1) Les figures ambiguës
Voici une image. Que voyez-vous ? [1]
Il s’agit de ce que la psychologie appelle une figure ambiguë. De fait, vous voyez soit une jeune femme, soit une vieille femme et même s’il y a de grandes chances que vous en ayez déjà rencontré, vous avez peut-être encore de la difficulté à les voir, c’est-à-dire à vous détacher de celle qui s’impose spontanément à vous pour percevoir l’autre. Et quand bien même vous passeriez aisément de l’une à l’autre, vous n’arrivez jamais à les contempler simultanément [2]. Cette figure ambiguë, comme les suivante, présente ainsi la particularité d’être réversible et bistable, c’est-à-dire de pouvoir être vue alternativement, mais jamais en même temps [3].
Cette figure est ancienne, puisque l’image a été créée en 1915 par le dessinateur William Ely Hill qui l’a lui-même adaptée d’un dessin remontant à une carte postale allemande de 1888 [4]. On doit au psychologue Edwin Boring de l’avoir popularisée [5]. Il existe d’autres figures paradoxales moins connues, parfois plus difficiles à délabyrinther. Certaines sont empruntées elles aussi à la sphère familiale [6] :
D’autres convoquent le monde animal [7] :
D’autres croisent des êtres encore plus différents, comme des artefacts et des êtres humains [8] :
Il m’arrive de proposer ces expériences en cours ou en conférence. Les personnes se répartisent alors selon la figure qui est vue (la jeune femme ou la vieille femme ou, mieux, parce que moins connu, le jeune homme ou l’homme âgé) et donc selon la mutation perceptive qu’ils doivent opérer.
La même expérience, en plus simple mais non moins concluant, peut être faite à partir de la représentation projective d’un cube. Dessinez un cube en projection 2D, c’est-à-dire un cube vu en transparence et de profil présentant deux faces carrées, l’une antérieures et postérieures rejointes par les arêtes. Puis, colorez ou hâchez l’un des deux carrés de sorte que vous continuiez à voir toutes les arêtes. Demandez-vous alors deux choses : d’abord, la face colorée est-elle la face antérieure ou postérieure ? si vous voyez la face colorée en avant, arrivez-vous à la faire passer en arrière (et vice versa si elle est antérieure) ?
2) Les interprétations en psychologie
Les figures ambiguës ont vivement intéressé la psychologie, notamment le courant de la psychologie de la forme.
Les psychologues de l’école dite de Palo Alto (dénomination ambiguë où lesdits psychologues ne se retrouvent pas toujours) en tirent la leçon que la carte n’est pas le territoire.
Ces figures furent aussi comprises à partir du concept piagétien (d’origine darwinienne) d’adaptation. Pour l’illustre psychologue suisse, la connaissance est un processus d’accomodation et d’adaptation. En effet, ainsi que nous l’avons vu, à chaque fois « il faut remarquer qu’une seule interprétation s’impose en un moment donné : on ne peut pas voir à la fois les deux aspects de la figure [9] ». Or, l’univocité lève l’ambivalence et favorise l’action. Donc, ce mécanisme perceptif présente une une finalité adaptative. Telle est, par exemple, l’interprétation proposée par le psychologue français Maurice Reuchlin (1920-2015) :
« Figures ambiguës. En regardant ces figures pendant quelques instants, on voit se substituer l’une à l’autre deux interprétations perceptives possibles. Il est difficile à l’observateur de contrôler ces changements. Il faut remarquer qu’une seule interprétation s’impose en un moment donné : on ne peut pas voir à la fois les deux aspects de la figure. La perception fournit très généralement des interprétations univoques, ce qui paraît constituer un caractère favorisant l’action. Les stimulus mal définis, sur l’interprétation desquels on hésite, suscitent souvent une impression désagréable ou de la frayeur [10] ».
3) Les interprétations en philosophie. La distinction de l’objet matériel et de l’objet formel
Les figures ambiguës intéressent aussi le philosophe, par exemple Wittgenstein dans le cadre de son interprétation philosophique de la psychologie [11]. Modestement, nous lui emboîterons le pas, mais dans plusieurs autres directions. Ces figures peuvent servir à la fois d’illustration et de métaphore pour trois notions philosophiques, les trois premières étant épistémologique et la quatrième proprement métaphysique : la distinction scolastique entre objet formel et objet matériel (1) que nous appliquerons à l’anthropologie (2) ; l’interdisciplinarité (3) ; le mystère (4).
La distinction scolastique entre objet formel et objet matériel est fort précieuse.
a) Lecture de deux textes sources
1’) Premier texte
Au tout début de la Somme de théologie, Thomas se pose la question : « Dieu est-il le sujet de la doctrine sacrée ? ». Pour faire simple : la théologie. De prime abord, la réponse est affirmative : c’est ce que signifie l’étymologie elle-même : « dans la science sacrée, il est question de Dieu : d’où son nom de “théo-logie”, autrement dit de discours ou de parole sur Dieu [12] ». Toutefois, on peut en douter : « dans la Sainte Écriture, il est question de bien d’autres choses que de Dieu, par exemple des créatures, des mœurs humaines. Donc, Dieu n’est pas le sujet de cette science [13] ».
Thomas répond à cette aporie en convoquant (en partie implicitement) la distinction entre objet matériel et objet formel :
« Dans la doctrine sacrée, on traite tout “sous la raison de Dieu”, ou du point de vue de Dieu, soit que l’objet d’étude soit Dieu lui-même, soit qu’il ait rapport à Dieu comme à son principe ou comme à sa fin. D’où il suit que Dieu est vraiment le sujet de cette science [14] ».
2’) Deuxième texte
- Thomas le formule de manière encore plus claire au début du traité de la foi. Il s’ouvre sur la question suivante : « La foi a-t-elle pour objet la vérité première ? ». Voici comment il répond :
« L’objet de tout habitus cognitif contient deux choses : ce qui est matériellement connu, qui est comme le côté matériel de l’objet ; et ce par quoi l’objet est connu, qui en est la raison formelle. […]. Ainsi donc, dans la foi, si nous regardons la raison formelle de l’objet, ce n’est rien d’autre que la vérité première ; la foi dont nous parlons ne donne pas en effet son assentiment à une chose si ce n’est parce que Dieu l’a révélée ; c’est dire que la vérité divine elle-même est comme le moyen sur lequel s’appuie cette foi. Mais, si nous regardons matériellement ce à quoi la foi donne son assentiment, ce n’est plus seulement Dieu lui-même, mais encore beaucoup d’autres choses. Celles-ci cependant ne tombent sous l’assentiment de la foi que par le côté où elles sont de quelque manière ordonnées à Dieu, c’est-à-dire en tant qu’elles sont des effets de la divinité qui aident l’homme à tendre à la jouissance de la divinité. Et c’est pourquoi, même de ce côté, l’objet de la foi est d’une certaine façon la vérité première, en ce que rien ne tombe sous la foi si ce n’est en référence à Dieu, de même que l’objet de la médecine est la santé parce que la médecine ne s’occupe de rien si ce n’est en référence à la santé [15] ».
b) Exposé
Comment définir la différence entre objet matériel et objet formel ?
L’objet matériel est la réalité totale visée par la puissance ou l’habitus (la science). L’objet formel est le point de vue sous lequel la réalité est visée, la perspective adoptée par la puissance ou l’habitus (la science). On distingue parfois deux objets formels : quod et quo. L’objet formel quod considère le terme, l’aspect qui est atteint dans l’objet ; l’objet formel quo considère le moyen par lequel, la raison formelle grâce à laquelle l’objet est atteint.
Prenons l’exemple de la vue : la table est l’objet matériel ; le brun de la table est l’objet formel quod (la couleur) et la lumière est l’objet formel quo (le moyen par lequel la couleur est connue de celui qui regarde).
« La philosophie thomiste ultérieure a compliqué le vocabulaire de s. Thomas », remarque le père Labourdette dont nous allons suivre l’exposé.
Par la connaissance, le sujet rencontre un objet et le connaît. Mais nous ne sommes pas totalement et immédiatement adéquat à l’être connu. Aussi, pour l’appréhender, devons-nous multiplier les approches et celles-ci sont elles-mêmes plus ou moins profondes. Il nous faut donc distinguer entre objet formel et objet matériel.
« Prenons l’exemple d’une orange. Comme colorée, savoureuse, etc., elle intéresse la connaissance sensible. Dès que l’intelligence intervient, cette orange est considérée comme un certain être. Si on veut réfléchir sur elle d’une façon plus scientifique, il ne suffira pas d’être passé à l’universel, à l’idée générale d’orange, dont le fruit que je tiens n’est qu’une réalisation individuelle, numériquement distincte ; on en dégagera un certain aspect, en faisant abstraction des autres, par exemple : elle est le fruit d’un arbre qui est un vivant corporel, engagé dans le mouvement de production de cet arbre ; on la considère alors précisément comme être corporel vivant. Mais on peut se poser à son sujet d’autres questions, qui font abstraction même de cela. On peut en dégager par abstraction mathématique la figure géométrique de la sphère et spéculer sur ses propriétés. On peut constater aussi tout simplement qu’elle existe, se demander la signification d’une existence qui a commencé et qui va finir. Dans le premier cas, on considère dans l’orange la raison formelle d’être corporel vivant ; dans le deuxième, on y considère la raison formelle de mensuration mathématique ; dans le troisième, la raison formelle d’être tout court, d’être en tant qu’être.
« La même chose, l’orange, est devenue objet sous trois raisons différentes qui sont, chaque fois, ce que la connaissance considère. Mais cela n’a été possible que parce que l’intelligence de son côté a changé de niveau ou de plan, de degré d’abstraction ».
Ainsi est-on conduit à distinguer le matériel et le formel, c’est-à-dire le quod et le quo, ce qui (quod) est déterminé et ce par quoi (quo) il l’est. « L’objet matériel est ce qui est connu, même si c’est formel par rapport à autre chose ; l’objet formel, c’est ce par quoi ou à raison de quoi cela est connu. Il prend l’exemple de la géométrie [16] ».
Que saint Thomas n’écrase jamais les formalités, c’est-à-dire les perspectives, signifie qu’il respecte l’épaisseur de l’être sans le multiplier. La tentation est en effet de transformer la diversité des objets formels en une multiplicité d’objets matériels.
c) Application à la distinction des savoirs
1’) Un exemple
Comment distinguer anthropologie et éthique ? En effet, ces deux disciplines s’occupent de l’homme. Autrement dit, elles ont même objet matériel. Il n’est pourtant que trop évident qu’elles sont différentes. Comment les répartir ? En fonction de leur objet formel. En l’occurrence, l’anthropologie décrit l’homme, c’est-à-dire le considère en ce qu’il est, comme un inopérable qu’elle contemple ; dit encore autrement, elle est une discipline théorétique. En regard, l’éthique prescrit à l’homme ce qu’il doit être, c’est-à-dire le considère comme un opérable qu’elle transforme ; dit encore autrement, elle est une discipline pratique.
Ce n’est pas le lieu d’entrer ici dans le détail. Mais l’on doit à Aristote et à son génial disciple Thomas d’avoir procédé à une répartition particulièrement fine des perspectives (objet formel). L’Aquinate en propose un exposé systématique dans son commentaire au De hebdomadibus de Boèce [17] et dans ses différents prologues aux commentaires d’Aristote [18]. Nous y renvoyons.
2’) Le primat actuel de l’objet matériel
Le plus souvent, nous distinguons les disciplines à partir des contenus, c’est-à-dire les objets matériels, et non pas les perspectives, c’est-à-dire les objets formels. Historiquement, cette manière de répartir le savoir remonte à la modernité. C’est ainsi que procède Thomas Hobbes : « Autant il y a de genres de choses qui donnent lieu à l’usage de la Raison humaine, autant il y a de branches à l’arbre de la Philosophie ». Par exemple : la Géométrie étudie les figures, la Physique le mouvement, la Morale le Droit naturel, etc. [19]
Celui qui systématisera cette démarche est le philosophe allemand Christian Wolff. Il classifie la philosophie de la nature en psychologie (science de l’âme ou de l’homme) en cosmologie (science de l’univers) et la métaphysique en ontologie (science de l’être) et théodicée (science de Dieu). « La distinction fondée sur les différences formelles a donc cédé la place à une distinction établie d’après la séparation matérielle. La science et la philosophie ont perdu la forte structure rationnelle que leur avait léguée l’Antiquité classique [20] ».
Cette manière de procéder se rencontre même en théologie. Par exemple, dans une lettre du 20 mars 1992, le père Emonet explique le malaise ressenti à la lecture du livre (par ailleurs remarquable) du père carme François-Marie Léthel, La théologie des saints :
« Le Cardinal [Journet] lui a déjà montré que la Sagesse des saints n’est pas une théologie, qu’elle est au-dessus. Voyez le premier chapitre de son Introduction à la théologie. C’est avec cette distinction, absolument absente dans le livre du Père Lethel, que Charles Journet est entré dans l’exposé de la nature de la théologie. Le livre du Père Lethel […] présente ce que j’appellerai : une danse des objets formels [21] ».
Ne croyons pas que cette façon de classifier soit obsolète. C’est ainsi que l’on organise souvent les sciences en : SSM (science de la structure et de la matière, SNV (science de la nature et du vivant), etc. Une fois encore, les disciplines sont distribuées selon les matières (objet matériel).
3’) Le coût de l’oubli de l’objet formel
Cette distinction par le seul objet matériel a pour elle la limpidité. Mais le prix à payer est très élevé : c’est ce que j’appellerais la tyrannie du monisme. Désormais, une seule discipline suffira à quadriller tout un domaine. Pour le dire avec l’image fameuse du philosophe américano-polonais Alfred Korzybski, fondateur de la sémantique générale : « une carte n’est pas le territoire qu’elle représente » (« A map is not the territory it represents »). Le pouvoir accordé à ce savoir est donc exorbitant.
Par exemple, aujourd’hui, les sciences de la nature sont le savoir légitime pour nous dire ce qu’est la nature. Exit la philosophie de la nature ! Autre exemple : aujourd’hui, les neurosciences traitent des différentes fonction de l’esprit humain. Exit l’approche philosophique qui, notamment, affirme que la pensée ne se réduit pas à un processus neuronal. Nous en verrons une application dans le prochain article sur les figures ambiguës. Dernier exemple. Nous donnions l’exemple de la distinction entre anthropologie et éthique. Historiquement, la sociologie, en s’autodéfinissant avec Durkheim comme « science des faits sociaux », a implicitement désiré se substituer à l’éthique – écrasant donc la différence entre les deux objets formels (décrire et prescrire, être et devoir-être, spéculatif et pratique) pour ne conserver que le premier – et donc se présenter comme le substitut de l’éthique sociale.
4’) L’origine de la perte de la distinction objet matériel-objet formel
Sans entrer dans le détail, l’origine de ce monisme se trouve dans un ouvrage décisif publié en 1637, le premier livre de philosophie à paraître en langue vernaculaire et dont le titre à lui seul contient toute la révolution dont nous parlons : Le discours de la méthode. La comparaison avec ce minuuscule traité de méthodologie qu’est le bref chapitre d’Aristote suffit à l’attester [22]. Pour résumer, le Stagirite explique qu’il y a plusieurs types de discours possibles, mathématique, poétique, etc. Et que tous sont légitimes. Deux millénaires plus tard, au seuil de la modernité, Descartes affirme qu’il n’y a plus qu’une seule voie pour aboutir à la vérité, c’est-à-dire aux « idées claires et distinctes », la voie mathématique. Dès lors, le discours des méthodes devient le discours de la méthode. Dans les catégories scolastiques : pour le philosophe grec, à un objet matériel correspond une pluralité d’objets formels, c’est-à-dire de perspective ; pour le philosophe français, il y a une correspondance bijective (terme à terme) entre chaque objet matériel et chaque objet formel.
Pour reprendre l’exemple de la sociologie, elle doit son prestige à son approche scientifique, c’est-à-dire à la fois expérimentale et mathématique.
d) Illustration par les images ambiguës
Nous sommes maintenant à même de voir la convergence avec les images ambiguës. En elles-mêmes, elles sont un objet un : en cela, elles sont comme l’unique objet matériel. Toutefois, par rapport à notre regard, donc en fonction de notre point de vue, elles sont doubles (et nous verrons dans le quatrième article, multiples). Elles constituent donc une heureuse illustration de la non-coïncidence entre objet matériel et objets formels.
Plus que cela, leur bistabilité montre que nul ne peut prétendre adopter, en même temps, les deux perspectives. Comment mieux dire et expérimenter que l’objet matériel et l’objet formel ne se recouvrent pas ?
Pascal Ide
[1] Reproduit par exemple dans Al Seckel, The Art of Optical Illusions, coll. « Illusion Works », London, Carlton Books, 2002, p. 89.
[2] Pour l’interprétation, cf. Edmond Wright, « The Original of E. G. Boring’s Young Girl/Mother-in-Law Drawing and Its Relation to the Pattern of a Joke », Perception, 21 (1992), p. 273-275.
[3] Cf. Peterson, Kihlstrom, Rose & Glisky, « Mental images can be ambiguous: Reconstruals and reference-frame reversals », Memory & Cognition, (1992) n° , p. 107-123.
[4] « My Wife and my Mother-in-Law », Puck, 16 (6 novembre 1915).
[5] Cf. Edwin G. Boring, « A New Ambiguous Figure », American Journal of Psychology, 42 (1930) n° , p. 444-445.
[6] Cf. Jack Botwinick, « Husband and Father-in-Law: A Reversible Figure », American Journal of Psychology, 74 (1961), p. 312-113 ; Gerald Fisher, « Mother, Father, and Daughter: A Three-Aspect Ambiguous Figure », American Journal of Psychology, 81 (1968), p. 274-277.
[7] L’image ambiguë du lapin et du canard (que l’on appelle le canard-lapin) fut inventée par un dessinateur inconnu et publiée le 23 octobre 1892 dans un journal satirique munichois, le Fliegende Blätter. Puis elle fut republié dans l’hebdomadaire new-yorkais Harper’s Weekly. Enfin, le psychologue américain Joseph Jastrow l’a reproduite dans un ouvrage (Fact and Fable in Psychology, Houghton, Mifflin and Company, 1900, fig. 19)
[8] L’image ambiguë du gobelet et des deux jumeaux fut inventée par le psychologue et phénoménologue danois Edgar Rubin en 1915 (cf. Edgar Rubin, Visuell Wahrgenommene Figuren: Studien in psychologischer Analyse, Kobenhaven, Gyldendalske boghandel, 1921 ; « Figure and Ground », Yantis (éd.), Visual Perception, Philadelphia, Psychology Press, 2001, p. 225-229.
[9] Maurice Reuchlin, Psychologie, coll. « Fondamental », Paris, p.u.f., 91991, p. 87 ; document 2-14.
[10] Maurice Reuchlin, Psychologie, p. 87.
[11] Cf. Ludwig Wittgenstein, Remarques sur la philosophie de la psychologie, éd. bilingue, G.E.M. Anscombe et G.H. von Wright (éds.), trad. Gérard Granel, Mauvezin (Bramepan, 32120) : Trans-Europ-Repress, Vol 1, 1989, § 1-35.
[12] S. Thomas d’Aquin, Somme de théologie, Ia, q. 1, a. 7, s.c.
[13] Ibid., arg. 2.
[14] Ibid., c.
[15] S. Thomas d’Aquin, Somme de théologie, IIa-IIæ, q. 1, a. 1.
[16] Michel Labourdette, Cours de théologie morale. La foi (II-IIae, q. 1-16), Toulouse, année 1959-1960, p. 20-22.
[17] Cf. Bertrand Souchard, Thomas d’Aquin, Division et méthodes de la science spéculative : physique, mathématique et métaphysique, introduction, traduction et notes de l’Expositio super librum « De Trinitate », q. V-VI, coll. « Ouverture philosophique », Paris, L’Harmattan, 2002 ; Jean-Baptiste Échivard, André Clément et Pierre Magnard, Une introduction à la philosophie, V, Un nouveau Discours de la méthode ? Le commentaire du De Trinitate de Boèce (q. V et VI, a. 1 et 2) par saint Thomas d’Aquin, Paris, François-Xavier de Guibert, 2008.
[18] Cf. Jean-Baptiste Échivard, Une introduction à la philosophie. Les proèmes des lectures de saint Thomas d’Aquin aux œuvres principales d’Aristote. 1. L’esprit des disciplines fondamentales, Paris, François-Xavier de Guibert, 2004 ; 2. Science rationnelle et philosophie de la nature, même éd., 2005 ; 3. Philosophie morale et politique, même éd., 2006. 4. Métaphysique, même éd., 2007 ; 5. Un nouveau Discours de la méthode, même éd., 2008.
[19] Thomas Hobbes, De Cive ou les fondements de la politique, trad. Samuel Sorbière, présentation par Raymond Polin, coll. « Philosophie politique », Paris, Sirey, 1981, p. 54.
[20] François Chenique, Éléments de logique classique, coll. « Série Logique et informatique », Paris, Dunod, 1975, 2 tomes, vol. 2. L’art de raisonner, p. 335. Souligné dans le texte.
[21] « Métaphysique et sainteté. Lettres du Père Pierre-Marie Emonet », Nova et Vetera, 79/3 (juillet-septembre 2004), p. 37-58, ici p. 45. Souligné dans le texte.
[22] Cf. Aristote, Métaphysique, Petit alpha, chap. 3.