D’autres articles se sont attachés à montrer les conceptions actuelles du corps humain et le juste regard, humain et chrétien, sur celui-ci. Cet article, plus pratique, se présentera sous forme d’un certain nombre de conseils, éventuellement précédés ou accompagnés de quelques considérations qui en atténuent le côté involontairement moralisant et en livrent le sens.
Une juste relation à son corps comporte trois volets : nous recevons notre corps (1) pour en prendre soin (2), et le donner (3).
1) Recevoir son corps :
Comment recevoir ce corps qui est le nôtre ? Comment passer du « J’ai un corps » à « Je suis un corps » (même si je suis aussi une âme spirituelle) ?
– La réception du corps se fait en trois temps, successifs : l’accueillir (prendre conscience que le corps prend de la place dans nos occupations et nos préoccupations, mais pas toute la place) ; l’accepter (par exemple la présence de rides) ; l’aimer : saint Thomas d’Aquin fait de l’amour du corps l’un des objectifs de la charité ; certaines survalorisations et obsessions de son apparence corporelle sont des fautes contre la charité ; certains jugements, des actes d’autodestruction de son corps le sont aussi. Moins je m’aime, moins je m’occupe de mon corps ; et vice versa. Mais on peut mettre en place un cercle vertueux : en prenant soin de son corps, on apprend à le chérir de plus en plus.
– Recevoir son corps c’est accepter sa finitude qui est triple : le corps s’inscrit dans une histoire (il y a des âges du corps, comme il y a des âges de la vie : la femme, plus que l’homme, le sait) ; il est en relation avec l’autre (par exemple nous ne pouvons négliger toute mode) ; il n’est pas tout-puissant. Une histoire vraie fera comprendre ce dernier point. Une jeune femme marchait sur un mur très étroit, à cinq mètres au-dessus du sol, convaincue qu’il ne pouvait rien lui arriver (cette confusion entre le désir et la réalité constitue la toute-puissance). Elle tomba et, par chance, ce fut seulement l’un de ses talons qui prit ; elle s’en tira tout de même avec une invalidité permanente qui lui rend maintenant la marche prolongée douloureuse. Durant sa convalescence, elle prit conscience qu’avant l’accident, elle considérait son corps comme négligeable. Désormais, elle ne pouvait plus faire n’importe quoi : son corps lui était donné, confié par Dieu. D’ailleurs, dans cette prise de conscience est aussi né, comme en réponse, le désir de se donner totalement dans une vocation consacrée.
– Ce qui est vrai de mon corps (le corps-je) l’est aussi du corps de l’autre (le corps-tu : est-ce que je me compare en permanence ?) et du corps en général (corps-il : quel discours est-ce que je tiens sur lui ? inversement ne jamais en parler est un aveu : les non-dits sont souvent des interdits). Ma manière de vivre le corps-tu et le corps-il décide de ma façon de recevoir le corps-je.
– La réception du corps se décline aussi selon mes différentes capacités d’accueil : la pensée (écoutez-vous en train de vous parler à vous-même : surprenez-vous à vous déjuger, à comparer, à mépriser votre corps ou celui d’autrui) et l’imagination (comment est-ce que vous vous représentez votre corps ?), le regard (regardez-vous votre visage dans la glace ? savez-vous accueillir le corps de l’autre sans le réduire à un jugement, une comparaison, votre désir ?), la parole (savez-vous accueillir systématiquement l’autre qui fait un effort vestimentaire, est allé chez le coiffeur, par un mot d’accueil ?), le geste.
– Enfin, recevoir son corps fait appel à des moyens personnels (quelle place – entre le trop peu et le trop – mon corps prend-il dans mes résolutions ?), amicaux (une femme enceinte n’a appris à accepter ce qu’elle prenait pour une indécente boursouflure au regard des canons mincissimes actuels que par le regard constamment positif et gratifiant de son mari), psychologiques (certaines éducations nous ont tellement portés à mépriser ou simplement à ignorer le corps qu’une thérapie peut grandement aider à cette réconciliation) et spirituels. Le chrétien trouve dans l’Incarnation la plus belle raison d’aimer son corps. Thérèse de l’Enfant-Jésus confiait à sa sœur Céline : « Toujours mon corps m’a gênée, je ne me trouvais pas à l’aise dedans… toute petite même, j’en avais honte. » Mais son attitude changea grâce à son amour du Christ : « Elle ne se consola d’en avoir un [corps] qu’en pensant à Notre Seigneur qui a bien voulu se faire homme comme nous [1]. »
– A la juste réception de son corps s’opposent, grosso modo, trois attitudes fausses : la haine (qui peut aller jusqu’à la violence destructrice), l’indifférence (« je ne pense jamais à mon corps », « je n’ai pas le temps de faire du sport, de me faire belle », etc.) et l’idolâtrie (qui oublie que le corps est fait non pas pour soi mais pour être donné).
2) Prendre soin de son corps :
Une chose est d’accueillir son corps, autre chose est d’en prendre soin. Une règle d’or commande tout ce qui va être dit : le corps est un trésor à gérer au long terme. C’est à trente-cinq ans que l’on prépare sa vieillesse. « Celui qui ne prend pas le temps de prendre soin de son corps, devra prendre le temps d’être malade », disait un médecin anglais. Dans Toute personne est une histoire sacrée, Jean Vanier donne humblement son propre exemple : « En 1976, je suis tombé malade et j’ai dû passer deux mois à l’hôpital. Mon corps criait car je l’avais maltraité ; je ne lui avais pas donné le repos et la nourriture dont il avait besoin. Cela m’a servi de leçon. Après la maladie, j’ai retrouvé un meilleur équilibre humain et un meilleur rythme de vie [2]. »
Le soin du corps comporte trois volets : réceptif (repos), actif (sport) et passif (maladie). Ce cahier traite ailleurs de l’alimentation.
a) Se reposer :
– S’arrêter régulièrement :
Le docteur Vittoz (dont parle ce cahier) a montré, de manière définitive, que le cerveau humain (donc tout le corps) fonctionne en deux régimes : émissif et réceptif ; or, il ne se repose qu’en cessant d’émettre pour recevoir. Arrêtez-vous régulièrement, par exemple toutes les « une ou deux » heures et laissez venir à vous vos sensations, sans les contraindre (écoutez le monde bruire autour de vous, sentez avec votre dos le dossier de votre fauteuil).
– La sieste :
Nous subissons tous un pic d’hypovigilance entre 13 et 15 heures, que nous ayons ou non pris un bon déjeuner. L’idéal serait donc de faire une sieste. Si vous le pouvez, n’hésitez pas, sachant que la durée idéale est de 15 à 20 minutes.
– Le sommeil nocturne :
On estime qu’une personne sur trois (29 % précisément) dort mal, le plus souvent par insomnie. On croit souvent que la cause est psychologique, liée à une anxiété. Pourtant dans un grand nombre de cas, la cause n’est pas un problème affectif ou social. Les insomnies ont des causes physiques : causes respiratoires, cardiaques, rhumatologiques (à cause des douleurs). Un trouble chronique du sommeil justifie donc une consultation.
Restons-en à ce qui est à notre portée. Les études montrent aussi que la durée moyenne de sommeil des adultes français est de 7 h 15 l’été et 7 h 45 l’hiver (la différence tient à l’ensoleillement, donc à la lumière). Les gros dormeurs et les petits dormeurs sont plutôt rares : 0,5 % de la population a besoin de plus de 11 heures et le même pourcentage de moins de 5 heures. La majorité des personnes a besoin de dormir entre 7 et 8 heures par jour.
On peut amputer son sommeil par déni de nos limites. On croit pouvoir grignoter son temps de sommeil. C’est au fond de l’orgueil. Or, on le paye toujours, par exemple en troubles physiques.
Lisez ou relisez la quinzaine de pages consacrées par Charles Péguy à la nuit à la fin du Porche du mystère de la seconde vertu : « Ils gouvernent très bien leurs affaires pendant le jour. Mais ils ne veulent pas m’en confier le gouvernement pendant la nuit [3]. » Saint François de Sales adressait un reproche ferme et doux à Jeanne de Chantal qui retranchait sur son temps de sommeil : « Pourquoi faites-vous cela, ma chère fille ? Non certes, il ne faut pas accabler l’esprit à force de travailler le corps. Je dors fort bien ce qui m’est nécessaire, et je veux que vous en fassiez de même. La lettre ci-jointe vous fut écrite à minuit, mais il y avait longtemps que je n’avais tant veillé [4]. »
b) Faire du sport :
Pourquoi faire du sport ? N’est-ce pas réservé aux athlètes ou aux accros ? « Moi, j’ai plutôt besoin de me retrouver avec des amis. » « Et moi, d’être seul avec un bon livre. »
Il est faux de croire que certains ont une prédisposition pour le sport et d’autres non. Le sport est une nécessité vitale et non un loisir alternatif à d’autres. Il présente notamment trois finalités : interne ou physiologique (l’organisme a besoin d’exercice), externe ou plastique (l’activité physique le modèle) et psychologique : si vous faites du sport, non seulement vous vous sentirez vite mieux, mais votre entourage aussi !
Mais, objectera-t-on, cette obsession du sport n’est-elle pas propre à la société occidentale actuelle ? Justement. Autrefois, l’immense majorité des professions faisait appel au corps, parfois de manière très pénible ; aujourd’hui, nous vivons dans un monde de la direction assistée. Au point que toute résistance de la matière, à commencer par celle de notre corps, est vécue comme une peine, une perte de temps, voire une injustice. En passant des cols bleus aux cols blancs, nous sommes passés d’un corps qui se dépense à un corps qui pense, d’un corps qui sue à un corps qui commande ou, pour parler comme Michel Serres, de Prométhée (le Titan solitaire domestiquant le feu du ciel et travaillant dans les forges) à Hermès (le dieu de la communication et du commerce). Les romans de Jules Verne l’ont prophétisé.
Le sport doit être :
– complet : l’activité sportive fera travailler les systèmes cardiorespiratoire et musculaire (précisément les divers groupes musculaires : bras, jambes, abdominaux, dorsaux, etc.). Pour le premier système, une étude sérieuse conseillait de faire monter son rythme cardiaque, deux ou trois fois par semaine, à une fréquence égale à 180 diminué de son nombre d’années d’âge (p. ex., à 40 ans : 180 – 40, soit 140). Pour le second système, on sait aujourd’hui que le sport comporte deux exercices de base aussi importants l’un que l’autre : le travail (qui contracte les muscles) et le stretching qui les étire. Le respect des deux phases permet d’opérer en douceur. On connaît les sports les plus complets : natation, course à pieds, arts martiaux, bicyclette, danse, etc.
– adapté : à l’âge (un enfant peut faire n’importe quel sport ; ce n’est plus vrai d’une personne âgée), à la physiologie (par exemple à la corpulence), à la finalité, à la motivation, à la psychologie (il peut être bon pour un solitaire de contrarier sa tendance à la solitude en l’invitant à pratiquer des sports d’équipe) ; Le minimum vital est une heure de marche à pieds quotidienne. Konrad Lorenz invitait les propriétaires d’animaux de compagnie à sortir ceux-ci tous les jours et ajoutait que cette habitude était aussi nécessaire pour l’animal que pour le maître.
– régulier : cela signifie d’abord que l’on se fixe un rythme et une durée (par exemple une heure de tennis par semaine, un quart d’heure de gymnastique tous les matins), puis qu’on y reste fidèle. Le flou dans la décision, par exemple de la cadence, reflue toujours, à plus ou moins long terme, sur la décision elle-même.
– progressif : le progrès se fera dans la durée et l’intensité. Il se fera aussi sans à-coup jusqu’à un niveau qui varie selon chacun. Plus qu’avant, dans les salles de sport, il est possible de rencontrer des personnes compétentes capables d’élaborer un programme adapté et de proposer un bilan.
– motivant, sinon plaisant. C’est là où l’aide d’autrui (un groupe d’amis, un club de sport, etc.) est précieuse : elle remplace la motivation qui parfois nous manque.
c) Accueillir la maladie :
Prendre soin, c’est parfois aussi soigner. Aucun corps n’est invulnérable ; nous tombons tous un jour malade. Que faire alors ? La juste attitude à l’égard de la maladie n’est ni le souci hypocondriaque ni le mépris désincarné. Je ne parle pas ici des handicaps ou des maladies chroniques invalidantes, encore moins des pathologies mortelles, mais des affections aiguës.
– Apprivoisez votre maladie. Après le temps, souvent inévitable, de fuite ou de déni, acceptez-la. C’est-à-dire reconnaissez que vous avez besoin de diminuer vos activités, constatez que vous êtes dépendant d’autrui. Cessez de vivre comme si la maladie n’existait pas. Plus vite, vous la reconnaîtrez, plus vite vous guérirez.
– Prenez les moyens (en temps, notamment) de vous soigner. Faites confiance en votre médecin (sauf raison vraiment objective du contraire) et suivez l’ordonnance. Le concile Vatican II est très concret lorsqu’il demande aux religieux (mais cela vaut pour tout homme) : « Qu’ils ne négligent pas non plus les moyens naturels propices à la santé de l’âme et du corps [5]. »
– Croyez à votre guérison. Votre pire ennemi c’est l’imagination négativante : « Je ne guérirai jamais ; plus rien sera comme avant. » Mais votre meilleur ami, c’est l’imagination positive : « Je vis l’instant présent ; je crois qu’il y a, dans mon corps, la capacité de revenir à la santé ; j’ai confiance dans ce médicament. »
– La maladie nous parle de nous, de notre vie : la maladie, c’est le « mal a dit ». Sans tomber dans le « tout-psychologique », n’ayons pas la naïveté, qui n’est qu’un leurre, de croire au « tout-physique ». Toute pathologie naît de l’interaction d’un facteur extérieur (choc, microbe) et d’un terrain fragilisé. Prenons le temps de nous arrêter.
– La maladie n’est pas non plus une parenthèse dans la vie. De même qu’il vaut la peine de prendre le temps de s’interroger sur les raisons de la survenue de ces angines à répétition, de même demandez-vous ce que cet ulcère à l’estomac vous a appris de vous-même, de l’autre.
L’hygiène fait partie de la médecine, mais préventive (Hygie est, avec Panacée, une des deux filles d’Esculape, le dieu de la médecine).
3) Donner son corps :
Ne pas recevoir son corps, c’est se vivre comme un ange ; soigner son corps et ne pas le donner, c’est vivre comme une bête. L’accueil et le soin du corps ne sont pas destinés à eux-mêmes mais au don. Ce don est triple : notre organisme est fait pour la vérité, la bonté et la beauté.
– Un corps vrai :
Certes, le corps ne ment pas. A un croisement, vous demandez à quelqu’un de quel côté il faut tourner ; si la personne vous dit « à droite » et que sa main indique à gauche, il y a neuf chances sur dix qu’il faille tourner à gauche. En ce sens, le corps dit vrai.
Mais le corps doit être éduqué à de mieux en mieux exprimer ce que nous ressentons et vivons. Il est bon de travailler l’expressivité de son corps : sa parole, ses gestes, sa démarche, sa présence. L’anglais a une expression assez terrifiante pour désigner certains intermédiaires chargés de faire passer des messages en réunion : « No person », car on ne les voit pas. Cela est contraire à la vocation du corps. Différents moyens lui apprennent à être expressif : stages de théâtre, d’expression orale, etc.
– Un beau corps :
Je distingue la beauté plastique qui est façonnée de l’extérieur et la beauté grâce qui est l’expression d’une vie, précisément d’un amour. Dans le premier cas, la personne fait le beau pour soi, dans le second, elle se rend belle pour l’autre (par exemple pour son conjoint). Être séduisant n’est pas être séducteur.
Toute personne, homme ou femme, doit consacrer une part réelle de son temps, de son argent et de son énergie, à rendre son corps plus beau. Pour la femme, le maquillage, les eaux de toilette, le parfum, l’épilation, le changement régulier de la garde-robe font partie de ces moyens qui n’ont rien de superflu.
De ce point de vue, ne méprisons pas trop les canons culturels de notre époque, sans pour autant en devenir esclaves. Il importe d’être de son temps. Saint Paul qui demandait d’être Grec avec les Grecs (et en donne l’exemple en Actes 17) rejoint l’intuition des psychologues de Palo Alto selon laquelle on n’apprivoise quelqu’un qu’en parlant sa langue ; et cette langue est aussi corporelle.
Ayez l’humilité de demander conseil : contrairement à ce que l’on croit parfois, le sens esthétique n’est pas inné ; il s’acquiert au sein de sa famille et de personnes qui ont du goût et savent le transmettre.
– Un corps bon :
Le corps est fait pour se donner. Voici ce que disait Péguy des pleurs de Marie : « Elle pleurait. Elle fondait. Son cœur se fondait. Son corps se fondait. Elle fondait de bonté. De charité [6]. » Heureux celui qui mourra tout donné au service de ses frères – si cet amour n’est pas une mésestime de soi. Voilà pourquoi, après avoir tant insisté sur le respect de son propre corps, il importe maintenant de souligner le don de celui-ci. Payer de sa personne, c’est parfois, souvent fatigant. Mais cette lassitude, qui était celle du Christ à la fin de ses longues journées, loin d’être anormale ou négative, est le signe de la charité.
Je connais des personnes qui ne sourient pas pour ne pas avoir de ride… Le corps, paradoxalement, ne s’use que si l’on ne s’en sert pas.
– Un corps souriant :
Vérité, bonté et beauté convergent dans le sourire. La plus belle mariée ressemblera à une « immonde meringue » (comme disait un des protagonistes de 4 mariages et 1 enterrement) si elle ne sourit pas.
Je ne résiste pas à l’envie de vous raconter une histoire pour terminer. A la fin d’une conférence que j’avais faite sur le corps humain, une dame d’un certain âge s’approche et me dit : « Il y a quelques jours, mon petit-fils m’a adressé ce que je considère comme le plus beau compliment de ma vie : «Oh, Mamie, tu as les rides dans le bon sens !» » Je me prends à regarder plus attentivement mon interlocutrice dont les rides, circulaires, évoquaient les ondes qu’auraient laissé un caillou tombé au milieu de son visage. Comment cela était-il possible ? Une seule explication : cette femme avait dû passer sa vie à sourire ! Donc à se donner.
Recevons notre corps, soignons-le, pour le donner ; il deviendra partie intégrante de notre personne. L’anglais ne fait-il pas rimer de manière suggestive body et somebody ?
Pascal Ide
[1] S. Thérèse de Lisieux, Œuvres complètes, Paris, Le Cerf, 1992, p. 1064 et p. 502.
[2] Paris, Plon, 1994, p. 184.
[3] Œuvres poétiques complètes, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », Paris, Gallimard, 1957, p. 658. Cf. p. 655 à 670.
[4] 5 mars 1608, Ed. d’Annecy, tome XIII, p. 367.
[5] Décret Perfectæ caritatis, n. 12.
[6] Charles Péguy, Le mystère de la charité de Jeanne d’Arc, in Œuvres poétiques complètes, op. cit., p. 467.