Flammes jumelles. Un nouveau modèle de la rencontre amoureuse 4/4

3) Les croyances sous-jacentes

Considérons enfin tout le système interprétatif dans lequel la théorie des FJ est élaborée.

a) Des croyances qui s’ignorent

Quand on lit un ouvrage sur les FJ, une des expériences les plus étonnantes est celle de la tranquille assurance (pour ne pas dire arrogance) avec laquelle l’auteur expose comme une évidence expérimentale son système explicatif composé d’affirmations qui sont toutes postulées sans jamais être démontrées. Nous en avons déjà donné un exemple ci-dessus en retranscrivant les premières lignes (!) de l’ouvrage de Daisy et Julie Bodin. En voici une autre illustration. Avant d’exposer ce qu’elle entend par FJ, Céline Tesnier propose son cadre interprétatif qu’elle appelle le « cycle de l’âme ». Voici quelques assertions qui, répétons-le, ne sont accompagnées d’aucune démonstration, aucune référence, aucune prise en compte des objections :

 

« L’univers. Il s’agit d’une source d’énergie à vibration très haute qui dépage un rayonnement puissant. […] On parle ainsi de Grand Tout, de l’espace, du Divin, de la Source, de l’Infini, du Monde réel ».

« L’âme. […] L’âme peut être définie comme ce souffle de vie, cette sorte de conscience profonde, d’essence qui nous anime et nous rend uniques. […] L’âme, dans ces représentations mentales, peut apparaître sous forme de flamme ».

« La Terre. Il s’agit d’énergie dite ‘matière’, avec un taux vibratoire beaucoup moins élevé ».

« L’espace quantique. Cet espace est situé entre le plan univers et le plan terrestre, il s’agit en réalité d’une zone de transition énergétique. Cet espace vibratoire est une zone de circulation des particules de lumière, d’ondes vibratoires sans aucune notion d’espace et de temps [1] ».

 

En fait, si l’auteur ne se donne pas la peine d’établir chacun de ces énoncés, c’est parce qu’il font partie d’un référentiel commun à tout le lectorat, une sorte de vulgate admise par toute une communauté. Quoi qu’il en soit, elle présente trois caractéristiques.

Primo, n’étant pas démontrée et étant partagée, cette vision ne relève pas du savoir ni même de l’opinion, mais de la croyance. En effet, celle-ci se caractérise notamment par l’appel à l’argument d’autorité. C’est ainsi que, dans un passage qui sera cité ci-dessous, Marie Sahuguède dit s’inspirer d’ouvrages n’estime même pas nécessaire de citer, tant ils semblent faire partie du fond des auctoritates connues et reconnues : celui de Luc Bodin sur l’âme énergétique et celui d’Anne Guivaudan sur le choix que l’âme fait de ses parents ou de son histoire [2].

Secundo, l’on peut typer de manière plus précise le contenu de cette croyance. En creux, elle présente la particularité de se refuser à toute prétention dogmatique et à toute appartenance religieuse. Dans le même passage que celui que nous venons de citer, l’auteur affirme : « Chacun reste libre bien sûr de créer ses propres images […]. Je privilégie une transmission sans connotation religieuse, chacun étant libre de ses choix et de ses croyances spirituelles [3] ». Nous lirons plus bas un auteur débuter son exposé par une précaution (qui semble plus oratoire que prudentielle) : « Si l’on croit en la vie après la mort et la réincarnation vie après vie [4] ». Un signe de cet anti-dogmatisme se rencontre dans les grandes variations entre les exposés de la théorie des FJ. Si l’essentiel est commun et correspond à ce que nous développons ici, chaque auteur croise ce PPCM avec ses propres expériences, compétences et convictions. Par exemple, formée à l’analyse transactionnelle, Cécile Cloulas fait volontiers appel à ce jeu de rôles particulier qu’est le triangle de Karpman [5]. Pourtant, comment ne pas noter la tension, sinon la contradiction avec le premier point ? Le dogmatisme évacué par la porte rentre par la fenêtre au triple titre de l’argument d’autorité (le plus faible de tous en matière rationnelle, ne cesse de répéter saint Thomas d’Aquin !), des postulats indémontrés et de la communauté de « croyants » qui se cooptent en partageant ses lectures.

b) Un système néo-stoïcien

Tertio, considérons enfin en plein le contenu. Le jugement ou discernement se doit d’être nuancé. Tout d’abord, cette vision s’apparente beaucoup à ce courant antique (grec et latin) de philosophie qu’est le stoïcisme. De fait, on la croise dans la presque totalité des ouvrages appartenant à la mouvance New Age. Elle se notifie par quatre traits : le monisme qui lisse la double différence d’une part, entre le cosmos et Dieu, d’autre part, entre l’âme et le corps ; donc, le matérialisme ; l’essence vibratoire, donc subtile (le pneuma), de toute réalité matérielle ; le déterminisme (ou fatalisme, c’est-à-dire l’affirmation d’un destin, ici le karma). Or, la cosmologie du Portique partage ces traits [6].

Ce n’est pas le lieu de discuter ce néo-stoïcisme, qui est trop unilatéralement diaboliser. S’il est nécessaire de s’opposer à sa vision moniste, matérialiste et détermiste, il me paraît souhaitable d’introduire un discernement nuancé à l’égard de sa vision énergétique [7] et ondulatoire [8], donc pneumatique [9].

c) Une interprétation néo-gnostique

Ensuite, à cette influence stoïcienne et donc à l’élaboration de ce système néo-stoïcien se joint une autre influence, encore beaucoup plus discutable, d’ordre gnostique. En effet, la gnose proposait un grand récit de chute des âmes dans la matière et de remontée vers le Plérôme. Or, il est fréquent que les théories des FJ adoptent (à leur insu) le même schéma dramatique. C’est ainsi que Céline Tesnier décrit un cycle terrestre de l’âme en trois étapes :

 

  1. « L’incarnation. Il s’agit du processus vibratoire au cours duquel les particules de lumière diminuent leur vitesse de déplacement, ce qui se traduit par une forte baisse du taux vibratoire de l’âme. Celle-ci va alors pouvoir se matérialiser, se concrétiser dans la matière. Les particulies de lumières se regroupent sous forme d’un corps physique : le corps humain.
  2. « Le chemin de vie. Chaque vie terrestre est ponctuée d’épreuves, sources d’apprentissage pour l’âme, qui la conduisent au fur et à mesure à élever son taux vibratoire. […]
  3. « La mort. Lorsque l’âme a expérimenté toutes les épreuves qui jalonnent son chemin de vie, qu’elle a évolué et augmenté son taux vibratoire, le cycle terrestre s’achève. Si, au contraire, elle ne comprend pas et subit de façon trop volente l’expérience terrestre, l’âme peut également rejoindre à nouveau le plan univers. C’est ce processus de nouvelle ascension vibratoire que nous appelons mentalement la mort. Il s’agit de la mort de la matière. Les particules de lumière sont libérées, et retournent dans le Grand Tout [10]».

 

L’auteur propose donc un schéma qui croise néo-stoïcisme et néo-gnose. De manière beuacoup plus explicite, radicale et discutable, Marie Sahuguède expose la théorie suivante au début de son ouvrage comme autant de présupposés évidents à la théorie des FJ :

 

« Chaque être humain sur Terre est une âme incarnée : au-delà du corps physique réside en lui une âme qui peut être symbolisée par une énergie, une étincelle divine née de l’Univers. […]

« Si l’on croit en la vie après la mort et la réincarnation vie après vie, l’âme expérimente un processus d’incarnation à chacune de ses vies sur Terre […]. Différents corps énergétiques (appelés ‘corps subtils’) associés au plan terrestre existent autour du corps physique, chacun se composant d’une vibration [éthérique, émotionnel, mental, causal] […].

« Avant son incarnation, l’âme choisit la vibration et le contenu de chacun de ses quatre corps. Cette composante énergétique et physique est adoptée dans un seul et unique but : attirer à elle des situations liées à des émotions et à des pensées, pour les transformer et vivre en adéquation aec ce qu’elle est, apportant ainsi sa contribution sur Terre. À mesure que l’être incarné transforme, transcende ses expériences et pacifie ses émotions, il évolue et augmente sa vibration : c’est ce que l’on appelle ‘l’évolution de l’âme’.

« Chaque âme est un véritable concentré d’énergie d’amour inconditionnel qu’elle souhaite ressentir […]. Pour y parvenir, l’âme incarnée doit sortir de ses croyances, de ses peurs et de ses dogmes – tous ces conditionnements révélés par la famille, l’entourage et les expériences de son enfance terrienne. […]

« La rencontre sur Terre avec sa flamme jumelle n’est donc pas le fruit du hasard : elle est planifiée avant l’incarnation [11] ».

 

À ce cadre général se superpose dans la théorie des FJ, une autre explication inspirée du mythe androgyne, tel qu’il est relu par Aristophane : la scission de l’âme. « Les flammes jumelles – continue, par exemple, Marie Sahuguède – sont issues d’une seule âme, unique et entière : l’âme originelle, issue de la Source [12] ». Il est bien entendu absurde de parler de la coupure d’une entité spirituelle. En effet, la divisibilité requiert l’extension et celle-ci est une propriété de la matière ; or, l’âme humaine est non seulement incorporelle, mais peut subsister sans le corps. Cependant, cette scission devient beaucoup plus compréhensible, en tout cas imaginable (et toute l’épistémologie sous-tendant les FJ fait appel à l’imagination plus qu’à l’intelligence), de séparer une flamme : il suffit de se représenter la flamme d’une bougie qui se communique à une autre bougie, ou plutôt une même flamme communiquée à deux bougies différentes. Mais peut-on encore parler d’âme, c’est-à-dire d’acte vivifiant un corps ? La matière est puissance, alors que la forme est acte.

F) Conclusion

Pour conclure, inspirons-nous de ce que nous disions dans une brève note déposée sur le site intitulée : « Et si nous nous mettions à l’écoute du New Age ? »

Il est de bon ton de brocarder, voire de mépriser la pensée (et les pratiques) New Age. Les critiques viennent d’ailleurs de deux bords opposés. Le premier est le discours scientifique qui est méthodologiquement matérialiste et athée : il s’oppose aux récupérations indues notamment de la physique quantique ; il est allergique à cette vision holistique et énergétique de l’univers. La seconde attaque provient tout au contraire des religions monothéistes, en tout cas du christianisme qui dénonce dans la posture nouvelâgiste son ésotérisme qui dualise l’humanité entre le petit nombre de ceux qui savent et la masse des complices, son monisme qui est tendanciellement panthéiste, son narcissisme qui centre sur le Soi, son pélagianisme qui remplace le salut par l’éveil et sa gnose qui substitue l’intuition ou l’expérience à la foi et à la Révélation. Ces critiques sont le plus souvent pertinentes. Toutefois, elles ne disent pas tout, spécialement dans une perspective qui se méfie des rejets polaires et privilégie l’intégration sur l’exclusion.

 

Nous pourrions déjà observer que personne ne s’attribue cette expression d’infamie (au sens propre de « mauvaise réputation ») – je parle du syntagme « Nouvel Âge » – et que chacun la réserve à l’accusation. Charge donc à l’accusateur de la définir plus précisément.

Je souhaiterais seulement dans cette brève note attirer l’attention sur un fait qui m’apparaît de plus en plus massif, et qui est actuellement suscité par la lecture de quelques d’ouvrages appartenant à cette mouvance : elle retrouve bon nombre de vérités et de valeurs (biens) vitales qui sont soit oubliées, soit, pire, suspectées et déconstruites. En voici quelques-unes :

– la distinction entre le corps et l’âme (comme centre intérieur) ;

– une vision unifiée de l’homme, du cosmos et de Dieu ;

– l’intériorisation du divin ;

– la centralité de l’amour gratuit et inconditionnel, non pas seulement entre les hommes, mais au sein de l’univers ;

– l’amour de soi joint à l’amour de l’autre dans une communion ;

– la différence de l’homme et de la femme, ou du masculin et du féminin (par exemple au travers de la différence symbolique yang-yin) ;

– le mystère du mal, c’est-à-dire sa signification ;

– le rôle des rituels ;

– la place de l’énergie, de la vibration, de la résonance, c’est-à-dire d’un vide qui est en réalité plein ;

– l’espérance dans une totalité comblante.

Assurément, ces affirmations sont souvent bancales, mêlent bon grain et ivraie (par exemple, l’âme est à ce point affirmée qu’elle entre dans une vision dualiste et réincarnationniste). Mais leur partialité tient souvent à leur réactivité. Et, si nous les plaçons face aux théories qu’elles rejettent, nous en percevons mieux l’importance : la distinction corps-âme s’oppose au matérialisme ambiant ; l’identification du cosmos au Grand Tout à l’athéisme triomphant ; l’intériorisation de Dieu à la confession de sa seule transcendance sans immanence ; la signification du mal (subi) au pessimisme qui l’identifie à l’absurde ; etc.

 

Fort de ce constat, ne serait-il pas temps que nous entamions avec discernement, mais aussi avec gratitude et respect, un dialogue avec ce courant qui se présente comme une nouvelle spiritualité, mais aussi comme une nouvelle vision du monde, entre néo-stoïcisme, qui mérite attention, et néo-gnose, dont il nous faut nous prémunir ?

G) Bibliographie en français

Nous classons ici les ouvrages par ordre alphabétique. Mais nous pourrions les organiser de la manière suivante :

1) Romans

– Séverine Blanc, Anne et Rémy. Au cœur de la flamme, Paris, Éd. Sydney Laurent, 2019. Anne, domestique chez les De Blanchery, fait la connaissance de l’un des fils de la famille : Rémy. Un gouffre social les sépare, mais ils vont tout de même tomber follement amoureux l’un de l’autre. Cette union est parsemée d’embûches. En parallèle de cet amour inconditionnel, Rémy développe des capacités extra-sensorielles qui les emmènent tous deux dans la spiritualité et vers la fusion du couple divin des flammes jumelles.

– Nathalie Cougny, Amour amor, Saint-Ouen, Les Éd. du Net, 2020. Une fusion amoureuse entre deux flammes jumelles, deux flammes d’un même feu, récit d’un amour au carrefour de la vie et de la passion. Cette rencontre amoureuse, décrite avec talent, entraine Nathalie à aborder, avec une connaissance maitrisée de la psychologie, la relation mère-enfant et ses implications. D’une mère toxique, que l’on évoque peu, à l’enfant maltraité ou non désiré, du père inconnu au père incestueux, elle nous relate une combinaison de récits formant une seule histoire, celle de sa vie. Si votre enfant intérieur s’interroge, s’il est blessé de souffrances profondes, ce livre répondra à vos attentes. Le rôle d’une mère est fondamental, il est ici décortiqué et analysé. Ce récit est une histoire « d’amours », dans un pluriel qui façonne nos destins. Il ne sombre jamais dans le pathos ou le voyeurisme, mais il est sans complaisance avec la réalité.

– Lili Hart, Une éternité pour (t’) aimer. Parce que c’est moi, coll. « Une éternité pour (t’) aimer » n° 3, Gauchy, Twin Flame, 2023. Après qu’elle m’est donnée ses écrits, une vague de bonheur m’a envahi. Ce bonheur que je refuse se teinte de mélancolie à la seule idée que je suis incapable de la chérir comme il se doit… Parce que c’est une certitude, je l’aime, plus que de raison. C’est une évidence pour moi aussi, mais comment être avec elle alors que je suis pris dans la vie que je rêve depuis une éternité, avec femme et enfants ? Elle et moi, ce n’est toujours pas pour maintenant, mais il me tarde de la voir encore et encore, de la regarder dans les yeux, de la toucher, de sentir sa douce peau sucrée… Mais elle me le refuse et, une fois de plus, nous sommes en confrontation, ça ne cesse jamais. Se retrouver, s’aimer et se haïr, se repousser. Plus de doute possible, nous sommes liés, nous sommes des flammes jumelles. Est-ce que nous sommes le destin de l’un de l’autre ?

– Claire Heartsong & Catherine Ann Clemett, L’union de flammes jumelles. L’ascension de Saint-Germain et Portia, trad. Marie-Line Desreumaux, Outremont (Québec), Ariane éd., 2012. Livre et CD.

– Christine Lebon, La nébuleuse de l’hélice. Un simple regard et tout commence, Paris, Librinova, 2019. Parmi les liens qui unissent deux âmes, le plus mystérieux est probablement celui qui unit les flammes jumelles. Il n’est pas le plus connu, mais dépasse ce que l’on peut connaître des relations âmes-sœurs tant il bouleverse la vie de ceux qui l’expérimentent. Christian rencontre, le jour de sa mort, son ange gardien et sa flamme jumelle, Héloïse, à qui il est destiné. Son après-vie est aussi riche d’enseignements que peut l’être celle d’une vie d’homme. De ce premier regard, où plongé dans les yeux d’Héloïse, il tombe amoureux, l’aventure le poussera à reconsidérer sa vision de la vie et de l’amour.

– Dina Phildène, Le chemin pour te retrouver. Une histoire de flammes jumelles, Paris, Les 3 colonnes, 2020. Archétype datant de l’Égypte ancienne, les flammes jumelles représentent la quête de l’amour divin à travers l’amour humain. Cette quête présente en chacun de nous pose la question de la place de l’amour dans notre société. Dans cette histoire, deux êtres que tout oppose s’aiment et cherchent à se retrouver. Ils se heurteront à la dualité que représentent les flammes jumelles, à la difficulté d’accepter cet amour véritable, à la déconstruction de toutes leurs croyances, et accéderont à la vérité de leur être. Chemin initiatique vers la complétude, ce roman donne les clés de compréhension à celui qui fait ce choix à travers les vingt-deux arcanes du tarot.

– Laurent Silvestre, Un jour au paradis, Paris, Chapitre.com, 2022. Un regard, un coup de foudre. Carla et Grégory se rendent prisonniers l’un de l’autre sans le savoir, sans comprendre, sans avoir les tenants et les aboutissements de ce moment magique mais terrifiant. Le parcours d’un lien d’âme, deux flammes jumelles qui se retrouvent sans savoir qu’ils sont entrés dans un processus alchimique de ce lien d’âme surpuissant. Un changement de vie, un tournant même, le parcours de deux âmes qui n’en sont qu’une et qui les méneront vers la plus importante transformation de leur être… un véritable chemin d’éveil de conscience !

– Célya Soune, Entre idylle et répulsion. Tome 1, coll. « Relation flammes jumelles, mon jumeau, mon évidence », s. l., Bookelis, 2022.

2) Témoignages

– Aurélie et Pascal d’Arcadie, Réintégrer sa Flamme Jumelle, Villeflour, Éd. Hélios, 2016. Nous en parlons ci-dessus.

– Ama Martinez, Réminiscences. Tome 1. La reconnexion, Paris, BoD-Books on demand, 2021. Ama est une jeune femme épanouie à l’aube de la quarantaine, entourée de ses proches, à l’équilibre entre sa vie professionnelle et familiale. Suite à une rencontre inattendue avec un amour de jeunesse, elle voit son existence bouleversée. Des doutes, des peurs, des blessures refont surface. Des capacités médiumniques et chamaniques se réveillent… Cet homme est à l’origine de cette transformation profonde. À travers ce témoignage, Ama part à la découverte d’elle-même. Elle nous livre son immersion dans cet univers romanesque où ses souvenirs s’entremêlent dans un tourbillon intemporel. Ainsi, elle ouvre une passerelle entre son incarnation présente et ses vies passées afin de libérer ce lien extraordinaire de flammes jumelles.

3) Exposé systématique

a) En perspective plus psychologique

– Cécile Cloulas, Amours et rencontres d’âmes. Âmes sœurs, flammes jumelles, liens karmiques. Les reconnaître, les comprendre et s’apaiser, Paris, Éd. Eyrolles, 2023.

b) En perspective plus néo-gnostique
1’) Livres généraux

Les guides de l’éveil. Les flammes jumelles. Le parcours spirituel d’une relation amoureuse éternelle, La douce Pythie, Paris, First Éd., 2021.

– Alaya, Face au Miroir. Les Relations Complexes de Flammes Jumelles, Bédée, Vanessa Ferron, 2023.

– Séverine Anérot, Histoire de flammes jumelles, Paris, Le Lys bleu Éd., 2023.

– Daisy Bodin et Julie Bodin, Les flammes jumelles. En route vers soi, ill. Christine Chauvey, Paris, Éd. Eyrolles, 2021.

– Paul Chiarelli, Flamme jumelle universelle, Paris, 7 Écrit Éd., 2017 ; Tome 2. Le combat de l’ombre, Paris, Les Éd. Sydney Laurent, 2018.

– Céline Colle, Flammes jumelles. Vivre une relation karmique initiatique, coll. « Jouvence éso » n° 25, Genève et Saint-Julien-en-Genevois, Jouvence éso, 202.

– Catherine Damilot, Flammes d’amour. Jeunesse, Sainte-Luce-sur-Loire, Éd. Amalthée, 2020.

– Gloria Da Costa, Père-Mère, merci. Flammes jumelles, Paris, Éd. Saint Honoré, 4 tomes, 2020-2021.

– Peggy Garro, Flammes jumelles. L’initiation d’une runner yin, Paris, Le Lys bleu éditions, 2022.

– Christine Josset-Villanova, Les flammes jumelles, Villeneuve Loubet, Éd. Saint Honoré, 2022.

– Catherine & Ludovic Labbé, Les flammes jumelles. Une voie de transformation à travers une nouvelle dimension de l’amour, Paris, Éd. Exergue, 2016.

– Marjorie D. Lafond et Caroline Ermel, Les flammes jumelles, Varennes (Québec), Éd. Monarque, 2020.

– Nancy Loumingou, Flammes jumelles. Le lien, Saint-Ouen, Les Éd. du Net, 2019.

– Shana Lyès, Am(e)our. Le guide des outils de développement personnel pour s’aimer, aimer et être aimé-e, coll. « &H », Paris, HarperCollins France, 2021.

– Julien Madérou, Flammes jumelles. Aller au bout du parcours, Paris, Éd. Exergue, 2022.

– Estelle Maillard, sous la direction de Stéphanie Assante, Les âmes jumelles. Un amour divin, un processus spirituel, Escalquens, Éd. Trajectoire, 2016.

– Fabien Marchand, Denis Mourizard & Anaïs Doussot, Flamme jumelle. De la Gémellité à l’Unicité, Illzach, Unity is the Key, 2018.

– Ela Marriti, Synthèse d’étude sur les flammes jumelles. Un voyage hors du temps et de l’espace, coll. « Samsara », Andilly, Évidence Éd., 2018.

– Isabelle Moncher, Flamme jumelle. La rencontre de deux âmes : mon éternel amour, Saint-Ouen, Les Éd. du Net, 2021.

– Nathalie Montel, À nos âmes jumelles. Un amour inconditionnel, Paris, BoD-Books on demand, 2018.

– Valérie Motté, Flammes jumelles. Une expérience d’amour inconditionnel, Paris, Exergue Éd. (Guy Trédaniel), 2022.

– Virginie Noël, Flammes jumelles. L’essence du cœur, Noidans-lès-Vesoul, Virginie Noël, 2021.

– Sabrina Philippe, Tu verras, les âmes se retrouvent toujours quelque part, Paris, Points, 2018.

– Anne Sophie Picquart, L’union des flammes jumelles. Ce feu sacré qui nous anime et nous consume, Paris, Kiwi Eso, 2023.

– Charlyne Renault, Âmes jumelles. De l’éveil au haut potentiel spirituel, éd. indépendante, 2022.

– Marie Sahuguede, Les flammes jumelles. Vivre l’amour inconditionnel, coll. « Voies positives », Vanves, Le Lotus & l’éléphant, 2021.

– Céline Tesnier, Flammes jumelles. Les clés pour les décrypter et vivre sereinement votre relation d’âme, Paris, Secret d’étoiles, 2023.

– Virginie Vandenbossche, Les âmes sœurs, Saint-Denis, Édilivre, 2022.

– Céline Vlaminck, Voyage d’une âme. Comment l’arrivée des petites âmes changent nos vies ? Parentalité Divine – Fusion flammes jumelles – Renaissance spirituelle, Couiza, 2022.

2’) Cartes à jouer

– Christine Francès, Le grand jeu des flammes jumelles, Escalquens, Piktos groupe éditorial, 2020. 1 coffret avec 1 livret 128 p. et 78 cartes. Ce livre évoque l’expression des compatibilités amoureuses. Âmes sœurs ou flammes jumelles, une autre partie de soi est présente et peu importe ou vous êtes sur cette terre, vous la rencontrerez inéluctablement.

3’) Livres centrés sur la guérison

– Laetitia Castelnérac, 100 mantras pour guérir. Le petit recueil à trimballer partout, Bayon-sur-Girond, Laetitia Castelnérac, 2022. Parmi ces mantras, qui sont de simples phrases à réciter pour être l’auteur de notre propre guérison sans dépendre d’un thérapeute, certains concernent les relations âmes sœurs et flammes jumelles.

– Géraldine Garance, Vivre (enfin) sereinement votre relation de flammes jumelles. Manuel pratique pour comprendre ce que vous vivez, faire avancer votre relation, et profiter pleinement de votre complétude, coll. « Ésopratique », Paris, Éd. Exergue, 2021.

Pascal Ide

[1] Ibid., p. 16-18.

[2] Cf. Luc Bodin, L’homme énergétique. L’incroyable potentiel de l’être humain, Paris, Guy Trédaniel, 2018 ; Anne et Daniel Meurois-Givaudan, Les neuf marches. Histoire de naître et de renaître, Plazac-Rouffignac, Éd. Arista, 1991 : Paris, J’ai Lu, 2006.

[3] Céline Tesnier, Flammes jumelles, p. 16 et 17.

[4] Marie Sahuguede, Les flammes jumelles, p. 11. Souligné par moi.

[5] Cf. Cécile Cloulas, Amours et rencontres d’âmes, p. 44-46.

[6] Pour le détail, cf. Gérard Verbeke, L’évolution de la doctrine du Pneuma du stoïcisme à S. Augustin. Étude philosophique, coll. « Bibliothèque de l’Institut supérieur de philosophie », Paris, DDB et Louvain, Éditions de l’Institut supérieur de philosophie, 1945.

[7] Cf. site pascalide.fr : « Sur une conception moniste de l’énergie. Le monergisme de Wilhelm Ostwald ».

[8] Cf. Pascal Ide, Les médecines alternatives. Des clés pour discerner, Paris, Artège, 2021.

[9] Cf. Id., « Pour une approche philosophique des champignons », Revue des questions scientifiques, 193 (2022) n° 3-4, p. 1-104. Texte accessible en ligne gratuitement sur le site de la revue.

[10] Céline Tesnier, Flammes jumelles, p. 16 et 17.

[11] Marie Sahuguede, Les flammes jumelles, p. 11-12.

[12] Ibid., p. 12.

26.3.2024
 

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