6) Cause efficiente du don
Nous avons vu que la causalité (efficiente) du don n’est pas la libre et gratuite volonté, mais une nécessité, voire une nécessité de nature. Cette obligation étonne beaucoup l’Occidental contemporain. Il vaut la peine de l’approfondir à partir d’une difficulté plus générale.
a) Difficulté
En fait, il faut doublement préciser : le don est nécessaire ou plutôt ambivalent ; l’ambivalence des trois actes est triple. En l’occurrence, le don est à la fois libre et contraint ; il est à la fois gratuit et intéressé ; il est à la fois conscient et inconscient.
Mauss nomme deux ambivalences dans cette phrase : « le caractère volontaire, pour ainsi dire, apparemment libre et gratuit, et cependant contraint et intéressé de ces prestations [1] ». Quant à la troisième ambiguïté, elle n’est pas explicitement formulée, car elle occupe une position « méta » : il s’agit de la conscience qu’ont ces peuples de ces paradoxes : à la fois, ils affirment hors d’eux-mêmes que les modalités du don sont généreuses et gratuites, et ils savent en eux-mêmes, sans jamais le formuler, qu’elles sont obligatoires et intéressées.
Ce mode de transaction est désintéressé : « ce commerce est noble, plein d’étiquette et de générosité et, en tout cas, quand il est fait dans un autre esprit, en vue de gain immédiat, il est l’objet d’un mépris bien accentué [2] ».
De ces trois couples de notions en tension, le plus important, celui que Mauss souligne en priorité est celui de la liberté et de la nécessité. « l’obligation de rendre » est telle qu’elle a pour « sanction […] l’esclavage » – « L’individu qui n’a pu rendre le prêt ou le potlatch perd son rang et même celui d’homme libre [3] » –, voire la guerre – « ces prestations et contre-prestations » sont « au fond rigoureusement obligatoires, à [sous] peine de guerre privée ou publique [4] » ou le suicide – « le héros » qui a demandé des cadeaux et n’a pas pu, « en une autre séance, rendre avec usure les cadeaux reçus, paie de sa vie ceux qu’il vient de prendre [5] ».
b) Réponse
Comment résoudre ces contradictions ? Mauss fait appel à la distinction implicite de l’apparence et de la réalité, au point que, dans l’Essai, le champ sémantique de l’apparence est presque exclusivement utilisé pour caractériser cette distinction : le don « s’exerce de façon noble, en apparence purement désintéressée et modeste [6] » ; « En apparence, tout au moins, le kula – comme le potlatch nord-ouest américain – consiste à donner [7] » ; dans le passage cité ci-dessus, il parle du « caractère […] apparemment libre et gratuit [8] ».
La profondeur de ces paradoxes est telle qu’elle touche les trois transcendantaux eux-mêmes : le bien (pour la liberté) ; la beauté (pour la gratuité) ; la vérité (pour la connaissance).
7) Cause finale du don
a) Énoncé
Pourquoi ces peuples premiers ont-ils mis en place toute cette dynamique du don, cette circulation obligatoire du donner-recevoir-rendre ? La réponse tient dans un concept : « le fait social total ». Autrement dit, le don est l’acte qui unifie la totalité de la société – et bien au-delà, ainsi que nous le dirons. Il est le geste unique et unifiant.
Par cette réponse, Mauss s’inscrit en parfaite continuité avec Émile Durkheim dont non seulement il était le neveu (Rosine Durkheim, mère de Marcel Mauss, est la sœur d’Émile), mais il se voulait être le fils spirituel. Le sociologue français et fondateur de la sociologie était hanté par une question et une seule : qu’est-ce qui assure la cohésion d’un corps social ? Pour reprendre une catégorie découverte par Mauss, en quoi consiste le hau du groupe ? Pour être héritier, Mauss n’en est pas moins original, puisqu’il applique cette visée centrale à l’anthropologie.
b) Exposé
Le don est un processus d’une telle puissance et d’une telle ampleur qu’il unifie la totalité :
1’) Le don unifie toutes les perspectives de la vie sociale de l’homme
Marcel Mauss l’exprime dans un passage très globalisant et montre que le don par excellence qu’est le potlatch synthétise, intègre pas moins de cinq dimensions (que nous soulignons dans le texte), religieuse, économique, sociopolitique, esthétique et juridique :
« le potlatch […] est religieux, mythologique et shamanistique, puisque les chefs qui s’y engagent y représentent, y incarnent les ancêtres et les dieux, dont ils portent le nom, dont ils dansent des danses et dont les esprits les possèdent. Il est économique et il faut mesurer la valeur, l’importance, les raisons et les effets de ces transactions énormes, même actuellement, quand on les chiffre en valeurs européennes. Le potlatch est aussi un phénomène de morphologie sociale : la réunion des tribus, des clans et des familles, même celle des nations y produit une nervosité, une excitation remarquables : on fraternise et cependant on reste étranger ; on communique et on s’oppose dans un gigantesque commerce et un constant tournoi. Nous passons sur les phénomènes esthétiques qui sont extrêmement nombreux. Enfin, même au point de vue juridique, en plus de ce qu’on a déjà dégagé de la forme de ces contrats et de ce qu’on pourrait appeler l’objet humain du contrat, en plus du statut juridique des contractants (clans, familles, rangs et épousailles), il faut ajouter ceci : les objets matériels des contrats, les choses qui y sont échangées, ont, elles aussi, une vertu spéciale, qui fait qu’on les donne et surtout qu’on les rend [9] ».
Autrement dit, le don fait plus que contenir les différentes dimensions de la vie commune. Il en assure l’intégration.
2’) Le don unifie tous les partenaires de la vie sociale
Nous en avons vu la raison : le don engage beaucoup plus que l’objet ; il implique son origine, le donateur, et le destinataire, le donataire. Mais il faut préciser ici quels sont les participants du don : il s’agit bien sûr de toutes les personnes visibles – familles, clans, tribus – et invisibles – anciens ou ancêtres – ; mais il faut dire plus : sont impliqués aussi tous les vivants visibles – la nature – et invisibles – dieux et esprits tutélaires –.
Mais comprenons bien : la finalité (la fonction) du don est de faire participer tous ces partenaires. C’est ce qu’affirme un passage de l’Essai sur le don :
« Le potlatch produit un effet non seulement sur les hommes qui rivalisent de générosité, non seulement sur les choses qu’ils s’y transmettent ou y consomment, sur les âmes des morts qui y assistent et y prennent part et dont les hommes portent le nom, mais encore sur la nature » et les esprits des morts, les dieux [10] ».
3’) Le don unifie le réel et le possible
Mauss montre qu’il faut envisager une troisième extension. Le don s’applique non seulement aux entités réelles – tous les objets formels (toutes les perspectives) et tous les objets matériels (tous les êtres en relation) –, mais aux entités possibles. En effet, toute chose est donnable, recevable et retournable.
C’est ce que Mauss affirme au terme d’un développement sur les trois obligations, où il généralise avec une étonnante largeur de vue, sur laquelle la reprise métaphysique devra revenir :
« toutes ces institutions n’expriment uniquement qu’un fait, un régime social, une mentalité définie : c’est que tout, nourriture, femmes, enfants, biens, talismans, sol, travail, services, offices sacerdotaux et rangs, est matière à transmission et reddition. Tout va et vient comme s’il y avait échange constant d’une matière spirituelle comprenant choses et hommes, entre les clans et les individus, répartis entre les rangs, les sexes et les générations [11] ».
c) Première difficulté : la fusion ?
Enfin, comment un tel système évite-t-il la fusion ? En introduisant une double altérité. La première est la différence des biens. Si le donataire rendait la chose donnée, il signifierait qu’il ne l’a pas accueillie, donc reçue ; donc, il annulerait le don. L’obligation de rendre se double de deux règles implicites : rendre autre chose et rendre plus. Ainsi,
« le potlatch doit toujours être rendu de façon usuraire et même tout don doit être rendu de façon usuraire. Les taux sont en général de 30 à 100 pour 100 par an. Même si pour un service rendu un sujet reçoit une couverture de son chef, il lui en rendra deux à l’occasion du mariage de la famille du chef, de l’intronisation du fils du chef, etc. [12] ».
La seconde est le délai. Le receveur doit rendre le don plus tard. Inversement et à l’instar du retour à l’identique, un retour immédiat annulerait le don premier. « un repas en commun, une distribution de kava, un talisman qu’on emporte ne peuvent être rendus immédiatement. Le ‘temps’ est nécessaire pour exécuter toute contre-prestation [13] ».
d) Seconde difficulté : une autre finalité ?
Qui dit unité, dit clôture. Or, le complexus du don vise l’unité sociale. Donc, il vise la fermeture et interdit l’innovation. Pourtant, par ailleurs, Mauss affirme que le don « sort la tribu elle-même tout entière du cercle étroit de ses frontières, même de ses intérêts et de ses droits [14] ». Et la nécessité garantit cette circulation. De fait, dans ce « système de droit et d’économie […] se dépensent et se transfèrent constamment des richesses considérables [15] ».
Comment sortir de cette difficulté, plus encore, de cette aporie ? Concrètement, le système de transactions assure-t-il l’unité ou l’innovation ?
Mauss n’affronte pas l’objection. Mais il me semble que son propos contient une distinction implicite entre un niveau plus global (ou total) et un niveau local : du point de vue global, la fonction du don est d’assurer l’unité, donc la préservation ou la conservation du système (justement par la circulation) ; mais, du point de vue local, elle est au contraire d’assurer la circulation, la nouveauté. Donc, une nouvelle fois, nous observons que le don est doué d’une telle puissance d’intégration qu’il peut éclairer et assurer des fonctions apparemment paradoxales.
8) Extension à la société actuelle
a) Exposé
Mauss rêve d’un retour aux sociétés du don. En effet, lorsqu’il rédige son Essai sur le don, l’ethnologue a bien observé que notre monde se caractérise par l’avènement de la marchandisation généralisée : le travail salarié, les biens de consommation, l’achat et la vente, le contrat, etc. Or, cette logique économique du marché est dominée par l’utile, l’intérêt, le juste et la mesure.
En regard, les sociétés archaïques, anciennes ou contemporaines, étudiées dans l’Essai, elles, relèvent d’une logique du don, du désintéressement (au moins apparent), du hors-contrat et de la démesure. Donc, de prime abord, il n’y a pas plus opposé que ces deux types de sociétés, moderne et archaïque : l’économie marchande a définitivement offusqué la logique du don.
Mauss déplore cette opposition et surtout la disparition des valeurs qui caractérisent les sociétés qui font du don le fait social total : la générosité, la réciprocité et la solidarité. Toutefois, il estime aussi que le don demeure présent, mais marginalisé. L’ethnologue devenu prescripteur rêve donc d’un retour à la société du don. Sa conviction est que les sociétés archaïques recèlent un pensable et un praticable disponible pour notre temps.
b) Conséquence : Mauss moraliste ?
Le propre des sciences sociales, qu’il s’agisse de la sociologie ou de l’ethnologie, est de décrire, alors que la morale, elle, a pour objectif de prescrire. On se souvient du mot d’ordre de Durkheim : « décrire les faits sociaux comme des choses ». Or, Mauss n’hésite pas à faire de la société du don un modèle pour notre société régie par la logique marchande. Il semble donc outrepasser son cadre méthodologique.
En fait, il est inutile de défendre Mauss contre lui-même. Dans son introduction, il ne récuse en rien l’objectif moral, voire il le justifie comme un des prolongements de ces études ethnologiques. Plus précisément, il affirme poursuivre « un double » objectif. Le premier est l’étude proprement ethnologique portant sur les sociétés archaïques, passées ou présentes. Son intention, descriptive autant qu’explicative, est de montrer que les transactions humaines y sont toutes et totalement régies par cette loi du don. Mais le second est à la fois actuel et proprement éthique :
« comme nous constaterons que cette morale et cette économie fonctionnent encore dans nos sociétés de façon constante et pour ainsi dire sous-jacente, comme nous croyons avoir ici trouvé un des rocs humains sur lesquels sont bâties nos sociétés, nous pourrons en déduire quelques conclusions morales sur quelques problèmes que posent la crise de notre droit et la crise de notre économie [16] ».
Il vaut la peine de souligner la justification : le don est « un des rocs humains ». Or, l’anthropologie (philosophique) fonde la morale, comme le vrai fonde le bien.
9) Évaluation critique
a) Relecture synchronique
Ainsi, les peuples premiers se sont fortement approchés de la logique du don et de ses différentes lois : le donum originaire ou communication première (le risque de donner) ; la symbolisation dans le don-datum (cadeau) ; la réception constitutive du processus de donation ; le retour comme troisième composant de la dynamique dative ; la communion comme finalité du don ; la structure fluente jusqu’à être fluide des liens humains.
En revanche, ce modèle pèche sur trois points : la gratuité, la liberté et la lucidité (la claire conscience). Et derrière cette triple limite concernant les transcendantaux, nous touchons une limite concernant les catégories : le flux du don entraîne sur son passage la stabilité des personnes ; la relation relativise trop les substances.
Cet enfermement n’est-il pas signifié par le terme mélanésien même de kula ? En effet, même si Malinowski ne le traduit pas, il « veut sans doute dire cercle ». Or, s’il fait circuler (circulus signifie « cercle » en latin), le cercle emprisonne aussi à l’intérieur de sa figure :
« c’est comme si toutes ces tribus, ces expéditions maritimes, ces choses précieuses et ces objets d’usage, ces nourritures et ces fêtes, ces services de toutes sortes, rituels et sexuels, ces hommes et ces femmes, étaient pris dans un cercle [17] ».
b) Relecture historique
L’on pourrait proposer une lecture non pas circulaire et à deux étapes, comme le propose Mauss (société archaïque-société marchande et retour), mais linéaire et à trois étapes.
Au point de départ, les sociétés archaïques valorisent le lien et soulignent le don, non sans les trois limites ou manques que l’on sait : de liberté, de gratuité et de vérité.
Le passage par la modernité, certes, a oublié le don et trop valorisé l’échange marchand. Du moins son mérite est de mieux affirmer l’individualité et la liberté. En étant plus situé, le don en sort aussi purifié et même transfiguré : désormais, il n’est plus contraint et intéressé ; il a pu naître à son essence, libre et gratuite.
Il s’agit donc, non pas de retourner au don archaïque, ce qui est aussi illusoire qu’inefficace, mais d’aller de l’avant et de croiser les apports spécifiques des deux types de société – la solidarité et la générosité d’un côté, la liberté et la gratuité de l’autre –, en vue d’inventer un nouveau modèle social, intégrateur.
De ce point de vue, je consonne avec les conclusions du remarquable ouvrage d’Olivier Masclef qui interroge la tache aveugle de l’édifice maussien (quid du don originaire ?) et le caractère nécessaire du don, non sans se donner (sic !) la liberté, mais seulement en conclusion, de montrer que le retour à « la magie du don archaïque » suggéré par Mauss est une « voie sans issue [18] » et surtout non sans suggérer que, dans la société actuelle, la piste est ouverte pour « une ‘nouvelle’ théorie du don [19] » qui, articulée à la présence « de l’obligatoire, de la contrainte et de l’intérêt [20] », ferait pleinement droit à un don enfin « libre », « désintéressé » et « vrai [21] ».
10) Reprise sous l’angle d’une métaphysique de l’être comme amour
Assurément, Mauss a vu ou entrevu un certain nombre de lois du don :
- La loi de communication. Dans la fin du chapitre 2 déjà cité, nous avons omis cette expression elle aussi suggestive : « on se donne en donnant [22]».
- La loi de symbolisation. Voilà pourquoi, grâce à cette loi de symbolisation, le don de soi n’est pas une immolation du soi : « se donner sans se sacrifier les uns aux autres. C’est là un des secrets permanents de leur sagesse et de leur solidarité », ainsi que l’écrit Mauss dans la conclusion de son Essai [23].
- La loi d’appropriation en lien avec la loi de communication. Nous avons vu que la dynamique du don pouvait assurer les fonctions apparemment contradictoires de la conservation et de l’innovation. Mais, pour lever toute ambiguïté, il serait nécessaire d’affiner les modalités par lesquelles le don assure l’une et l’autre finalité. Or, cette précision requerrait de développer une philosophie du don.
- Le don comme transcendantal. Dans le passage que nous avons cité sur l’extension de la logique de la kula à tout le réel, Mauss s’élevait à une vision abstraite fondée sur l’intuition abyssale selon laquelle tout est au fond communicable. Autrement dit, il prenait conscience que le flux conduit à rendre être et don coextensifs.
Pascal Ide
Bibliographie
a) Bibliographie primaire
Marcel Mauss, « Essai sur le don. Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques », L’Année Sociologique, seconde série, tome I, 1923-1924. Repris dans Sociologie et anthropologie, Paris, p.u.f., 1950. réédité en coll. « Quadrige », p. 145-279 ; réédité isolément avec un sous-titre qui substitue « primitives » à « archaïques », intr. Florence Weber, Paris, p.u.f., 2007. Le texte est téléchargeable en format électronique sur « Les classiques des sciences sociales », Cegep, Chicoutimi.
Dans les notes, l’on trouvera des références à d’autres textes de Mauss, souvent très courts et importants pour compléter le texte fondateur Essai sur le don. Ils sont tous tirés de Marcel Mauss, Œuvres, Paris, Minuit, vol. 3, 1969.
b) Bibliographie secondaire
1’) Présentation systématique
– Marcel Hénaff, Le don des philosophes. Repenser la réciprocité, coll. « L’ordre philosophique », Paris, Seuil, 2012, chap. 1.
– Alvin Gouldner, « The norm of Reciprocity », American Sociological Review, 25 (1960), p. 161-178.
– Claude Lévi-Strauss, Les structures élémentaires de la parenté, Paris, p.u.f., 1949, nouv. éd. revue, La Haye-Paris, Mouton, 1968, chap. 5 : « Le principe de réciprocité ».
– Olivier Masclef, Penser le don avec Marcel Mauss, coll. « Penser avec », Paris, Nouvelle Cité, 2018. Dans un exposé limpide, pédagogique, émaillé de citations de bon aloi, l’auteur nous offre l’exemple rare d’une érudition qui se fait oublier. Tout en analysant de manière systématique le fameux Essai sur le don, ce chercheur et professeur en gestion et management convoque les autres articles, souvent méconnus, sur le sujet. Tout en étant spécialiste du don dans nos sociétés actuelles, il « pense » le don maussien en lui-même, sans le surcharger voire le déformer de ses interprétations.
– Marshall Sahlins, Âge de pierre, âge d’abondance, Paris, Gallimard, 1976, chap. 5 : « De la sociologie de l’échange primitif ».
2’) Évaluation
– Jacques T. Godbout, « L’actualité de l’Essai sur le don », Sociologie et sociétés, 36 (automne 2004) n° 2, p. 177-188. La revue est éditée à Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal.
– http://www.grace-recherche.fr/wp-content/uploads/2014/06/Cahier-du-GRACE-Serie-Don-Echange-Gratuite-EGabellieri-72014-2.pdf
Notes
[1] Essai sur le don, p. 147.
[2] Ibid., p. 202.
[3] Ibid., p. 212.
[4] Ibid., p. 151.
[5] Marcel Mauss, « Sur un texte de Posidonius. Le suicide, contre-prestation suprême », 1925, Mélanges offerts à Charles Andler par ses amis et ses élèves, Istra : Marcel Mauss, Œuvres, vol. 3, p., ici p. 52-57, ici p. 54.
[6] Essai sur le don, p. 176.
[7] Ibid., p. 177.
[8] Ibid., p. 147. Souligné par moi.
[9] Ibid., p. 204-205. Souligné par moi.
[10] Ibid., p. 164-165.
[11] Ibid., p. 164.
[12] Ibid., p. 212.
[13] Ibid., p. 199.
[14] Ibid., p. 187.
[15] Ibid., p. 202.
[16] Ibid., p. 148. Souligné par moi.
[17] Ibid., p. 176. Souligné par moi.
[18] Olivier Masclef, Penser le don avec Marcel Mauss, coll. « Penser avec », Paris, Nouvelle Cité, 2018, p. 127.
[19] Ibid., p. 129.
[20] Ibid., p. 126.
[21] Ibid., p. 125.
[22] Essai sur le don, p. 227.
[23] Ibid., p. 278.