Top Gun : Maverick
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Pays:
Américain
Thème (s):
Autorité, Nouveau et ancien, Paternité
Date de sortie:
25 mai 2022
Durée:
2 heures 11 minutes
Évaluation:
****
Directeur:
Joseph Kosinski
Acteurs:
Tom Cruise, Miles Teller, Jennifer Connelly
Age minimum:
Adolescents et adultes

Top Gun : Maverick, drame américain de Joseph Kosinski, 2022. Suite du film Top Gun de Tony Scott, 1986. Avec Tom Cruise, Miles Teller, Jennifer Connelly.

Thèmes

Paternité, Nouveau et ancien, autorité.

Top Gun : Maverick a relevé avec brio le défi propre à toute franchise qu’est le juste dosage de même et d’autre : assez de continuité pour faire vibrer la nostalgie ; assez de nouveauté pour susciter notre intérêt. Et, afin d’éviter les polarités réactives, pas trop de révolution pour éviter l’innovation disruptive.

 

  1. Nous passerons vite sur le premier point tant il est aussi réjouissant qu’évident. Depuis la musique notamment composée par Harold Faltermeyer (ah, le coup de cloche précédant le thème magique !), en passant par les images-cultes (à commencer par la scène d’ouverture où les vols aéroportés se préparent dans une apparente agitation en réalité parfaitement maîtrisée, les dialogues non-verbaux entre pilotes et officiers d’appontage sur le pont d’envol, les décollages et les atterrissages alternent selon une chorégraphie elle aussi totalement harmonisée) et les épisodes obligés qui sont autant de virages à négocier (le survol en rase-mottes sous le nez de la tour de contrôle, la fête au bar qui est l’occasion de faire connaissance avec la nouvelle génération) et les échos jubilatoires (les recrues qui, après avoir chambré leur instructeur, jouent à l’arroseur arrosé), à la scène mythique où la Kawazaki de Maverick cheveux au vent course un Super Hornet F/A18E en train de s’envoler.

 

  1. Nous ne ferons aussi qu’évoquer l’erreur symétrique qu’eût été une injection massive et discontinuiste de nouveauté.

Tout, dans les blockbusters américains ou dans les franchises actuels nous poussait à craindre la double dérive devenue aujourd’hui incontournable : le couple gay et le féminisme, qui, dans leur excès idéologique, sont autant de vengeances à l’égard d’un passé homophobe et patriarcal inexpiable. Or, Top Gun : Maverick ni ne fait allusion à l’idéologie LGBT ni ne fait concession à l’antivirilisme de rigueur. Le contre-amiral n’est pas une contre-amirale. Les pilotes les plus aguerris sont des hommes – ce que les faits attestent, quelle que soit la pression de la parité. Enfin, Penny n’est pas devenue une Walkyrie qui accomplit ses exploits en solitaire et ne tolère Maverick que pour le repos de la guerrière.

Ajoutons que, si le scénario semble céder au politiquement correct en se contentant de parler d’un « État voyou », il ajoute toutefois des éléments qui pourraient converger vers une identité trop actuelle : les avions ennemis désignés comme étant de cinquième génération ressemblent étrangement à l’avion de combat polyvalent russe Soukhoï Su-57 et l’hélicoptère de combat qui fait face à Maverick désarmé à l’hélicoptère d’attaque soviétique Mi-24 Hind…

 

  1. Le plus heureux réside donc dans le juste dosage d’inédit. Passons l’intrigue convenue, simpliste et même manichéenne (les Américains, non contents de possèder les meilleurs pilotes du monde, en sont les sauveurs – du monde, pas des pilotes !). Passons aussi les pseudo-suspenses de surcroît résolus à l’identique : alors que Maverick s’apprête à mourir sous le feu ennemi, le retour offensif d’abord de Rooster, puis de Hangman balaie la menace adverse. L’essentiel est ailleurs : dans le personnage qui fait le titre du film. Triple est sa problématique (au double sens du terme : thématique et difficulté).

 

  1. La première est sa relation à l’autorité.

Pete « Maverick » Mitchell incarne le résistant qui ne devient pas pour autant un anarchiste. Ces fortes têtes qui tiennent tête à l’institution sans la décapiter, les Américains les aiment : car ils leur rappellent combien le pouvoir humain est toujours menacé par l’abus jusqu’à s’auto-idolâtrer et la loi humaine par son auto-conservation jusqu’à s’inverser – summa lex, summa injuria : « la plus haute loi est aussi la plus haute injustice ».

Toutefois, cette attitude marginale de chien fou porte aussi en elle son propre principe de corruption. Celui qui exclut doit s’attendre à être à son tour, tôt ou tard, exclu. Si l’autre surdoué de la promotion Maverick, il y a trente-cinq ans, avait comme lui stagné au rang de Commandant pour continuer à tester des furtifs ultra-rapides, qui le symbolisent diantrement, la Flotte U.S. du Pacifique aurait été privée d’un amiral admiré et compétent : avare de mots, et pas seulement à cause de sa maladie, il est devenu sage avec le temps. Belle scène de retrouvailles ante mortem, chargée de nostalgie, où Iceman joue le même rôle de conseiller avisé et de figure paternelle de substitution que Mike « Viper » Metcalf (Tom Skerritt), le commandant de la base, avait joué dans le premier épisode, en renversant la réactivité amère de Maverick en combativité amène.

Ainsi le poil à gratter Mitchell ne peut-il pleinement porter du fruit que s’il demeure interne, au moins temporairement, à l’institution. Ce qui supposen du côté de l’institution, un dédoublement soit de la tête (option de Top Gun I), soit des têtes (option de Top Gun II). Expressive, la scène finale révèle cette répartition : entre la franche joie de Warlock qui a su déchiffrer dans la transgression de la lettre de la loi le respect de son esprit, et le salut psychorigide de Simpson qui reconnaît (constate) le talent de Maverick sans le reconnaître (remercier). Du côté du pilote, assez d’humilité pour intégrer le système et assez d’audace pour le dépasser du dedans. C’est ce que montre l’une des scènes les plus réussies du film. Alors qu’il a été exclu de la manière la plus radicale, non seulement de sa mission, mais de toute possibilité d’agir, c’est-à-dire de voler, Maverick prend les commandes d’un avion de chasse sans autorisation et démontre à tous que son plan est parfaitement jouable. Superbe leçon de l’exemple qui transforme l’idéal en réalité et le germe en fruit. S’ajoute l’une des jouissances les plus payantes qui est la stupéfaction muette des élèves face à cet exploit intrépide jointe à l’espérance dynamisante de pouvoir à leur tour convertir leurs échecs en essai et métamorphoser le potentiel en (f)actuel. S’ajoute également une leçon scénaristique cachée, qui est encore plus essentielle à la réussite d’un film : assez préparer l’attaque finale pour ne pas céder au seul spectaculaire de l’inattendu ; et assez maintenir d’ignorance pour doper le suspense. Surtout si, au geste de  Maverick, nous joignons l’une de ses paroles prophétisant que tous les pilotes ne retourneraient pas à la base : désormais, nous vivrons la scène finale en nous demandant s’il ne mourra pas.

 

  1. La deuxième problématique réside dans la relation de Maverick à la paternité.

Si l’intrigue psychologique est cousue de fils blancs, elle est cependant bien cousue, et pas moins dramatique. Le premier opus affrontait la thématique de la filiation (Freud dirait de l’Œdipe) : comment gérer l’héritage d’un père, figure tutélaire trop tôt disparu en vol lors de la guerre du Viêt Nam, dont Maverick avait digéré le surmoi infaillible, sans avoir eu le temps de le désidéaliser [1] ? L’épisode suivant, lui, affronte la thématique complémentaire de la paternité. Et, là où, bien qu’inventeur de cette idée si prometteuse, Spielberg a échoué [2], les Top gun ont réussi.

En un mot comme en mille, Maverick s’oppose à l’avancement de Rooster : par loyauté envers Carole Bradshaw (Meg Ryan), l’épouse de Goose (non seulement il a promis à celle-ci que leur fils ne mourrait pas comme son père, mais il s’est aussi implicitement engagé à ne rien révéler de cet accord) ; par surprotection. Et il joue au Sauveteur parce qu’il n’a pas digéré la culpabilité liée à la mort de son cher ami : combien de fois entendons-nous Maverick dire : « Parle-moi, Goose ! », attestant son obsédante présence ; dans une scène émouvante, Maverick qui vient d’être joyeusement éjecté du bar se retourne et reconnaît soudain dans l’un des jeunes chasseurs au piano le fils de Goose et s’effondre, écrasé de culpabilité indigérée. Aussi n’agit-il pas par cet excès de sévérité qui caractérise le légaliste Simpson, mais par cet excès de vérité qui conduit à l’attitude non moins nocive que résume le mot droitement fustigé par Alice Miller : « C’est pour ton bien ». Sauf que ce bien nie la liberté de Bradley et la mesure aux seules convictions de Maverick bridé par sa crainte. Celui-ci interdit notamment à celui-là de vivre deux de ses grands principes : « Ne pense pas, agis ! », c’est-à-dire, contre le mentalisme omnicontrôlant, fais confiance à ce qu’Aristote appelait cette seconde nature qu’est la vertu, ou ce que Kahneman appelle le système I (plus qu’à ton système II qui te fait douter du premier) ; « l’important n’est pas l’avion, mais le pilote », c’est-à-dire, contre la technologie généralisée que prône Simpson et qui fait de Maverick un has been, la victoire sur le F-14 Tomcat reconditionné montre que mieux vaut un super-pilote sur une machine dont il connaît à fond les capacités qu’un bon chasseur sur un avion de cinquième génération dont les possibilités surmultipliées le transcendent.

Derrière le thème de la filiation résone en écho celui de la paternité. Cet homme sans enfant (Amelia n’est pas la fille de Maverick) ne peut s’accomplir dans son travail, si créatif et si utile soit-il, non pas d’abord à cause d’une institution défaillante et tatillone, mais du fait de la loi commune de la virilité : la seule fécondité durable et épanouissante est l’engendrement. Maverick ose d’ailleurs le nommer : Bradley est le fils qu’il aurait aimé avoir, et qu’il aurait aimé. Voilà pourquoi, à celui qui lui a dit sur un ton ne pas lui faire confiance (« Mon père vous a fait confiance, je ne ferai pas la même erreur »), il répond en lui faisant confiance : au désamour vengeur, il répond par l’amour sauveur. Ce qui nous ouvre à sa troisième problématique.

 

  1. Bien évidemment, il s’agit de la conjugalité. Pour des raisons inexplicitées, l’on comprend que, non content d’avoir rompu avec Charlie Blackwood (Kelly McGillis), Maverick a plusieurs fois brisé le cœur de sa nouvelle belle, Penny. En effet, plusieurs échanges y font allusion dans le premier épisode : Tom « Stinger » Jordan, le commandant de Goose, mentionne que Maverick fut sanctionné pour avoir opéré « cinq passages à grande vitesse au ras de la tour de contrôle aérien et pour la fille d’un amiral » et Carole mentionne à Maverick qu’il lui avait parlé d’une certaine « Penny Benjamin ». Quoi qu’il en soit, notre héros n’a pas plus su durer avec Penny qu’il n’a duré comme instructeur à Top Gun. Pour qu’elle lui pardonne et lui refasse confiance, il faudra plus que des paroles, à savoir des actes. Notamment, le jeu de football américain sur la plage où il atteste sa capacité à prendre soin des autres, à faire d’une masse d’individus rivaux, un groupe soudé, une équipe, plus encore, une famille. L’observant de plus haut, mais pas de haut, Penny s’étonne et bientôt s’attachera.

Pour autant, et tel est l’apport juste et ajusté du film, Penny se fait respecter : elle sait ouvrir ou fermer sa porte ; c’est elle et elle seule qui dicte le tempo, car c’est à elle et à elle seule de redonner – ou non – sa confiance. Elle sait résister au sourire irrésistiiiible du héros mâle sans nier son attachement profond et le faire attendre sans jouer avec son cœur. Mais, plus encore, Penny est honorée en sa spécificité et sa féminité. En effet, osons braver la crainte des stéréotypes : la femme qui a besoin de la sécurité masculine, est aussi celle qui confirme l’homme en sa virilité. Or, à au moins deux reprises, Penny donnera à Maverick la confiance, voire l’audace qui lui manque : c’est elle qui, par exemple, le poussera à montrer à tous et en particulier au vice-amiral Simpson que son plan est opérationnel. De plus, alors que Charlie Blackwood, comme astrophysicienne de haut-vol (!), demeurait interne à Top Gun, Penny, elle, n’est pas digérée par le système, ce que trois objets qui sont aussi des actions symbolisent heureusement. Le premier est le voilier qu’elle maîtrise avec autant de virtuosité que Maverick un F-18. D’ailleurs, la métaphore, qui joue de ce que le pilote embarqué est considéré comme un marin, sera habilement filée en ses différentes composantes, y compris les plus osées. Le second est la voiture. Alors qu’au terme du premier épisode, Maverick avait rejoint Charlie au bar, ici il n’y retrouve pas Penny pour l’emmener sur sa moto légendaire (affiche du premier film), comme le prince charmant enlève sa Belle (consentante) sur son destrier blanc. Mais c’est Penny qui prend l’initiative d’aller à son hangar, dans son propre moyen de locomotion, qui est à l’image de sa propriétaire. Il est d’ailleurs significatif que Maverick se trouve avec Rooster, qui, fils symbolique, devient le miroir d’Amelia. Alors, et alors seulement, elle accepte de s’envoler en Mustang P-514, c’est-à-dire de se laisser conduire dans le biplace. Ne risquant plus d’être l’instrument d’une secrète domination, ce troisième objet symbolique peut devenir le signe d’une réelle communion où l’homme prend les commandes sans que la femme ne cesse de tenir toute sa place. Au fait, l’expression « tenir sa place », thème omniprésent dans le film, n’est-elle pas synonyme de « accomplir sa mission » ?

 

Concluons sur un dernier enseignement qui synthétise les précédents thèmes : l’amitié. Maverick et Rooster sont appelés à dépasser, le premier son paternalisme culpabilisé, le deuxième son amertume adolescente. Ils le feront en deux combats qui sont symboliquement séparés puis réunis. Dans le premier, Pete risque directement sa vie en interposant son propre avion entre un missile et Rooster sur le point d’être abattu par les appareils hostiles ; dans le second, le jeune chasseur donne indirectement sa vie, puisque, après avoir protégé Maverick en détruisant l’hélicoptère ennemi, il est touché par un missile sol-air qui l’oblige à s’éjecter. Ils vont alors quitter le ciel pour se retrouver à terre, cet humus qui a donné humilité, et, en explorant la vaste zone enneigée, blanche comme une feuille vierge, réécrire leur histoire, selon la belle métaphore suggérée par l’écrivain Henri Quantin [3]. Enfin, ils se retrouvent réunis dans un même F-14 à combattre ensemble des appareils ennemis de cinquième génération.

Il vaut la peine de traduire ce triple geste dans les actes de la dynamique ternaire du don. Accueillant sa paternité, Maverick prend l’initiative de se donner à Rooster jusqu’à risquer sa vie, achevant ce qu’il avait commencé en lui accordant sa confiance. Touché au plus intime par ce don, Rooster y répond en donnant à son tour et en retour. Or, le don et la réception sont pour la communion qui est échange réciproque. Donc, en un dernier moment qui rime avec couronnement, les deux anciens adversaires se retrouvent désormais attachés par le plus solide et le plus intime des liens, que confirme la scène finale dans le hangar : l’amitié.

Pascal Ide

[1] Pour mémoire, dans la scène évoquée ci-dessus, Viper révèle à Maverick les circonstances de la mort paternelle qui ont été classées secret défense : « Son F4 a été touché, mais il aurait pu le ramener. Il a préféré rester et il a sauvé trois avions avant de percuter la planète ».

[2] Je fais allusion à la succession d’Indiana Jones et la dernière croisade (sur la paternité) et Indiana Jones et le temple maudit (sur la filiation).

[3] Cf. Henri Quantin, « Top Gun Maverick, l’héroïsme à maturité », Aleteia,  8 juin 2022.

Le pilote de chasse et capitaine Pete « Maverick » Mitchell a bloqué délibérément sa promotion en trente-six ans de service afin de continuer de voler. Il est aujourd’hui pilote d’essai dans le désert des Mojaves pour un projet d’avion hypersonique, The Darkstar. Contre l’avis du contre-amiral Chester « Hammer » Cain (Ed Harris), en charge du programme, il pousse le prototype de manière risquée à plus de Mach 10. L’appareil prend feu, mais Maverick a le temps de s’éjecter. Alors qu’Hammer décide d’arrêter le programme d’essai, Maverick est convoqué à la base aéronavale de North Island pour entraîner un groupe de diplômés de Top Gun, l’école de formation au combat aérien de la marine américaine. Pour cette mission spéciale, il est réclamé par son ami et ancien pilote rival, l’amiral quatre étoiles Tom « Iceman » Kazansky (Val Kilmer), devenu le commandant de la Flotte U.S. du Pacifique. Parmi les jeunes chasseurs, se trouve le lieutenant Bradley « Rooster » Bradshaw (Miles Teller), le fils de son défunt meilleur ami et navigateur, l’enseigne de vaisseau 1ère classe Nick « Goose » Bradshaw (Anthony Edwards). Le vice-amiral Beau « Cyclone » Simpson (Jon Hamm), qui supervise la mission, signifie à Maverick que, s’il refuse, ce sera son dernier poste comme pilote de chasse et qu’il sera une définitivement interdit de vol… Maverick accepte. Cyclone lui explique aussi la mission particulière des pilotes réunis à Top Gun. Une nation hostile (innommée) développe une usine fabriquant de l’uranium enrichi en vue de l’utiliser contre les États-Unis. Il s’agit donc de détruire cette installation qui est placée dans un cratère volcanique en haute montagne à laquelle on ne parvient qu’au bout d’un canyon montagneux défendu par plusieurs sites de missiles anti-aériens et des chasseurs de cinquième génération.

Maverick retrouve son amie Penny Benjamin (Jennifer Connelly), fille d’amiral qui tient le bar proche de l’école d’aviation et vit avec sa fille adolescente Amelia (Lyliana Wray). Il y fait aussi connaissance avec les pilotes d’élite, lesquels l’accueillent froidement. L’un d’eux, le lieutenant de vaisseau Jake « Hangman » Seresin (Glen Powell), garde cyniquement ses distances avec les autres pilotes, Maverick inclus. Surtout, une forte tension se développe entre Maverick et Rooster qui lui reproche d’avoir freiné sa carrière.

Mais, lors de l’entraînement, les pilotes constatent les grandes compétences de Maverick en combat aérien : il les vainc facilement, chacun à tour de rôle. Si bien qu’ils révisent leur opinion négative à son égard. Maverick favorise également la création d’un esprit d’équipe, en organisant une partie de football américain, aux règles particulières. Surtout, lors d’une rencontre avec Iceman, dont la santé est gravement atteinte, Mavericke comprend combien cette mission est d’importance. Prenant les choses à cœur, Maverick présente le plan d’attaque suivant aux deux contre-amiraux chargés de superviser la mission, Simpson et Solomon « Warlock » Bates (Charles Parnell). Il faudrait créer une équipe de deux F/A-18F Super Hornet biplaces, chacun avec une escorte de F/A-18E Super Hornet monoplace. Les quatre chasseurs multi-rôles seraient lancés à partir d’un porte-avions et voleraient au ras du sol pour éviter d’être détectés par les sites radar SAM, avant d’atteindre les installations atomiques du canyon montagneux. Les chasseurs feraient alors l’ascension du cratère, bombarderaient l’installation et se replieraient par une ascension finale dangereusement raide, repoussant les limites des performances des F/A-18 autant que des pilotes (l’accélération de 9,5 G est deux G au-dessus des performances maximales spécifiées). De plus, une fois cette manœuvre dangereuse accomplie, les jets seraient la proie des missiles sol-air ennemis. Il s’agit donc de sélectionner, parmi les douze pilotes de Top Gun, ceux qui en sont capables.

Mais Iceman meurt et Simpson, qui doute du plan de Maverick, décide aussitôt de lui retirer ses fonctions et de l’interdire définitivement de vol. Dans le même temps, il préconise un autre schéma d’attaque, en altitude et plus lentement. Une telle mission peut-elle réussir ? Que va faire Maverick ?

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