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Fantômes contre fantômes, film d’horreur américano-néo-zélandais de Peter Jackson, 1997. Avec Michael J. Fox, Trini Alvarado, Dee Wallace-Stone, Jake Busey.
Thèmes
Mort, paranormal.
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Le film Fantômes contre fantômes invite à une réflexion sur certains phénomènes paranormaux, d’autant plus qu’il mêle, allègrement et sans question aucune, poltergeist, expérience de vie après la vie, psychokinèse, perceptions extra-sensorielles…
Passons la représentation de l’enfer qui emprunte plus à l’imaginaire du Dante qu’à la Révélation biblique ! La question de fond est celle du statut de l’ectoplasme. Si l’on en croit le Robert, l’ectoplasme est l' »émanation visible du corps du médium ». Dans le film, il est l’état plus ou moins décomposé du corps d’une personne décédée qui hante encore la terre.
Or, la foi chrétienne nous apprend que l’âme humaine est « par elle-même et essentiellement la forme du corps humain » (Concile de Vienne, 6 mai 1312) et que l’homme est « corps et âme, mais vraiment un » (Concile Vatican II, Constitution Gaudium et spes, n. 14). Âme et corps sont très profondément (et mystérieusement) entrelacés. Plus précisément encore, la finalité du corps, nous dit Jean-Paul II, est de se donner à l’autre : en effet, le corps est le signe de l’âme ; or, la vocation de l’âme est le don de soi. Comment l’amour qui habite notre cœur peut-il toucher l’être aimé s’il ne passe dans les mots et dans les gestes ?
En revanche, les ectoplasmes ne peuvent entrer en relation avec les vivants : ils sont invisibles et inaudibles. Quel serait le sens d’un corps dénué de toute densité, donc incapable de rencontrer l’autre ? Affirmons-le clairement : un organisme décomposé ne peut composer avec l’âme et l’âme ne saurait errer sur la terre après la mort, dans un corps ectoplasmique. Celui-ci doit son existence à notre imaginaire dopé par la tendance dématérialisante des techniques actuelles qui fait le corps à leur image : virtuelle.
Cela mis au point, les peurs que nous nous ferons ne dureront que l’espace d’un film aux effets spéciaux spectaculaires, mais qui n’a pas su choisir entre le comique et l’horreur.
Pascal Ide
Un architecte médium arnaque les habitants de sa ville avec l’aide de ses amis revenants. Lorsque plusieurs habitants ont des infarctus, il est le coupable idéal aux yeux de la population. Il va devoir faire appel aux fantômes pour s’en sortir et affronter un véritable spectre-tueur…
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