Sherlock Holmes et le mystère du triangle

1) Introduction

a) Objet

Non, ce n’est pas le titre d’une cinquante-septième nouvelle de Conan Doyle !

Je souhaiterais rapprocher les aventures du plus célèbre des détectives, Sherlock Holmes et le plus fameux des jeux psychologiques, le Triangle dramatique de Karpman – que nous rebaptiserons Triangle maléfique (TM) [1]. Cette mise en relation vaut dans les deux sens : d’un côté, les aventures de Sherlock Holmes confirment, voire précisent le triangle ; de l’autre, le triangle offre une grille de lecture anthropologique à ce que Doyle considérait, au moins au point de départ, comme une « œuvre alimentaire »…

Le constat de départ est le suivant : le genre du roman policier que l’on a cru un moment essoufflé, voire épuisé (toutes les combinatoires, toutes les astuces semblent avoir été essayées), ne cesse de renaître – notamment par le biais des séries télévisées qui connaissent un succès sans démenti. Celui-ci ne peut s’expliquer par la seule distraction : le genre est assez convenu ; le déroulement aussi ; comme les histoires d’amour, les possibles sont en nombre fini et, répétons-le, le génie humain semble en avoir fait à peu près le tour (on a connu le roman du policier, puis du criminel, puis de la victime, selon l’heureuse typologie de Boileau et Narcejac ; il y a le style continental, surtout français, et le style anglo-américain, selon la typologie toute aussi suggestive de Gilles Deleuze). Alors, toujours à l’instar de la romance, la motivation de la réussite doit s’enraciner dans un besoin anthropologique fondamental : le désir de justice, autrement dit la nécessité que les méchants soient punis et les innocents protégés, que la vérité triomphe sur le mensonge. De même que l’homme aime qu’on lui conte des histoires d’amour, de même, il apprécie qu’on lui narre des histoires de justice. Ces deux genres littéraires les plus représentés couvrent même les deux faces de la relation humaine : la relation gratuite ou libre et la relation obligée, le don et la dette, le sans-mesure et la mesure. Les autres grands genres, le comique, l’aventure, le thriller, le fantastique, etc., eux aussi attestent de grandes attentes de l’homme.

Or, la justice introduit une relation à trois ou quatre termes, celle qu’a systématisée le TM, ou son octogone revisitée par nos soins : la victime, le coupable et le sauveur qui s’avère être ici un justicier.

En fait, nous allons voir que la mise en récit reconfigure le triangle, introduit d’autres protagonistes ou des variations dans les pôles classiques.

b) Méthode

Je ne suis pas du tout un spécialiste en holmésologie (oui, le terme existe !), seulement un amateur qui a découvert les histoires du détective anglais dans son adolescence et en fut presque aussi fasciné que par Arsène Lupin. En fait, les deux héros m’ont toujours paru complémentaires. Si l’on me permettait une touche biographique, je dessinerais un chiasme (ou, peut-être mieux, un carré sémiotique) centré sur l’intérêt (sans rentrer dans le détail) : autant les aventures d’Arsène Lupin et la personnalité de Sherlock Holmes me passionnent, autant les aventures de Sherlock Holmes (fors le caractère énigmatique et ingénieux) et la personnalité d’Arsène Lupin (fors le côté mystérieux, gouailleur et, osons-le dire, français) m’attirent peu.

Quoi qu’il en soit, je me contenterais donc d’étudier le texte en lui-même, sans me préoccuper d’approches historico-critiques ou contextuelles. De plus, comme je m’intéresse à ses présupposés anthropologiques, je me désintéresserai du détail des énigmes policières, si ingénieuses soient-elles. En revanche, je l’étudierai dans sa synchronie et sa diachronie (prenant en compte l’évolution des personnages). Enfin, pour permettre une étude du texte lui-même, l’idée m’est venue de me concentrer sur des textes d’importance, voire soignés qui, de prime abord, sont souvent négligés, alors qu’ils contiennent plein d’informations passionnantes : la fin des livres ; en fait, surtout, les quatre romans, mais aussi les recueils qui sont conçus comme des touts, d’ailleurs sous un titre commun, et non pas comme un ensemble d’articles nés de circonstances diverses. En effet, une fois l’histoire terminée, le héros cesse de se réduire à son rôle ; la personne pointe sous le personnage, sans toutefois totalement le dépouiller – ne serait-ce que parce que la personne est, tendanciellement, sa mission, surtout dans un roman à tendance archétypale, symbolique.

c) Plan

À sujet peu banal, ordre peu banal. Je ne vais pas reparcourir l’intégralité des récits.

La méthode dicte le plan : nous lirons les épilogues des romans et des dernières nouvelles des recueils. Ou plutôt, comme ces textes servent encore à introduire des informations, ou des résolutions, nous nous bornerons à la conclusion réelle, qui est donc définitivement postérieure à l’histoire.

2) Lecture de quelques thèses

Étude en rouge (novembre 1887)

 

« Ne vous l’avais-je pas dit ? s’écria Sherlock Holmes en riant aux éclats. Voilà tout le résultat de notre Étude en rouge : nous avons décroché pour ces messieurs une décoration !

– Peu importe ! répondis-je. Tout est consigné dans mes notes, et le public jugera. Pour l’instant, contentez-vous de la bonne conscience que vous donne votre réussite, tele pauvre Romain : Populus me sibilat, at mihi plaudo / Ipse domi simul ac nummos contemplar in arca [Que le public me siffle ; moi, je m’applaudis / dans ma maison et je contemple en même temps les pièces qui sont dans mon coffre] [2] ».

Commentaire

D’un côté, l’humour de Sherlock Holmes : un héros, surtout anglais, se doit d’être détaché.

De l’autre, Watson, lui, peut être plus sérieux, parce qu’il énonce ce qui sera, du premier roman à la dernière nouvelle, sa mission ne varietur : faire mémoire, donc écrire les mémoires.

On notera ausi que la fin, élargissante, est à la culture redoublée par la langue étrangère, non traduite.

Le signe des quatre (février 1890)

 

« ‘Il y a en moi un oisif parfait et un gaillard plein d’allant. Je pense souvent à ces vers du vieux Goethe : Schade dass die Natur nur einen mensch aus dir schuf. / Der zum würdigen Mann war und zum Schelmen der Stoff [Quel dommage que la nature n’ait fait de toi qu’un seul homme. / Toi qui avais l’étoffe d’un saint et d’un brigand]. Mais, pendant que j’y pense, Watson, à propos de cette affaire de Norwood, vous voyez qu’ils avaient un complice dans la maison. Ce ne peut être que Lal Rao, le maître d’hôtel. Ainsi, Jones pourra se vanter d’avoir capturé tout seul un poisson dans son grand coup de filet.

– Le partage semble plutôt injuste ! C’est vous qui avez fait tout le travail dans cette affaire. À moi, il échoit une épouse ; à Jones, les honneurs. Que vous reste-t-il donc, s’il vous plaît ?

– À moi ? répéta Sherlock Holmes. Mais il me reste ma cocaïne, docteur !’

Et il allongea sa longue main blanche pour se servir [3] ».

Commentaire

Faut-il le préciser ?, cette fin fit parler et même choqua. Certes, Watson marque son désaveu. Mais le fait demeure : ce modèle de détective est un anti-modèle humain.

Si l’on met en perspective ce roman avec le premier, je ne suis pas sûr qu’il faille sombrer dans l’interprétation pessimiste. Le même thème se profile, celui du détachement du héros, nécessaire à la pureté du type : si Sherlock Holmes trouvait quelque avantage à sa profession, il ne la vivrait pas avec une telle radicalité, il ne pousserait pas son activité jusqu’à l’idéal. Toutefois, ce que le premier roman disait de manière humoristique, ce deuxième le fait sur un registre plus ironique, voire un brin nostalgique – le tempérament britannique ajoutant à la distance.

Pour la deuxième et dernière fois, Conan Doyle sacrifie à la culture : une citation qui, de nouveau, est donnée dans sa langue d’origine, sans que l’on estime nécessaire de la traduire.

Les aventures de Sherlock Holmes (1891-1892)

 

« Ainsi fut résolu le mystère de la sinistre maison. […] Quant à Mlle Violette Hunter, mon ami Holmes (qui m’a déçu légèrement en cette occasion), cessa de lui témoigner le moindre intérêt dès qu’elle ne fut plus le pivot de l’un de ses problèmes [4] ».

Commentaire

C’est sans doute la fin la plus banale et la moins riche d’enseignement : Sherlock Holmes y montre sa faiblesse intérieure, à mon sens plus grande que sa dépendance à la cocaïne, à savoir son égoïsme, son intérêt presque exclusivement centré sur les affaires rationnelles.

Souvenirs de Sherlock Holmes (1892-1893)

Après avoir cité in extenso la lettre que Holmes a écrit à son ami et confident, Watson achève l’histoire avec la sobriété qui convient à un drame : il relate d’abord que les experts ont trouvé les traces d’« un combat singulier » et que, sombrant enlacés dans le gouffre, « le plus dangereux cirminel et le plus grand champion de la loi de cette génération » sont morts ; puis il assure que la bande de Moriarty a pu être condamnée par les preuves accumulées par Holmes – attestant ainsi la fécondité de sa mort. Enfin, il termine par cette simple phrase :

 

« Si j’ai été contraint de faire la lumière sur sa carrière, la responabilité en incombe aux hommes injustes qui ont voulu défendre sa mémoire [celle de Moriarty] en attaquant celui que je considérerai toujours comme le meilleur et le plus sage de tous les hommes que j’aie connus [5] ».

Commentaire

Ici, nul humour. Tout est à l’émotion, que l’on sent poindre, précisément la grande admiration autant que la tristesse. Conan Doyle termine donc, ce qu’il croyait alors être sa dernière nouvelle et son dernier volume, par une note transparente.

Pour le TM, en revanche, la lettre de Holmes en dit long sur la fascination du détective pour son adversaire.

Le chien des Baskerville (août 1901-mai 1902)

 

« Et maintenant, mon cher Watson, nous avons durement travaillé ces derniers temps ; pour une fois, je pense que nous pourrions nous offrir une petite distraction. Je dispose d’une loge pour Les Huguenots. Avez-vous entendu De Reszkes ? Si cela ne vous ennuie pas, soyez prêt dans une demi-heure, et nous pourrons nous arrêter en chemin chez Marcini pour un dîner léger’ [6] ».

Commentaire

Cette fin on ne peut plus prosaïque ne doit pas tromper. Comme la fatigue dans Le signe des quatre, elle signale un besoin de retour à la vie quotidienne. Mais cet enfouissement dans la banalité de l’ordinaire n’a pas d’autre finalité que de mieux s’en dégager. Et surtout, une nouvelle fois, cette fin atteste l’humour, ce détachement supérieur qui permet de sauvegarder le type et le mythe. En semblant identifier Sherlock Holmes à M. Tout-le-monde, Conan Doyle nous mystifie et prépare le retournement de cette fausse proximité en transcendance d’autant plus inaccessible.

Résurrection de Sherlock Holmes (1903-1904)

Le premier ministre rentre à nouveau en possession d’une lettre très importante, grâce à Sherlock Holmes – sans que celui-ci explique comment il s’y est pris. L’homme d’État apostrophe le détective :

 

« ’Allons, monsieur ! dit-il. Dans cette affaire tout n’a pas été dit. Comment cette lettre est-elle revenue dans le coffret ?’

En souriant, Holmes détourna son regard de ces yeux extraordinaires.

‘Nous avons aussi nos secrets diplomatiques !’, fit-il.

Et, prenant son chapeau, il se dirigea vers la porte [7] ».

Commentaire

Apparemment, c’est par une pirouette que se termine le volume. En réalité, tout se termine avec le mystère Holmes. Alors que le précédent le disait au second degré en le dissimulant dans l’humour, ici le mythe insaisissable qu’est Sherlock Holmes est dit sans détour.

Son dernier coup d’archet 1908-1917)

 

« Cher vieux Watson ! Vous êtes le seul point fixe d’une époque changeante. Un vent d’est se lève néanmoins : un vent comme il n’en a jamais soufflé sur l’Angleterre. Il serra froid et aigre, Watson; bon nombre d’entre nous n’assisteront pas à son accalmie. Mais c’est toutefois le vent de Dieu ; et une nation plus pure, meilleure, plus forte surgira à la lumière du soleil quand la tempête aura passé. Mettez en marche, Watson; il est temps de partir. J’ai un chèque de cinq cents livres dans ma poche; je voudrais le toucher le plus tôt possible, car le tireur serait tout à fait capable de faire opposition, si on lui en laissait la possibilité [8] ».

Commentaire

Certes, Sherlock Holmes ne peut manquer de finir par un trait d’humour. Mais, avant, nous est rappelée l’une des grandes vérités de ces histoires : dans la lutte du justicier contre le bourreau, mais aussi dans la triade mortelle, le témoin fidèle est le seul rôle qui soit aussi nécessaire que neutre.

La vallée de la peur (septembre 1914-mai 1915)

 

« ‘Me direz-vous que nous sommes contraints d’accepter cela ? Êtes-vous sûr que personne ne se haussera au niveau de ce roi des démons?

– Non, je n’en suis pas sûr ! répondit Holmes dont les yeux semblaient déchiffrer un avenir lointain. Je ne dis point qu’il ne peut pas être battu. Mais vous devez me laisser du temps… Oui, vous devez me laisser du temps !’

Nous demeurâmes silencieux pendant quelques minutes. Le regard prophétique cherchait encore à percer le voile [9] ».

Commentaire

Dans ce dernier des quatre romans, Conan Doyle ose explicier le mythe qui se dualise, d’une part en un bourreau, un principe du mal qui se pérennise, et dans le principe du mal que le regard prophétique perce et peut donc combattre.

On s’étonnera toutefois que Sherlock Holmes contredise l’affirmation conclusive du Chien des Baskerville où il disait ne pas s’intéresser à l’avenir. À moins que, justement, le sérieux de cet épilogue (le seul des quatre romans à ne pas céder à la distance) ne confirme l’humour des trois premiers romans, attestant donc que celui-ci cachait-révélait le caractère atemporel de Sherlock Holmes, en l’occurrence l’illustration de la lutte bien-mal ou, mieux, du TM.

Archives sur Sherlock Holmes (1921-1927)

 

« Bah, MacKennon est un brave type, commenta Holmes avec un sourire indulgent. Vous pourrez néanmoins classer cette affaire dans nos archives, Watson. Un jour ou l’autre vous raconterez sa véritable histoire [10] ».

Commentaire

Voici la fin finale de tout le cycle Sherlock Holmes. Or, comme le Seigneur des anneaux, ce terme n’est pas laissé à l’aventurier, même partant dans la retraite féerique au-delà des Hâvres gris, mais à son témoin. Mais ne nous trompons pas : cela ne vient pas seulement de ce qu’il transmet, mais de ce qu’il est le véritable héros, caché, d’une série qui aurait dû s’intituler Les aventures de John Watson… Pourquoi ? Celui qui, en écrivant, s’approprie, devient ainsi l’image du lecteur, le premier lecteur dépositaire de l’héritage. Autrement dit, le bien ne triomphe pas seulement lorsqu’il est fait mémoire, mais lorsque la lecture tropologique achève la lecture allégorique (la lutte du bien contre le mal) qui elle-même donne sens à la lecture historique, en quelque sorte littérale (qui s’arrête à la seule intrigue policière).

Pour que le processus s’achève, il faudrait une lecture anagogique. Mais peut-être est-elle implicitement présente comme un envoi en mission, que la si nombreuse postérité de ces romans témoignent.

3) Le bourreau dédoublé

La victime est sans doute le pôle le moins intéressant ou plutôt le moins revisité par Conan Doyle. Par ailleurs, le sauveur ressemble fort à un justicier [11]. Nous nous centrerons seulement sur le bourreau, c’est-à-dire le « méchant » [12].

Nous soulignerons seulement un point original : Conan Doyle dédouble la figure du méchant. Une fois n’est pas coutume, nous considérerons aussi le début d’un recueil, en l’occurrence, Les aventures de Sherlock Holmes :

 

« Pour Sherlock Holmes, elle est LA femme. Il la juge tellement supérieur à son sexe, qu’il ne l’appelle presque jamais par son nom : elle et elle restera LA femme. Aurait-il donc éprouvé à l’égard d’Irène Adler un sentiment voisin de l’amour ? absolument pas ! Son esprit lucide, froid, admirablement équilibré répugnait à toute émotion en général et à celle de l’amour en particulier. Je tiens Sherlock Holmes pour la machine à observer et à raisonner la plus parfaite qui ait existé sur la planète ; amoureux, il n’aurait plus été le même. […] En tant que logicien professionnel, il les [les choses du cœur] répudiait : dans un tempérament aussi délicat, aussi subtil que le sien, l’irrption d’une passion aurait introduit un élément de désordre dont aurait pu pâtir la rectitude de ses déductions [13] ».

 

D’emblée, Conan Doyle nomme le mal, en l’occurrence en la personne d’Irène Adler. Il atteste ainsi que, plus qu’une personne, c’est un type, presque une figure mythique qui doit traverser les récits – plus que Moriarty lui-même. Aussi, bien qu’il soit mauvais, ce personnage-type suscite-t-il de l’admiration et non seulement de la haine ou de la crainte. Car à une époque où l’honneur avait encore du prix, un grand méchant demeurait un grand méchant, donc un héros. De plus, dans l’imaginaire de Conan Doyle, ce mal est féminin : cette donnée dérangerait aujourd’hui. Une telle lecture, d’autant plus étonnante que les héros de presque tous les récits d’aventures à l’époque étaient masculins. Faut-il voir ici une trace de la relecture protestante de Gn 3 ?

D’emblée aussi, le bien est nommé, précisément le Sauveur-Justicier. Et ce bien est nommé aussi de manière archétypique comme pure raison qu’aucune passion ne peut troubler, selon l’idéal cartésien d’une raison indemne de toute influence affective.

Mais, au fait, est-ce donc si sûr que Sherlock Holmes n’est en rien amoureux de cette femme non seulement belle, mais supérieure, voire toute-puissante (elle a tout anticipé) au point de pouvoir tromper Sherlock Holmes lui-même ? Au terme, Sherlock Holmes demande en effet au roi de Bohême une seule chose en remerciement de ses services : la photographie d’Irène… [14]

4) Bibliographie

a) Bibliographie primaire

Ainsi qu’on le sait, les écrits de Conan Doyle sur Sherlock Holmes se répartissent en quatre romans et 56 nouvelles. Celles-ci se répartissent chronologiquement et éditorialement en cinq recueils : Les aventures de Sherlock Holmes (12 nouvelles) ; Les mémoires de Sherlock Holmes (12 nouvelles) ; Le retour de Sherlock Holmes (13 nouvelles) ;. Son dernier coup d’archet (7 nouvelles) ; Archives sur Sherlock Holmes (12 nouvelles).

Pour le détail, je renvoie aux notices sur internet.

b) Bibliographie secondaire en anglais

– Matthew E. Bunson, Encyclopedia Sherlokiana. An A-to-Z Guide to the World of the Great Detective, New York, Hungry Minds Inc., 1997.

– Michael Hadwick, The Complete Guide to Sherlock Holmes, New York, St. Martin’s Press, 1992.

– Gary Lovisi, Sherlock Holmes. The Great Detective in Paperback, Brooklyn, Gryphon Books, 1990.

– Philip Weller & Christopher Roden, The Life and Times of Sherlock Holmes, s.l., Bracken Books, 21993.

c) Bibliographie secondaire en français

– Lucien Bord et Pierre-Frédéric Garrett, Dictionnaire Sherlock Holmes, coll. « NéO », Paris, Le Cherche Midi, 2008.

– Bernard Oudin, Enquête sur Sherlock Holmes, coll. « Découvertes Gallimard », Paris, Gallimard, 2009.

– Meryll Pinque, Sherlock Holmes. L’ombre du héros, Paris, Faustroll, 2004.

Pascal Ide

[1] Nous préférons cette expression, ainsi que nous nous en expliquons dans Pascal Ide, Le triangle maléfique. Sortir de nos relations toxiques, Paris, L’Emmanuel, 2018, p. 18.

[2] Sir Arthur Conan Doyle, Étude en rouge suivi de Le signe des quatre, trad. Germaine Beaumont, coll. « Le livre de poche » n° 885-886, Paris, Robert Laffont, 1956, p. 222.

[3] Sir Arthur Conan Doyle, Étude en rouge suivi de Le signe des quatre, trad. Germaine Beaumont, coll. « Le livre de poche » n° 885-886, Paris, Robert Laffont, 1956, p. 446-447.

[4] Sir Arthur Conan Doyle, « Les hêtres rouges », Les aventures de Sherlock Holmes, trad. Bernard Tourville, coll. « Le livre de poche » n° 1070-1071, Paris, Robert Laffont, 1956, p. 254.

[5] Sir Arthur Conan Doyle, « Le dernier problème », Souvenirs de Sherlock Holmes, trad. Bernard Tourville, coll. « Le livre de poche » n° 1238-1239, Paris, Robert Laffont, 1956, p. 444-446.

[6] Sir Arthur Conan Doyle, Le chien des Baskerville, trad. Bernard Tourville, coll. « Le livre de poche » n° 1630, Paris, Robert Laffont, 1956, p. 254.

[7] Sir Arthur Conan Doyle, « La deuxième tâche », Résurrection de Sherlock Holmes, trad. Robert Latour, coll. « Le livre de poche » n° 1322-1323, Paris, Robert Laffont, 1956, p. 422. Je possède aussi une autre traduction ou plutôt la deuxième partie : Sherlock Holmes triomphe, trad. Henry Evie, Paris, La renaissance du livre, s.d., ici p. 277.

[8] Sir Arthur Conan Doyle, « Son dernier coup d’archet », dans Son dernier coup d’archet, trad. Gilles Vauthier, coll. « Le livre de poche » n° 2019, Paris, Robert Laffont, 1956, p. 252-253.

[9] Sir Arthur Conan Doyle, La vallée de la peur, trad. Robert Latour, coll. « Le livre de poche » n° 1433, Paris, Robert Laffont, 1956, p. 253-254.

[10] Sir Arthur Conan Doyle, « L’aventure du marchand de couleurs qui s’était retiré des affaires », trad. Evelyn Colomb, Archives sur Sherlock Holmes, coll. « Le livre de poche » n° 1433, Paris, Robert Laffont, 1956, p. 417-446, ici p. 446.

[11] Cf. Pascal Ide, «  Du Triangle dramatique de Karpman au Carré maléfique », Nouvelle revue théologique, 141 (2019) n° 3, p. 466-48.

[12] Le récit introduit aussi un autre personnage. Pour être distinct des autres protagonistes (mais aussi de l’auteur de l’histoire), il n’est pas moins important : le narrateur, en l’occurrence, le docteur John Watson. Pourquoi ? Parce qu’il est témoin.

[13] Sir Arthur Conan Doyle, « Un scandale en Bohême », Les aventures de Sherlock Holmes, p. 5-43, ici p. 5. Souligné dans le texte.

[14] Ibid., p. 42.

7.8.2019
 

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