L’espérance, arrachement au désespoir 1/2

« Espérant contre toute espérance, il a cru » (Rm 4,18).

1) Introduction

a) Thèse

Une phrase pourrait résumer l’expérience véritable de l’espérance théologale : c’est lorsque tout espoir humain est mort que peut naître l’espérance. Quand le danger est extrême, c’est-à-dire quand tout espoir est mort, alors naît l’espérance qui n’est pas humaine : « Là où le péril est extrême, surgissent, inattendues, les bonnes grâces du Divin [1] ».

Dit autrement, selon une dynamique caractéristique de la dialectique augustinienne, c’est en s’arrachant au faux espoir, en repoussant la tentation des espoirs humains, que peut naître la vertu théologale d’espérance, don de Dieu. Pourtant, la vérité des faits et la complexité de la vie humaine conduira à distinguer non pas deux étapes – faux espoir humain puis espérance théologale –, mais trois – pseudo-espoir humain, vrai espoir éthique, véritable espérance théologale –, cette dernière démarche empruntant encore à la logique augustinienne – de l’extérieur vers l’intérieur et de l’intérieur vers le supérieur – ou kierkegaardienne – esthétique-éthique-religieux.

La présence d’un unique verbe en français – espérer – pour dire l’espoir et l’espérance a le mérite de soulignes la continuité, mais l’inconvénient d’entretenir l’ambiguïté.

Pour aller du plus universel au plus particulier, la conviction énoncée par notre thèse – l’espérance divine ne se lève que sur les décombres des espoirs humains – est présente, selon une logique ou la profondeur croît en raison inversement proportionnelle à l’extension : 1. dans le cœur de tout homme lucide qui, depuis toujours, sait l’ambiguïté de l’espoir – le Grec en est l’emblème – ; 2. dans le cœur du chrétien ; 3. dans le monde orthodoxe ; 4. chez l’âme slave.

b) Perspective

Mon intention n’est pas de proposer une philosophie ou une théologie intégrale de l’espérance. Elle est seulement de montrer la relation existant entre l’espérance humaine et surtout théologale et la dynamique du don. Pour cela, elle se propose d’aller au cœur existentiel de l’espérance. Présupposant la connaissance de son essence, que saint Thomas expose avec la plus grande clarté, notre propos s’intéressera à son déploiement, à sa mise en œuvre, cela dans une perspective plus augustinienne.

c) Méthode privilégiée

La réalité de l’espérance est plus facilement compréhensible par le récit que par un discours conceptuel, abstrait. Cela tient d’abord à la nature générale de la passion espoir : elle est une réalité affective, de surcroît sensible, enfin elle porte sur un bien futur ; or, les réalités stabilisées et non pas appétitives sont plus aisées à connaître ; le sensible est moins actué et le futur n’a pas la densité d’intelligibilité du présent actuel. Mais cela tient aussi au vécu de l’espérance comme telle : elle est très souvent entremêlée à des réalités seulement humaines dont elles ne se détachent que par souffrance, voire violence. La cécité tient peut-être avant tout à la blessure de notre intelligence qui craint l’exigence de l’espérance. Or, le récit permet de rejoindre la personne blessée, grâce à un processus de projection, d’imitation et ainsi de s’arracher à sa cécité pour accéder à la lumière.

2) Quelques autorités

a) Chez les Grecs

C’est depuis toujours que l’homme lucide expérimente l’ambiguïté de l’espoir. Qu’on se souvienne du mythe fameux de Pandore. Mue par la curiosité, elle ouvre la jarre qui laisse jaillir tous les maux qui vont agonir la terre et les hommes ; au fond, demeure une femme portant un rameau symbolisant l’espérance ou plutôt l’espoir. Mais un optimisme de projection nous empêche de percevoir la profonde ambiguïté de cet ultime symbole : cet espoir est-il véritablement ce qui nous permet de supporter les maux dans l’attente d’un avenir qui chante, ou bien n’est-il pas le pire des maux, car il ne peut pas sortir l’homme de son « infrangible prison [2] » ?

b) Dans le monde slave

La conviction énoncée par notre thèse – l’espérance divine ne se lève que sur les décombres des espoirs humains – est encore plus constante dans la Tradition chrétienne, mais se trouve plus particulièrement présente dans la théologie orthodoxe et chez l’âme slave.

Les Occidentaux furent trop épris par le mirage des messianismes temporels de toutes sortes pour aller jusqu’au bout de l’espérance.

On connaît le mot terrible du moine slave Silouane : « Garde ton esprit en enfer, mais ne désespère pas [3] ! » Vladimir Soloviov a pressenti le danger de tous les discours utopistes, notamment celui de Tolstoï [4]. Last but non least, Soljénitsyne, comme Dostoïevski, est hanté par la véritable espérance qui ne se conquiert qu’après être passé de défaite en défaite. C’est ainsi que, dans un passage de l’Archipel du Goulag, il montre comment la descente dans l’enfer du dénuement, de la mort et du désespoir, peut aussi être une montée spirituelle [5]. Le roman de Soljénitsyne, Le premier cercle, brosse, en quatre jours centrés sur Noël, du 24 au 28 décembre 1949, une immense fresque de la Russie écrasée par la botte de Staline. C’est aussi un roman spirituel de l’espérance. En effet, ce premier cercle évoque les bolges de l’Enfer du Dante et l’on sait les mots inscrits à l’entrée : « Que celui qui entre ici perde toute espérance » ; ici, il s’agit des charachkas, ces prisons spéciales où le régime stalinien enferme les prisonniers politiques, surtout les savants et les techniciens, et précisément de la charachka de Mavrino, dans les faubourgs de Moscou, où un certain nombre d’ingénieurs travaillent à un téléphone qui pourrait à la fois être totalement discret et reconnaître les correspondants à partir de leur empreinte vocale.

Précisément, Soljénitsyne met en scène les faux espoirs face à l’espérance véritable. D’un côté, il y a Roubine qui nourrit l’espoir utopique d’être « le pionnier d’une science nouvelle » ; or, ce faux espoir se paye de crimes et de compromission, de collaboration avec le pouvoir en place. Il y a aussi Sologdine qui, mû par le faux espoir de pouvoir sortir du camp, est prêt à faire taire la voix de sa conscience. De l’autre côté, Bobynine accepte le dénuement ; or, il y trouve la liberté : « l’homme à qui vous avez tout pris n’est plus sous votre coupe, il se retrouve libre ». De même, Guérassimovitch.

3) Explicitation systématique

Seul celui qui a franchi la tentation des faux espoirs s’installe dans une véritable paix.

a) Le processus d’acheminement vers la véritable espérance

En fait, l’acquisition de l’espérance procède non pas en deux mais en trois temps qui sont ceux de tout itinéraire augustinien.

1’) Le passage du faux espoir humain au véritable espoir humain

La première illusion est celle de fonder son espoir sur autre que soi. Combien de personnes ne changent pas car elles mettent leur espoir dans le changement d’autrui, de la situation. De même au plan communautaire, politique. Ou amical, conjugal, voire entre célibataires : combien de personnes demeurent dans une situation « pourrie », par exemple attendant une sorte de « miracle », à savoir que la situation change sans qu’il ne fasse rien ?

Voilà pourquoi le penseur protestant Jacques Ellul disait, opposant espoir et espérance :

 

« L’espoir est la malédiction de l’homme. Car l’homme ne fait rien tant qu’il croit qu’il peut y avoir une issue qui lui sera donnée. Tant que, dans une situation terrible, il s’imagine qu’il y a une porte de sortie, il ne fait rien pour changer la situation […]. L’espoir effroyable distillé par le marxisme que l’histoire a un cours qui débouche nécessairement sur la société socialiste […]. L’espérance au contraire n’a de lien, de sens, de raison que lorsque le pire est tenu pour certain [6] ».

 

Vaincre ce premier obstacle est éviter la tentation du quiétisme : nous devons nous retrousser les manches.

Bernadette de Lourdes l’avait bien saisi. On lui disait : « Vous, vous n’avez plus à vous tracasser, vous êtes sûre de votre salut. – Pas si sûre. On dira :  et je grillerai en purgatoire. – Mais la Vierge vous a promis. – Oui, si je fais ce qu’il faut [7] ».

2’) Le passage du véritable espoir humain à l’espérance théologale

Mais si solide et libre soit l’espoir humain, il peut faillir, nos forces peuvent s’épuiser. Et combien cette expérience est fréquente dans la vie de tous les jours : face à un conjoint, un collègue de travail, une situation politique, syndicale dans l’impasse ? Est-ce le signe de la mort, de l’impuissance, de l’inutilité de l’espoir ? Ou n’est-ce pas plutôt le signal que se lève, enfin cette étoile qu’est la véritable espérance ? Sören Kierkegaard affirmait avec force : l’« espérance céleste commence précisément quand celle de la terre défaille, impuissante et désespérée [8] ». Ainsi se trouve conjurée la menace, pour notre Occident bien plus redoutable que son symétrique, le quiétisme, à savoir l’activisme utopiste.

L’image de l’étoile est reprise du roman d’un grand catholique, J. R. R. Tolkien. Le Seigneur des anneaux, conte fantastique qui, au plus profond, est un roman de l’espérance, et de cette véritable espérance qui est au-delà de l’espoir comme du désespoir [9] : la quête de Frodon consiste extérieurement en la destruction de l’Anneau de puissance dans les mines de la Montagne du Destin où il fut forgé ; mais, bien plus, elle est un cheminement intérieur de résistance à la tentation de l’anneau et de persévérance dans l’espérance de la réussite alors que tout espoir humain s’est évaporé. La grandeur de Frodon et de Sam devant qui les plus grands s’agenouillent (Aragorn et Gandalf) tient justement d’avoir espéré contre toute espérance.

C’est ce que montre, de manière fugace mais très suggestive, un bref passage de la fin du roman. Frodon se retrouve avec son fidèle Sam en plein territoire ennemi. Tous deux sont profondément affectés, seuls dans ce Mordor où les habitants comme la nature ne sont qu’hostilité. Mais, encore davantage, ils sont intérieurement rongés par la peur permanente, que fait peser sur eux l’Œil de Sauron et par la tentation de plus en plus pesante de l’Anneau de puissance ; Sans rien dire des multiples épreuves passées (de la trahison de Boromir à la dissolution de la Communauté et l’éloignement, en passant par la perte de Gandalf) et de la blessures toujours douloureuse (infligée par la lame du Nazgül). Enfin, ne possédant aucune information extérieure, les deux héros ignorent tout du retour de Mithrandir le Blanc et de la lutte acharnée de leurs amis contre le Seigneur Ténébreux. Bref, tout espoir de réussite est presque réduit à néant.

Or, une nuit, alors que Frodon plonge dans un sommeil tourmenté, Sam qui veille face à la terrible plaine de Morgoroth, lève les yeux au-dessus de l’Ephel Duath à l’ouest.

 

« Là, Sam vit, pointant au milieu des nuages légers qui dominaient un sombre pic haut dans les montagnes, une étoile blanche et scintillante. Sa beauté lui poignit le cœur, tandis qu’il la contemplait de ce pays abandonné, et l’espoir lui revint. Car, tel un trait, net et froid, la pensée le transperça qu’en fin de compte l’Ombre n’était qu’une petite chose transitoire : il y avait à jamais hors de son atteinte de la lumière et une grande beauté. Son chant dans la Tour avait été plutôt un défi que de l’espoir ; car alors, il pensait à lui-même. A présent, pendant un moment, son propre destin et même celui de son maître cessèrent de l’inquiéter. Il se glissa de nouveau sous les ronces et s’étendit à côté de Frodon ; et, rejetant toute crainte, il se laisse aller à un profond et paisible sommeil [10] ».

 

Une confirmation inattendue – qui nous manifeste le superbe mais discret ordonnancement de la mythologie subcréée par Tolkien – est fournie par l’origine de l’étoile que nous dévoile l’appendice et qui est développée dans la mythologie du Silmarillion : l’étoile fut placée dans le ciel, justement, « en signe d’espoir pour les habitants de la Terre du Milieu soumis à l’oppression de l’Ennemi [11] ».

Pour autant, l’espérance chrétienne n’a jamais été la faillite ou l’écrasement de l’homme. Il ne faudrait pas tomber dans l’excès inverse qu’est le quiétisme. Cela vaut déjà dans l’Ancien Testament :

 

« Le fruit le plus élevé de la contemplation juive, c’est donc de donner à la créature le maximum de consistance, d’importance et de prix en face de l’amour de Dieu, tout en sachant et se proclamant – douloureusement ou avec joie selon le temps qu’il fait – un fétu de paille entre ses mains ou un grain de poussière perdu dans l’infini [12] ».

3’) Résumé : le cheminement des mages

Comment se disposent-ils à accueillir le don de Dieu qui vient ?

En un premier temps, ils observent le ciel et se mettent en marche, vivant un véritable exode, ignorant où et quand ils devront s’arrêter. Voilà pour l’antiquiétisme.

Mais, dans un second temps, l’étoile disparaît. Et avec elle, les signes humains, les assurances visibles.

Enfin, la « très grande joie » qu’ils ressentirent en retrouvant l’étoile montre que, désormais, ils reçoivent les signes sans les absolutiser, dans leur gratuité. Désormais, leur espoir est devenu espérance.

b) Les critères du faux espoir. Diagnostic

Deux erreurs contraires minent l’espérance : l’utopie, notamment socialiste ; le fatalisme, notamment stoïcien. Et tous les faux espoirs sont fondés sur un mensonge. Voici ce que raconte Nadedja Mandelstam dans ses Souvenirs : « Nous avions tous adopté la solution de facilité : nous nous taisions, espérant que ce serait le voisin qui serait tué, et pas nous. Nous ne savons même pas lequel d’entre nous, par son silence, participait aux crimes, et lequel simplement sauvait sa peau ». Et de commenter plus généralement : « L’homme s’accroche toujours à la moindre lueur d’espoir, personne ne veut renoncer à ses illusions, et il est très difficile de regarder la vie en face. Voir les choses comme elles sont exige un effort surhumain. Il y a des aveugles volontaires, mais parmi ceux qui ne croient pas l’être, en reste-t-il beaucoup […] qui ne déforment pas quelque peu ce qu’ils voient, pour conserver leurs illusions et leur espoir ? » Nadedja Mandelstam conclut : « Il fallait attendre tout espoir, attendre la mort et ne pas perdre sa dignité d’homme [13] ».

Mais attention, il serait dangereux de suspecter tout espoir humain.

La mystique de l’espérance née des décombres de l’espoir humain n’est pas sans rappeler la mystique de l’amour pur construit sur la haine de soi. Il faut donc prêter attention au sens donné à cette mort de tout espoir humain : de même que l’amour pur requiert une estime de soi, mais purifiée, de même l’espérance théologale requiert un espoir humain mais purifié.

Il est d’ailleurs significatif qu’un champion de l’amour pur comme Fénelon ait pu, un temps, demander que l’amour pur soit purifié de toute espérance : en effet, l’amour pur est parfaitement désintéressé de tout amour de soi et la récompense est un bien pour soi ; or, l’espérance garantit au fidèle que Dieu sera sa récompense. Certes, plus tard, il dira explicitement dans les Articles d’Issy, en 1695, que « l’espérance ne peut jamais cesser, dans aucun chrétien, si parfait qu’il puisse être. Cette espérance peut être désintéressée. Mais on attend toujours les promesses de Dieu. On les attend, même pour soi, quoique ce ne soit pas par intérêt propre ». Mais, une phrase plus loin, Fénelon ajoute : « Il n’y a point d’âmes qui aient une confiance plus simple, plus fréquente et plus familière, en Dieu leur époux, que celles qui ont passé avec fidélité par les épreuves du désespoir apparent [14] ».

L’espérance nourrit-elle l’égoïsme ? Comme le dit admirablement ce grand théologien moraliste que fut le père Labourdette, « La seule manière dont Dieu puisse être à moi, c’est que je sois à lui [15] ».

Pascal Ide

[1] Pierre Sansot, Du bon usage de la lenteur, Paris, Payot & Rivages poche et Petite Bibliothèque, 2000, p. 96.

[2] Cf. Hésiode, Les travaux et les jours, V, 90-105, éd. et trad. Paul Mazon, Paris, Société d’édition « Les Belles Lettres », 51960, p. 89.

[3] Archimandrite Sophrony, Wisdom from Mount Athos. The Writings of Staretz Silouan 1866-1938, Londres et Oxford, Mowbrays, 1974, p. 12 et aussi 18, 87, 119.

[4] Cf. Vladimir Soloviev, Tri Razgovora, 1900 : Trois entretiens sur la guerre, la morale et la religion. Suivis de la Courte relation sur l’Antéchrist, trad. Eugène Tavernier, Paris, Plon-Nourrit, 1916. Cf., dans le même sens, Alexandre Soljénitsyne, La roue rouge. Récit en segments de durée, trad. Jean-Paul Séméon et al., Paris, Fayard et Seuil, 1983.

[5] Cf. Alexandre Soljénitsyne, L’Archipel du Goulag 1918-1956. Essai d’investigation littéraire, trad., Paris, Seuil, 1974, tome 2, 4ème partie : « L’âme et les barbelés », chap. : « L’élévation de l’âme », avec 1 Co 15,51 en incipit. Cf. aussi, du même, Le pavillon des cancéreux, trad. Alfreda et Michel Aucouturier, Lucile et Georges Nivat, Jean-Paul Sémon, Paris, Le Livre de poche, 1970 ; Le premier cercle cité après ; Le chêne et le veau. Esquisses de la vie littéraire, trad. René Marichal, Paris, Seuil, 1975 ; etc.

[6] Jacques Ellul, L’espérance oubliée, Paris, Gallimard-NRF, 1972, p. 186.

[7] Citée par René Laurentin, Nouvelles dimensions de l’espérance, Paris, Le Cerf, 1972, p. 36.

[8] Sören Kierkegaard, « La persévérance dans l’attente », Dix-huit discours édifiants, IV, 117, in Œuvres complètes, tome 6, trad. Paul-Henri Tisseau et Else-Marie Jacquet-Tisseau, Paris, Éd. de l’Orante, 1979, p. 196.

[9] Un moment, Aragorn dit à Legolas et Gimli, alors que tout semble perdu : il ne faut jamais renoncer, « avec ou sans espoir » (John Ronald Reuel Tolkien, Le Seigneur des anneaux. 2. Les deux tours, L. III, 1).

[10] John Ronald Reuel Tolkien, Le Seigneur des anneaux, trad. Francis Ledoux, coll. « Presses Pocket » n° 2657 à 2659, Paris, Christian Bourgois, 1972-1973, tome 3. Le retour du roi, p. 268-269.

[11] Appendice A, I.

[12] Marie-Dominique Molinié, Le combat de Jacob. Peut-on vivre avec Dieu ? Peut-on vivre sans Dieu ?, Paris, Le Cerf, 1967, p. 38.

[13] Nadedja Mandelstam, Contre tout espoir. Souvenirs, Paris, Gallimard-NRF, 1972, tome 1, p. 108 et 61.

[14] Fénelon, Le gnostique de saint Clément d’Alexandrie. Opuscule inédit de Fénelon, éd. Paul Dudon, Paris, Beauschesne, 1930, p. 292. Cité par Jacques Le Brun, Le Pur Amour de Platon à Lacan, coll. « La librairie du xxie siècle », Paris, Seuil, 2002, p. 174.

[15] Père Marie-Michel Labourdette, Cours de théologie morale. L’espérance, Studium des Frères prêcheurs de Toulouse, 1959-1960.

27.6.2024
 

Les commentaires sont fermés.