Puissance de la gratitude : notes complémentaires aux chapitres 13 à 15 (première partie)

Chapitre 13 : L’homme est-il égoïste ou altruiste ? Le débat Batson – Cialdini

Un débat a opposé Daniel C. Batson et ses collaborateurs à Robert Cialdini et son équipe. Tous deux traitent de l’altruisme et tombent d’accord pour affirmer que la conduite d’aide (effectus) s’enracine le plus souvent dans l’empathie ressentie envers la personne à aider (affectus).

Mais, d’un côté, Batson soutient l’existence d’un don altruiste, sans nulle recherche d’un retour. Il a construit une théorie de l’« empathie-altruisme », selon laquelle nous ressentons une empathie vis-à-vis d’une personne en détresse ; or, cette empathie suscite une motivation ; et cette dernière entraîne une action qui est tournée vers l’autre pour lui-même [1].

De l’autre, Robert Cialdini affirme que la détresse d’autrui engendre un mal-être ; or, celui qui est mal à l’aise souhaite retrouver un état de bien-être ; mais il ne le peut qu’en faisant disparaître la cause, donc qu’en aidant l’autre. Par conséquent, sa réaction d’aide est narcissique [2].

Or, le débat s’est terminé par le triomphe de la doctrine de Batson qui a réfuté tous les arguments de Cialdini[3].

Chapitre 13 : Exercer la mémoire prospective

La gratitude croît quand on exerce un type particulier de mémoire, que les psychologues qualifient de prospective et qui est en réalité une forme d’imagination. En effet, cette mémoire prévoit une action, c’est-à-dire la projette dans le futur, afin de ne pas oublier de l’accomplir [4]. Par exemple, afin de ne pas oublier d’appeler quelqu’un à 19 heures du soir, une personne qui exerce la mémoire prospective se représente ce moment où elle rentre à la maison et téléphone [5]. Or, cette méthode permet d’associer à un événement que nous prévoyons désagréable un autre qui sera agréable [6].

On peut lui ajouter une technique : l’implémentation de l’intention[7]. Sa finalité est d’affronter une situation difficile que l’on a tendance à subir ou fuir. La méthode consiste à envisager la situation ; puis elle considère la réponse la plus adéquate, sous cette forme conditionnelle : « Si la situation X se présente, alors je vais poser le comportement Y » ; enfin, elle stocke dans sa mémoire cette réponse, soit sous la forme verbale de l’énoncé conditionnel, soit sous la forme imagée de la situation, la combinaison des deux méthodes étant la plus efficace [8]. L’efficacité fut démontrée notamment sur les comportements addictifs [9] ; on a établi qu’elle potentialise les effets de la mémoire prospective[10].

Chapitre 13 : Conseils de lecture

– Robert Emmons, Merci ! Quand la gratitude change nos vies, trad. Sylvie Carteron, Paris, Belfond, réédité en Pocket Evolution n° 14019, 2008, chap. 6 : « La gratitude dans l’épreuve ».

– RonnieJanoff-Bulman & Andrea R. Berger, « The otherside of trauma: Towards a psychology of appreciation », John H. Harvey & Eric D. Miller (éds.), Loss and trauma: General and close relationship perspectives, Philadelphia, Brunner-Routledge, 2000, p. 29-44.

– Alexandre Jollien, Petit traité de l’abandon. Pensées pour accueillir la vie telle qu’elle se propose, Paris, Seuil, 2012, p. 73-76 : « La gratitude ».

Chapitre 14 : Louer Dieu dans un train de la mort

En avril 1943, comme tous les jeunes de son âge, il partit en STO en Allemagne. Ayant hésité à rentrer dans la résistance, il accepta à la demande de ses su­périeurs craignant des représailles pour la communauté et souhaitant assurer une présence chrétienne aux milliers de jeunes Français contraints de travailler en Allemagne. Il fut envoyé en septembre 1943 à Cologne. Mais en juillet 1944, la Gestapo arrêta une soixantaine de chrétiens militants accusés de propagande antinazie. Ils furent internés, puis déportés au camp d’extermination de Buchenwald. Alors, commença une descente aux enfers. Aux yeux de leurs bourreaux, ils n’étaient plus des hommes. Déjà Éloi se pose la question : ne vi­vait-il pas le démenti le plus formel de la communion fraternelle entrevue et célébrée par le Poverello ? « Je connus une grande angoisse ». Un doute mine son espérance de jeune frère franciscain : si l’homme est capable d’infliger une telle cruauté à son prochain, l’idéal de la véritable fraternité n’est-il pas totale­ment utopique ?

Pourtant, il n’avait pas encore atteint le fond de la détresse humaine. Le pire vint lorsqu’en avril 1945, devant l’avance des Alliés, les SS décidèrent d’éva­cuer une partie du camp surpeuplé de Buchenwald. Ils entassèrent une centaine d’hommes par wagon de marchandise qui partent pour un voyage du 7 au 28 avril 1945. « Impossible de décrire ce que furent ces vingt et un jours », les plus atroces de sa vie.

 

« Délirants, frappés à coups de crosse, dans le sang et les dé­chets humains, nous mourions les uns après les autres, les uns sur les autres. […] Les morts ! Il y en avait de plus en plus. La plupart mourraient d’épuisement. Certains, de dysenterie ; d’autres, d’érésipèle. Ces derniers étaient horribles à voir. En une nuit, en une journée, ils devenaient méconnaissables. Leurs vi­sages tuméfiés, en feu, étaient complètement défigurés. Délirants de fièvre, ces malheureux hurlaient dans la nuit : ils réclamaient à boire. Les SS les faisaient taire à coups de crosse. Et, au matin, ils gisaient raidis par la mort. Ce déborde­ment de souffrances nous submergeait. Le sentiment d’être abandonnés à la sauvagerie des hommes et du destin était plus fort que jamais ».

 

Et voilà que l’inouï arriva, le matin du 16.

 

« Il se produisit alors un événement inoubliable, mais d’un éclat tout intérieur. Nous étions quatre frères franciscains dans notre wa­gon. L’un de nous était à la dernière extrémité. Déjà son regard s’éteignait et nous avait presque quittés. Or, tandis qu’il se mourait, le Cantique de frère Soleil, de François d’Assise, vint spontanément à nos lèvres et nous le chan­tions. Un geste insensé de notre part ! Comment pouvions-nous chanter un tel chant en un tel moment ? Et pourtant, c’était le seul langage qui nous paraissait convenir à la démesure de ce que nous vivions. Nos voix à peine audibles s’élevaient comme un souffle fragile. Ce n’était qu’un filet de voix, écrasé par le roulement du train et du destin. Mais c’était le chant de l’univers. Nous chantions la splendeur de la création, la lumière, la vie, la grande fraternité cosmique et humaine.

« Oui, comment pouvions-nous chanter un tel chant de lumière dans une situa­tion aussi noire où l’homme n’était plus qu’un jouet du destin, une dérision ? Et le plus surprenant était que nous n’avions pas à nous forcer. Une force invisible nous portait. C’est elle qui chantait en nous ».

 

Mais quel sens donner à cette expérience ? Le frère mineur récuse les interprétations im­médiates : défi stoïque au destin ; affirmation désespérée de la grandeur de l’homme envers et contre tout ; évasion dans les arrière-mondes fustigés par Nietzsche.

« C’était tout autre chose. La force invisible qui s’exprimait dans ce chant nous faisait vivre notre destin, en cet instant, comme un mystère ». Il perçoit « en lui une densité de signification qui dépasse les événements eux-mêmes. […] Ce fut un moment unique. Une sorte de visitation d’en haut. Un rayon de soleil dans le brouillard. Puis tout s’éteignit à nouveau ». Pourtant, Éloi Leclerc ne peut nier qu’il s’est passé quelque chose de nouveau. Il ne peut se dire victime d’une il­lusion.

Cette expérience vécue qui a tout de l’effusion de l’Esprit, Éloi Leclerc la por­tera toute sa vie : pourquoi, dans cette tragédie de l’homme, soudain le Cantique du Soleil ? J’ajouterai : d’où a pu venir cette paix ? « Cette question al­lait me poursuivre toute ma vie ».

Il découvrira, progressivement, que la réponse est dans la question : la seule réponse à la tragédie humaine qu’est la fraternité trouve sa concrétisation dans ce Cantique. En effet, celui-ci, plus largement qu’une unité entre les hommes, fait retour vers une unité encore plus originaire, une humilité plus pauvre : l’unité de création, la grande fraternité des créatures. Et que le Cantique n’ait pas seu­lement été récité, mais chanté, montre que cette fraternité passe d’abord par l’harmonie intérieure, la réconciliation avec soi-même. Comme la paix est le fruit de l’unité, ainsi s’explique qu’ait pu être donné comme en germe réel, mais aussi en promesse, l’expérience de la paix dans ce wagon de la mort. Logique paradoxale de la Rédemption.

En fait, Éloi Leclerc est revenu depuis sur cet épisode dans un livre-testament qui complète cette interprétation [11] :

 

« Qu’est-ce qui nous pousse, en de telles circonstances, à louer Dieu pour la grande fraternité cosmique ? Qu’est-ce donc qui nous pousse, en de telles circonstances, à louer Dieu pour la grande fraternité cosmique ? Les théories n’ont plus cours dans notre désarroi. Inutile de chercher à s’y abriter. Ce qui nous reste et qui a une valeur sans prix à nos yeux, c’est ce geste de patience et d’amitié que vous témoigne tel ou tel camarade. Ce geste de la part de quelqu’un qui est comme vous submergé par la souffrance et l’angoisse est un trait de lumière qui tombe miraculeusement sur le fond ténébreux de notre misère. Il vous redonne visage, vous recrée… Dans ce monde sombre, la divine charité jette encore son éclat. L’homme fraternel est toujours un témoin du Père. Qui le voit, voit le Père.

« C’est seulement dans la nécessité et la détresse qu’on apprécie à leur juste valeur une bouchée de pain, une gorgée d’eau, un rayon de soleil… Et ce grand ciel lavé, au-dessus de nos têtes, si lumineux, si pur, toutes ces humbles choses qu’il nous reste à contempler du fond de notre wagon ne sont pas un hasard qui s’offre et passe devant nos yeux. D’où viennent cette pureté et cette innocence qui, à travers elles, nous saisissent soudain ? D’où viennent cette limpidité et cet éclat du monde, perceptibles seulement dans la plus grande pauvreté ? L’homme à la mitraillette peut semer la mort et tenir des milliers d’hommes dans l’épouvante ; il peut détruire beaucoup de choses. Il ne peut rien contre la source cachée de pureté et d’innocence. Celles-ci ne viennent pas de nous. Mais elles affleurent en nous, au plus profond de l’âme ; et là, elles ressuscitent l’enfance. […] C’est toujours dans l’ombre de la Croix, au bout du voyage, que le chrétien retrouve le regard de l’enfant. Ce regard dépouillé […] est capable de tenir en échec la plus monstrueuse entreprise de barbarie.

« C’était ce regard qui, en ce matin d’avril, nous faisait chanter, quelque part en Allemagne, autour de notre frère mourant, le soleil et les étoiles, le vent et l’eau, le feu et la terre, et aussi ‘tous ceux qui pardonnent par amour de toi’ [12] ».

Chapitre 14 : Supplier et louer

Notre vie actuelle est parfois – et pour certains, souvent – traversée par la tentation et la souffrance. Et quand bien même nous ne sommes pas actuellement éprouvés, nous sommes inquiets, au sens étymologique du terme : in-quies, « sans repos » (les boules Quiès aident à un meilleur repos nocturne !). Saint Augustin le rappelle volontiers qui commence ses Confessions par la parole fameuse : « Notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose en Toi [13] », et qui les achève par une longue contemplation sur le grand Shabbat que sera le Ciel [14]. Ne devrions-nous pas plutôt supplier en cette vallée de larmes et réserver la louange à la Patrie ?

Écoutons le même saint Augustin expliquer le sens de l’Alléluia pascal et de la louange en général [15] :

 

« La méditation, dans notre vie présente, doit consister à louer Dieu, car l’allégresse éternelle de notre vie future sera une louange de Dieu ; et personne ne peut être adapté à la vie future s’il ne s’y exerce pas dès maintenant. Maintenant donc nous louons Dieu, mais nous le supplions aussi. Notre louange comporte la joie ; notre supplication, le gémissement. Car on nous a promis quelque chose que nous ne possédons pas encore ; et parce que l’auteur de la promesse est véridique, nous trouvons notre joie dans l’espérance ; mais parce que nous ne possédons pas encore, notre désir nous fait gémir. Il nous est bon de persévérer dans le désir jusqu’à ce que vienne le bonheur promis, jusqu’à ce que le gémissement disparaisse et que la louange demeure seule.

« Il y a donc deux époques : l’époque actuelle qui se passe dans les tentations et les épreuves de cette vie ; et une seconde époque, qui sera celle de la sécurité et de l’allégresse sans fin. Aussi deux époques ont-elle été instituées pour nous : avant Pâques et après Pâques. L’époque antérieure à Pâques symbolise l’épreuve où nous sommes maintenant ; et ce que nous célébrons en ces jours qui suivent Pâques symbolise la béatitude qui sera plus tard la nôtre. Avant Pâques nous célébrons donc ce que nous sommes en train de vivre ; après Pâques, ce que nous célébrons symbolise ce que nous ne possédons pas encore. C’est pourquoi, dans la première époque, nous nous entraînons par le jeûne et la prière ; mais dans l’époque présente, nous abandonnons le jeûne et nous vivons dans la louange. Tel est le sens de l’Alléluia que nous chantons. […]

« L’une et l’autre époques nous ont été figurées, l’une et l’autre nous ont été manifestées dans notre chef. La passion du Seigneur nous montre la vie présente qui nous oblige à peiner, à subir les épreuves et finalement à mourir ; la résurrection et la glorification du Seigneur nous montrent la vie que nous recevrons. […]

« Nous vous exhortons, mes frères, à louer Dieu en ce moment, et c’est ce que nous faisons tous lorsque nous disons : ‘Alléluia. Louez le Seigneur’. Tu le dis à un autre, lui-même te dit la même chose. Lorsque tous font la même exhortation, tous y répondent. Mais louez-le par tout vous-mêmes : c’est-à-dire que votre langue et votre voix ne doivent pas être seules à louer Dieu ; louez-le aussi par votre conscience, par votre vie, par vos actions.

« Évidemment, nous le louons maintenant, quand nous sommes rassemblés dans l’église ; lorsque chacun s’en va chez soi, il semble cesser de louer Dieu. S’il ne cesse pas de bien vivre, il loue Dieu continuellement. Ta louange ne cesse que lorsque tu te détournes de la justice et de ce qui plaît à Dieu. Car si tu ne te détournes jamais de la vie vertueuse, ta bouche est muette, mais ta vie est une acclamation et Dieu prête l’oreille au chant de ton cœur. Comme nos oreilles entendent nos voix, c’est ainsi que Dieu entend nos pensées [16] ».

 

Relevons quatre points.

  1. Certes, notre vie actuelle est un combat douloureux, mais elle est aussi un pèlerinage qui nous prépare à la bienheureuse Patrie ; or, pleinement bienheureuse, celle-ci ne sera que louange ; donc, nous sommes appelés à nous entraîner à la vie future par la louange. Notre prière actuelle est donc double, gémissement (supplication) et louange, jamais l’un sans l’autre.
  2. Cet entraînement est particulièrement vrai à certains moments de l’année. En effet, la vie liturgique est rythmée par un double temps, « avant Pâques et après Pâques ». Or, ce rythme symbolise notre double état, en chemin et au terme. Donc, les cinquante jours du temps pascal (de Pâques à la Pentecôte) nous aident à entrer dans cette joie pascale, quoi qu’il en soit des misères que nous vivons : « Tel est le sens de l’Alléluia que nous chantons ».
  3. La louange n’est pas seulement un acte personnel. Notre Occident est devenu tellement individualiste qu’il nous est bon de nous le rappeler : par la messe et les autres prières liturgiques, « nous sommes rassemblés dans l’église ». Notamment pour nous aider: « Nous vous exhortons, mes frères, à louer Dieu en ce moment ». Quand ma louange défaille, je peux m’appuyer sur la bénédiction du frère qui loue à côté de moi. Un autre jour, ce frère aura besoin de ma louange. Les assemblées de louange dans le Renouveau incarnent la Communion des Saints.
  4. Enfin, pour Augustin, la louange doit s’étendre à toute notre vie : le fidèle « loue Dieu continuellement ». Certes, nous ne pouvons toujours bénir Dieu avec des paroles ; que ce soit alors avec toute notre vie, c’est-à-dire nos pensées et nos actions. En effet, la vie bonne est la vie dont chaque action oriente vers Dieu, alors que la vie mauvaise en détourne. Alors, selon une autre idée chère à l’évêque d’Hippone, notre désir tout aimanté par Dieu se transforme en prière d’action de grâces.

Ainsi, progressivement, nous passons d’une louange limitée à certains temps et certains lieux, à une louange permanente et ubiquitaire.

Pascal Ide

[1]Cf. Daniel C. Batson & Adam A. Powell, « Altruism and prosocial behavior », Theodore Milon, Melvin J. Lerner & Irving B. Weiner (éds.), Handbook of Psychology. Vol. 5. Personality and Social Psychology, Hoboken, John Wiley, 2003, p. 463-484.

[2]Cf. Robert B. Cialdini, Donald J. Baumann & Douglas T. Kenrick, « Insights from sadness. A three-step model of the development of altruism as hedonism », Developmental Review, 1 (1981), p. 207-223.

[3] Pour un exposé plus large, cf., par exemple, l’ouvrage informé de Jacques Lecomte, La bonté humaine. Altruisme, empathie, générosité, Paris, Odile Jacob, 2012.

[4]Cf. Mark A. McDaniel & Gilles O.Einstein, Prospective Memory. An Overview and Synthesis of an Emerging Field, Thousand Oaks, Sage Publications, 2007.

[5] En réalité, cet acte combine une double faculté, imagination et mémoire, et conjugue une double relation au temps, avenir et passé.

[6] Pour le détail, cf. Rébecca Shankland, Les pouvoirs de la gratitude, p. 141-142.

[7]Cf. Peter M.Gollwitzer, « Implementation intentions. Strong effect of simple plans », American Psychologist, 54 (1999) n° 7, p. 493-503.

[8]Cf. Beiwen Chen, Maarten Vansteenkiste, Wim Beyers, Liesbet Boone, Edward L Deci, Bart Duriez, Willy Lens, Lennia Matos, Athanasis Mouratidis & Richard M. Ryan, « Psychological need satisfaction and desire for need satisfaction across four cultures », Motivation and Emotion, 39 (2015) n° 2, p. 216-236.

[9]Cf. Peter M.Gollwitzer & Paschal Sheeran, « Implementation intentions and goal achievements. A meta-analysis of its effects and processes », Mark P. Zanna & James M. Olson (éds.), Advances in Experimental Social Psychology, New York, Academic Press, 38 (2006), p. 69-119.

[10]Cf. Beiwen Chen et al., « Psychological need satisfaction… ».

[11]Cf. aussi Éloi Leclerc, « D’une goutte d’eau… au chant de la création et au rendez-vous de la résurrection », Préface de Gaston Pineau, Rendez-vous en Galilée. Journal de voyage à vélo, Paris, L’Harmattan, 2012, p. 9-10.

[12] Éloi Leclerc, La fraternité en héritage. Ma vie avec François d’Assise, Paris, Éd. franciscaines, 2015.

[13] S. Augustin, Les confessions, L. I, i, 1, p. 273. C’est la première citation de la Tradition dans le Catéchisme de l’Église catholique, n. 30.

[14]Cf. Ibid., L. XIII.

[15] Déjà le même passage qui vient d’être cité intègre la louange : « l’homme, petite partie de ta création, veut Te louer. Toi-même Tu l’y incites, en faisant qu’il trouve ses délices dans ta louange, parce que Tu nous a fait pour Toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose en Toi ».

[16] S. Augustin, Enarrationes in psalmos, 148, 1-2, CCL 39, p. 2165-2166. Cité dans la Liturgie des heures, 5e samedi de Pâques, Paris, Le Cerf et al., 1980, tome 3, p. 672-673.

26.9.2020
 

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