Donnant un cours sur les blessures de l’intelligence, je me suis fait un devoir de lire un ouvrage fameux dont le sous-titre révèle l’objet : Les lois fondamentales de la stupidité humaine. Je pensais que cet objet allait être pénible. Je ne m’attendais pas que ce fût sa lecture. Exposons brièvement l’ouvrage de Carlo Cipolla (1), avant de l’évaluer tout aussi brièvement (2).
1) Exposé
Carlo Cipolla (1922-2000) était professeur d’histoire de l’économie à l’École normale supérieur de Pise et à l’université de Berkeley. En 1976, il écrivit un ouvrage en anglais sur la stupidité humaine et le fit publier en édition limitée et numérotée [1]. Il n’accepta d’en publier la version italienne qu’en 1988 dans le cadre d’un livre qui contenait un autre essai d’histoire médiévale [2]. Devenu contre toute attente un best-seller international, le premier livre seul fut édité en anglais uniquement après sa mort dans une maison grand public [3]. Un an plus tard, cette version anglaise est traduite en français aux Presses universitaires de France et, dix ans plus tard, en est à son quatorzième tirage [4]. Le succès de l’essai est tel qu’il a suscité des suites [5]… Que contient cet étrange phénomène de librairie ?
La thèse du livre est à la fois factuelle, en l’occurrence, sociologique, donc théorique, et pratique (en l’occurrence, cherche à mettre en garde contre ce qu’énonce la première thèse). L’affirmation théorique est la suivante : l’humanité contient un nombre incompressible de personnes stupides. Mais comme l’auteur « ne saurait en aucun cas être taxé de cynisme ou de défaitisme », il fait « un effort constructif visant à détecter […] et peut-être à neutraliser l’une des plus puissantes forces obscures […] de l’humanité [6] ». D’où la démarche quasi-médicale – la thérapeutique en moins.
Cette double thèse se déploie dans cinq lois fondamentales qui donnent au livre sa structure. Nous nous contenterons de les égrener en les illustrant brièvement – non sans déjà évoquer quelques observations critiques tant le manque de rigueur de l’exposé y oblige.
a) Première loi fondamentale
Elle porte sur l’existence même des personnes stupides : « Chacun sous-estime toujours inévitablement le nombre d’individus stupides existant dans le monde [7] ». La conséquence, inattendue, de ce principe est que l’on ne peut donner le pourcentage des individus dits stupides : « toute estimation chiffrée serait en deçà de la réalité [8] ». Aussi Cipolla se contente-t-il de désigner ce chiffre par le symbole grec s.
On s’attend à ce que l’auteur donne une définition du terme clé et avance un argument en sa faveur. Nous ne trouvons ni l’un ni l’autre, hors une parole de l’Ancien Testament dont il ne donne pas la référence : « Stultorum infinitus est numerus [9] » (Qo 1,15. Vulgate). Ce que la Bible de Lemaîtstre de Sacy (1701) traduit ainsi : « Le nombre des insensés est infini ».
En fait, plus loin, quand il aura enfin donné sa définition de la stupidité, Cippola avancera une donnée factuelle (ou prétendue telle) :
« Notre quotidien est surtout fait d’invidents qui nous font perdre de l’argent, et/ou du temps, et/ou de l’énergie, et/ou notre appétit, notre gaieté et notre santé, en raison de l’action improbable d’une créature ridicule qui n’a rien à gagner et quie ne gagne effectivement rien à nous causer de l’embarras, des difficultés ou du mal [10] ».
b) Deuxième loi fondamentale
Cette deuxième loi porte sur la cause de la stupidité : « La probabilité que tel individu soit stupide est indépendante des autres caractéristiques de cet individu [11] ». La formulation n’est pas limpide. Elle vient de ce que l’auteur peine à dire explicitement sa conviction. Certes, il la formule clairement : « j’ai la ferme convition que les uns sont stupides et les autres non, et que la différence dépend de la nature et non de facteurs culturels [12] ». Mais aussitôt, il la rature tant il craint de passer pour un « réactionnaire » essentialiste et innéiste, pour qui la nature est ici fondée sur le « génétique » et qui tente « de réintroduire subrepticement une discrimination de classe ou de race [13] » – ce qui n’est pas le cas. Quoi qu’il en soit, on doit donc comprendre que ce que la loi appelle les « autres caractéristiques » sont les caractéristiques culturelles, donc acquises, versus les données de nature.
L’auteur avance un argument. « La population composite d’une université » se subdivise « en cinq groupes principaux : les travailleurs en col bleu, les employés en col blanc, les étudiants, l’administration et les enseignants [14] ». Or, Cippola a observé que chacun des groupes obéit à la première loi, c’est-à-dire contient un pourcentage conséquent de personnes stupides. Puisque leurs différences relèvent de facteurs culturels, cette communauté dans la stupidité relève donc de facteurs naturels. Ces observations peuvent même s’étendre à « une authentique élite : les lauréats du prix Nobel [15] » et aux hommes occupant une « position de pouvoir et d’éminence » dans la société comme « les chefs d’État » et dans « l’Église » comme ses « hauts dignitaires [16] ».
c) Troisième loi fondamentale
Cette loi porte (enfin !) sur la nature de la stupidité. On se demande pourquoi elle n’a pas été énoncée en deuxième place, la première étant nécessairement préalable, puisque l’existence précède l’essence : un objet ne peut être étudié s’il n’existe pas.
1’) Principe
Pour être énoncée, cette loi suppose une répartition de l’humanité, en l’occurrence une quadripartition [17]. Celle-ci croise deux principes. Le premier est anthropologique : nous entretenons tous une relation à soi ou à l’autre. Le second est éthique, précisément (mais implicitement) fondé sur une éthique pragmatiste qui mesure toute relation au gain ou à son contraire, la perte. Dès lors, nos actions présentent quatre résultats distincts :
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Gain pour soi |
Perte pour soi |
Gain pour l’autre |
1. Celui qui accomplit une action bénéfique pour lui et pour l’autre |
2. Celui qui accomplit une action bénéfique pour l’autre, mais pas pour lui |
Perte pour l’autre |
3. Celui qui accomplit une action bénéfique pour lui mais pas pour l’autre |
4. Celui qui accomplit une action qui n’est bénéfique ni pour lui ni pour l’autre |
2’) Application
Nous sommes désormais à même d’énoncer la troisième loi : « Est stupide celui qui entraîne une perte pour un autre individu ou pour un groupe d’autres individus, tout en n’en tirant lui-même aucun bénéfice et en s’infligeant éventuellement des pertes [18] ». La stupidité correspond donc à la quatrième case (4.). Mais quel nom donner aux trois autres cases – auxquelles nous ajoutons la quatrième ?
- Celui qui accomplit une action qui est un gain pour lui et pour l’autre est un « être intelligent ».
- Celui qui accomplit une action qui est un gain pour l’autre et une perte pour lui est un « crétin ».
- Celui qui accomplit une action qui est un gain pour lui et une perte pour l’autre est un « brigand ».
- Celui qui accomplit une action qui est une perte pour lui et pour l’autre est « stupide [19]».
Dès lors, nous pouvons compléter le tableau :
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Gain pour soi |
Perte pour soi |
Gain pour l’autre |
1. L’individu intelligent |
2. Le crétin |
Perte pour l’autre |
3. Le brigand |
4. Le stupide |
d) Quatrième loi fondamentale
Les deux dernières lois ne sont plus diagnostiques, mais pronostiques (et, dans ce sens, ouvrent à une possible thérapeutique préventive). Elles mesurent le potentiel de nuisance des personnes stupides, soit absolument, soit relativement.
Ici aussi, cette loi n’est compréhensible que si elle est précédée par une détermination.
1’) Principe
La personne stupide ne peut exercer sa puissance de nuisance ou de destructivité que parce qu’elle peut occuper un poste de puissance d’où elle émet son sombre rayonnement. Or, elle peut atteindre cette place pour deux raisons : la première individuelle, la seconde, systémique.
La première est lié à sa place sociopolitique. Se fondant sur sa connaissance de l’histoire, Cippola distingue l’ère préindustrielle de l’ère industrielle. Dans le premier cadre, deux causes « favorisaient la nomination régulière d’individus stupides à des positions de pouvoir » : politiques, « la classe et la caste » et religieuse. Dans le second cadre où les structures sociopolitiques verticales et l’influence de la religion s’affaissent, c’est l’élection qui offre « à tous [les individus stupides] une occasion formidable de nuire à tous les autres sans rien y gagner », et donc à maintenir la fraction s parmi les individus au pouvoir [20] ».
L’on pourrait objecter que le mal n’est pas si puissant qu’on ne puisse s’opposer à lui. Notamment, du point de vue politique qui est celui de la précédente argumentation, la société civile s’est dotée d’organes qui lui donnent de s’opposer à ce qui lui nuit : c’est ainsi que, si limité soit-il, le système de répression policier et judiciaire combat efficacement les bandits.
Nous répondrons qu’il faut donc expliquer la prolifération des stupides par un autre mécanisme. Autant la première raison est monofactorielle et perficiens, autant la seconde est systémique et disponens. Elle concerne les autres catégories d’humanité. La nuisance est proportionnelle à l’ignorance de cette nuisance : le mal est d’autant plus efficace qu’il n’est pas reconnu. Or, n’est compris et reconnu que ce qui est conforme à la raison. « Les individus raisonnables ont du mal à imaginer et à comprendre les comportements déraisonnables [21] ». Mais, si l’action du brigand est immorale, elle n’est pas irrationnelle. Aussi est-il possible de lutter contre lui. En revanche, il n’en est pas de même de la personne stupide : il « vous harcèle sans raisons », puisqu’il n’en tire aucun avantage pour vous et pour lui, ni raison, puisque son comportement est « erratique [22] ». Ne pouvant « organiser aucune défense rationnelle » contre lui, nous ne pouvons donc que le laisser proliférer. Et Cippola de citer Schiller : « Cotnre la stupidité les dieux même luttent en vain [23] ».
2’) Application
De cette seconde cause, l’on peut tirer la loi suivante : « les [personnes] non stupides sous-estiment toujours la puissance destructrice des [personnes] stupides. En particulier, les [personnes] non stupides oublient sans cesse qu’en tous temps, en tous lieux et dans toutes les circonstances, traiter [c’est-à-dire conclure un marché] ou s’associer avec des personnes stupides se révèle immanquablement être une erreur coûteuse [24] ».
Une simple induction l’atteste : ni les crétins, ni les bandits, ni les intelligents ne savent « reconnaître la puissance destructrice propre à la stupidité [25] ».
e) Cinquième loi fondamentale
Cette dernière loi concerne aussi le pronostic, c’est-à-dire la dangerosité ou la toxicité du mal, mais du point de vue relatif, c’est-à-dire comparativement aux trois autres catégories de l’humanité : « L’individu stupide est le type d’individu le plus dangereux [26] ». Et puisque nous avons vu que, dans le reste de l’humanité se trouvent les bandits, il faut en tirer cette conséquence contre-intuitive : « L’individu stupide est plus dangereux que le bandit [27] ». Ce qui est plutôt évident pour la personne crétine ou intelligente, ne l’est pas pour le voyou. Cippola l’explique par un raisonnement quasi-quantitatif. Analysé en termes seulement pragmatiques, « le résultat de l’action d’un parfait bandit […] est purement et simplement un transfert de fortune et/ou de bien-être », autrement dit conservent les biens en se contentant de changer de propriétaires. En regard, toujours selon cette perspective mathématique, les gens stupides détruisent les biens purement et simplement. Pour prendre un exemple que ne donne pas l’auteur, l’ours de la fable de La Fontaine détruit la tête de son ami l’amateur de jardins en voulant détruire la mouche qui s’est posée sur elle alors qu’il dormait. La morale n’est-elle pas :
« Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami
Mieux vaudrait un sage ennemi [28] » ?
Si vous remplacer l’aimable « ignorant » par le véridique « stupide » et « ennemi » par « bandit », le fabuliste a tout dit de cette dernière loi.
Pour finir, l’historien ajoute une précision qui pourrait être une réponse à l’objection selon laquelle « le nombre d’individus stupides dans une société sur le déclin est plus grand que dans une société en plein essor » – ce qui contredirait la première loi. Il répond que la différence ne concerne par le « pourcentage de membres stupides » qui est toujours le « même », mais, dans une « société moins performante », le plus grand laisser-faire des autres individus vis-à-vis des stupides et le changement de leur composition (inventant des catégories interméidaires, notre auteur affirme que les populations de bandits et crétins à tendance stupide croissent) [29].
2) Évaluation
Inclure l’auteur de l’ouvrage dans sa typologie, plus, dans l’objet même de l’ouvrage ne serait pas seulement outrageant et courrait le risque de retourner la critique contre le détracteur dudit livre, mais inefficace, voire non-réfutable. Sans être exhaustive, ma critique est quintuple.
a) Un défaut de méthode
L’auteur postule que le stupide existe. Or, cette affirmation n’est pas évidente. Elle requiert donc d’être argumentée. D’abord, il est significatif que la première loi présuppose son existence pour se centrer sur son seul pourcentage toujours plus important que toute prédiction. Par ailleurs, introduire un concept nouveau demande de l’induire. Or, jamais il n’analyse un exemple suffisamment concret pour qu’on puisse identifier la personne stupide. Même l’exemple de l’ours que j’ai intentionnellement donné correspond à un individu qui jamais ne pourrait rentrer dans les plus hautes sphères d’intelligence : ici, stupidité relève purement et simplement de l’imbécilité au sens psychiatrique du terme.
Ensuite, l’auteur fait appel à des observations qu’il aurait faites, notamment dans des milieux universitaires. Or, cet argument prétendument factuel relève de la seule observation de l’auteur qui, bien qu’universitaire, n’indique nullement la méthode utilisée, l’échantillonnage, la formalisation, etc. D’ailleurs, si on lui demandait, il ne manquerait pas de rétorquer ce qu’a observé sa première loi : il est débordé par le phénomène observé. Enfin, sans protocole, une telle observation peut toujours sombrer dans le biais de confirmation – et les autres critiques en confirmeront la présence.
b) La confusion entre le psychologique et l’éthique
Les critères à partir desquels Cippola répartit les quatre populations en fonction des gains et des pertes. Or, si le calcul de ceux-ci fait appel à l’intelligence, l’action qui se fonde sur ces motivations est causée par la volonté, donc relève de l’éthique. D’ailleurs, la morale à laquelle l’auteur fait implicitement allusion, est bien connue : c’est l’utilitarisme (qui est une forme de conséquentialisme). C’est ainsi
Il est révélateur que, le contexte l’atteste, la citation du livre de l’Ecclésiaste ne parle pas des personnes stupides, mais des personnes pécheresses, des pervertis ou des impies. Le même verset, toujours traduit par Lemaître de Sacy, commence ainsi : « Les âmes perverties se corrigent difficilement ». Or, le péché est une faute éthique. Donc, pour l’Écriture, la catégorie de stupide est morale. D’ailleurs, la parole fameuse du psaume qui ouvre le Proslogion de saint Anselme et légitime l’argument que Kant qualifiera d’« ontologique » parle de l’insensé : « L’insensé dit dans son cœur : il n’y a pas de Dieu » (Ps 14,1). Une nouvelle fois, le stupide biblique est d’abord un perverti éthique.
c) L’arrogance
Il serait intéressant d’enquêter sur le sentiment qu’éprouve le lecteur au terme de cet opuscule. Il serait aussi révélateur de s’interroger sur les représentations qui défilent pendant la lecture : le lecteur s’est-il interrogé sur d’éventuels candidats à la stupidité ? A-t-il vu défiler spontanément certains visages ? Or, est-il possible de taxer l’autre de sottise sans adopter une posture de surplomb ?
Imaginons que la personne qui lit se demande si elle ne doit pas s’inclure dans les personnes stupides. Mais, dès cette reconnaissance humble, elle s’en excepte. Mais le stupide l’est congénitalement. Par conséquent, celui qui taxe l’autre de stupide est coupable d’orgueil ou d’arrogance.
d) L’amertume
Plus que la suffisance ou l’outrecuidance, ne doit-on pas soupçonner l’amertume ? Celui qui lit ce livre avec jouissance et complaisance, en s’imaginant tenir ce discours à telle ou telle personne ou catégorie de personnes, ne nourrit-il pas secrètement une colère démesurée et chronique, autrement dit une amertume ? Or, les deux qualités du cœur du Christ – « doux et humble » (Mt 11,29) – vont toujours de concert. Donc, le ressentiment qui alimente l’accusation de sottise, ne va jamais sans superbe.
Ajoutons qu’orgueil et rancœur font le lit de la désespérance. De plus, naturaliser la stupidité – hors les cas neuropsychiatriques –, c’est la figer. Or, « la charité espère tout » (1 Co 13,7). Donc, la catégorisation de stupidité est profondément contraire non seulement à la vérité, mais à la charité.
e) L’irréfutabilité
Soit le lecteur affirme l’existence de ce pourcentage de personnes stupides, et il confirme la thèse. Soit il la refuse et il pourra aussi être taxé de stupides. Mais une proposition non-falsifiable n’est pas scientifique (même si l’on n’adhère pas à tout ce qu’affirme Popper, l’on peut concéder que son critère constitue le degré zéro de scientificité) ; plus encore, elle est toute-puissante.
« Ce livre – dit l’éditeur à son lecteur – s’adresse non aux gens stupides, mais à ceux qui ont parfois affaire à ces gens [30] ». Pourtant, nous avons vu que la proportion de personnes stupides existe dans toutes les tranches de la population. Comment est-il possible que cette loi soit réfutée pour le lectorat de l’ouvrage ?
Enfin, bien évidemment, une personne qui traiterait l’autre de stupide aurait toute les chances de s’entendre, tôt ou tard, accuser de la même tare. Nous sommes toujours le stupide de l’autre. Or, en se symétrisant, l’accusation s’annule.
Pascal Ide
[1] Carlo M. Cipolla, The Basic Laws of Human Stupidity, Mad Millers [Meuniers Fous], 1976.
[2] Id., Allegro ma non troppo. Les lois fondamentales de la stupidité humaine, trad. Françoise Liffran, Paris, Balland, 1992.
[3] Id., The Basic Laws of Human Stupidity, Bologna, Società editrice Il Mulino, 1988.
[4] Id., Les lois fondamentales de la stupidité humaine, trad. Lauret Bury, Paris, p.u.f., 2012.
[5] Cf., par exemple, le livre – dont le ton supérieur est encore plus insupportable que celui de son modèle – du polytechnicien Philippe Bonnamy, La stupidité humaine. Des lois fondamentales de Cipolla à la relativité générale : autant en rire !, Paris, BoD-Books on demand, 2019. Le livre ne se contente pas d’entériner les lois de Cipolla, mais lui en ajoute une sixième – « Plus un pays bénéficie des bienfaits de la Providence et plus ses habitants sont stupides » (p. 45. Cf. chap 5) – et naturalise ces lois en les corrélant à la physique relativiste et quantique.
[6] Ibid., p. 14.
[7] Ibid., p. 17.
[8] Ibid., p. 18.
[9] Ibid., p. 17, note 1.
[10] Ibid., p. 35. La suite affirme, ce qui concerne la cause que cernera la deuxième loi. « Personne ne sait, ne comprend ni ne peut expliquer pourquoi cette créature ridicule agit ainsi. En réalité, il n’y a pas d’explication ou, mieux encore, il n’y a qu’un eseule explication : l’individu en question est stupide ».
[11] Ibid., p. 22.
[12] Ibid., p. 23.
[13] Ibid., p. 24.
[14] Ibid., p. 22.
[15] Ibid., p. 22.
[16] Ibid., p. 45 et 46.
[17] Cf. chap. 3 : « Intermède technique ».
[18] Ibid., p. 34.
[19] Ibid., p. 34.
[20] Ibid., p. 46.
[21] Ibid., p. 49.
[22] Ibid., p. 50.
[23] Cité Ibid., p. 51.
[24] Ibid., p. 56.
[25] Ibid., p. 55.
[26] Ibid., p. 59.
[27] Ibid.
[28] Jean de La Fontaine, L’ours et l’amateur de jardins, Livre VIII, fable 10.
[29] Les lois fondamentales de la stupidité humaine, p. 62.
[30] Les lois fondamentales de la stupidité humaine, p. 9.