Il est piquant que le néoplatonicien Porphyre (vers 232- vers 302) soit réputé comme l’un des bienfaiteurs du christianisme par les théologiens scolastiques [1] qui le remercient d’avoir transmis les ouvrages d’Aristote, notamment dans son Introduction (Epagogè) à la logique d’Aristote – la querelle des Universaux est née de l’un de ses propos, quel apprenti logicien ne connaît l’arbre de Porphyre ? -, alors qu’il fut l’un des plus virulents et irréductibles adversaires de la religion chrétienne, rédigeant un Contre les Chrétiens (Kata Kristianou) en 15 volumes [2].
1) Brève présentation de Porphyre
Comme toute vie, celle de Porphyre se répartit en deux parties : sa formation et son rayonnement.
a) La formation
Elle est triple, les trois étapes intérieures étant aussi géographiques : chacun des lieux étant attaché à un des aspects de la physionomie de Porphyre – l’oriental traditionaliste, le linguiste critique, le philosophe néoplatonicien – que celui-ci n’a jamais renié.
1’) La jeunesse (Phénicie)
Malchos (futur Porphyre) est né en Phénicie, peut-être en Palestine, dans un Orient bouillonnant de curiosité intellectuelle et de sève religieuse, de surcroît lieu de rencontre entre l’Occident et l’Orient. Cette période phénicienne explique le fort attachement aux religionx et aux cultes du monde païen. Les deux écrits de jeunesse qu’il compose montrent son fort esprit traditionaliste, imprégné des pratiques religieuses du paganisme.
2’) Athènes
Entre 20 et 25 ans, le jeune Malchos vient étudier à la grande ville universitaire, berceau de la sagesse hellénique, j’ai nommé Athènes. Là il rencontre le maître le plus fameux de l’époque, « bibliothèque vivante et musée ambulant », comme le dit Eunape, qui exerça une profonde influence sur lui : Longin. Longin grécise Malchos en Porphyrios : en effet, Malchos était un peu l’équivalent de Leroy ; or, la pourpre, porphyros, était la couleur royale. Longin lui enseigna avant tout la critique littéraire. Mais, bien qu’il enseignât aussi la métaphysique, comme le note Plotin, il était plus philologue que philosophe. Il restait donc une chose que Porphyre devait découvrir et que Longin ne pouvait lui communiquer : la sagesse. Or, Longin fut le condisciple de Longin.
3’) La rencontre avec Plotin (Rome)
En 263, alors que Porphyre a 30 ans, il rencontre à Rome Plotin qui a 59 ans et enseigne depuis 20 ans un petit groupe d’admirateurs enthousiastes. Plotin séduit autant par la puissante pénétration de son génie métaphysique que par son intense aspiration mystique, source d’une rigoureuse ascèse et d’un rayonnement prophétique. Porphyre témoigne que, durant les six années passées en sa présence, Plotin entra quatre fois en extase devant ses disciples [3]. Très tôt, Porphyre fut fasciné ; cependant, son esprit critique et érudit, façonné à Athènes, se refusait à la fusion ; aussi s’opposa-t-il frontalement à Plotin ; après de chaudes discussions, il rendit les armes et devint l’un des plus fervents disciples de son nouveau maître qui exerça sur lui la plus profonde et déterminante transformation : « Jusque-là, explique Bidez, il avait trop erré à la merci des influences qu’il rencontrait. Il s’était laissé séduire tour à tour par les superstitions orientales et par le dilettaantisme littéraire d’Athènes ; il s’était fait le champion d’une crédulité avilissante, puis le virtuose d’une érudition toute académique. Plotin lui ouvrit le monde des plus sublimes contemplations. Il l’initia aux problèmes de la vie intérieure et le prépara à la mission de sauver les âmes par le renoncement [4] ». En retour, il fut une recrue fort précieuse pour son maître, du fait de sa grande rigueur dans la pénétration des textes philosophiques. « Par les questions que suscitait son besoin de logique et de clarté, il obligeait Plotin à préciser sa pensée et à mettre en une forme accessible les intuitions de son âme bouillonnante. Il l’aidait ainsi à trouver l’expression exacte et intelligible de sa vision métaphysique. Il n’avait certes pas l’envergure, l’envol génial de Plotin, mais il offrait le sillon bien tracé qui canalise la source jaillissante [5] ». C’est ainsi que Plotin lui confia l’édition de ses écrits, ce qui nous a valu les six Ennéades.
b) La plénitude
Après cette ample formation, Porphyre va maintenant rayonner, durant la seconde partie de sa vie, égale à la première (de trente-cinq à soixante-dix ans). Il écrira beaucoup, puisque nous sont connus de lui soixante-dix-sept traités, mais le plus souvent par le titre ou les fragments, de sorte que les morceaux rassemblés par Harnack ne font que 30 pages [6]. Je n’entrerai pas dans le détail. Porphyre part en Sicile. Il reviendra à Rome lorsqu’il sentit les progrès triomphants du christianisme sur le paganisme et à la mort de son maître, pour tenir la place du chef disparu.
Il essaie d’intérioriser l’expérience plotinienne ; vers 300, il connaîtra une unique fois dans sa vie la bienheureuse extase mystique à laquelle conduit la méthode prônée par le Maître [7].
2) La polémique antichrétienne
a) Description
Le Contre les Chrétiens est perdu. Heureusement, on a pu reconstituer un certain nombre d’arguments. On les retrouve dans le paragraphe suivant.
La méthode principale est empruntée à sa formation philologique à l’école de Longin. Elle consiste à étudier l’Ecriture Sainte, ce qui est original. En effet, jusqu’à maintenant, on avait utilisé deux méthodes : la critique externe des mœurs des chrétiens (accusations de crimes infâmes, de menées séditieuses contre l’Etat, etc.) ; l’insuffisance de cette critique avait conduit à critiquer la doctrine : c’est ainsi que Celse avait procédé, au point de mériter une réponse détaillée d’Origène. Ici, Porphyre use d’une troisième méthode : l’étude de l’Ecriture en vue de montrer la vanité de son contenu et ses contradictions internes. Or, de fait, Porphyre connaît très bien et l’Ancien et, plus encore, le Nouveau Testament. Donnons quelques exemples de sa polémique. Matthieu place la fuite en Egypte dans la nuit qui suit la naissance de Jésus, alors que Luc dit que la Sainte Famille se rend à Jérusalem pour la présentation ; or, celle-ci a lieu 40 jours après la naissance ; c’est donc que les Evangiles se contredisent [8]. Donc l’un ou l’autre a menti. Autre exemple : il oppose les récits des quatre Evangélistes sur la mort de Jésus sur des arguments du genre : l’un note le cri « Eoim, Eloim, lama sabachtani » et pas l’autre, et en conclut : « D’après cette histoire banale et contradictoire, on pourrait croire qu’il s’agit non pas d’un seul patient, mais de plusieurs […]. Il est clair que cette fiction incohérente, ou bien représente plusieurs crucifiés, ou bien représente un seul qui meurt (si) mal, qu’il ne donne à ceux qui sont là aucune idée nette de ce qu’il souffre ». Conclusion plus générale : « Si ces gens-là n’étaient pas capable de dire véridiquement de quelle façon il était mort et n’ont fait que de la littérature, c’est que sur tout le reste ils n’ont rien raconté non plus qui mérite confiance ». On voit le raisonnement : les Evangiles se contredisent ; or, la contradiction est une erreur ; donc, la Bible n’est pas digne de foi ; plus encore, la cause de l’erreur est soit la sottise soit le mensonge ; donc, nous sommes en droit de soupçonner que l’Ecriture est menteuse et que les Evangélistes sont des imposteurs.
On pourrait continuer en donnant des exemples de la diatribe, toujours pénible, contre Pierre et Paul. On comprend en tout cas que le sanguin Jérôme ait pu traiter Porphyre de « calomniateur », « sycophante », « scélérat », « chien enragé », « qui a vomi sa bile contre les chrétiens [9] ».
Il stigmatise, parfois non sans raison, l’inflation de l’exégèse allégorique, incapable de voir combien elle est aussi respectueuse de l’enracinement dans l’histoire.
b) Causes de son antichristianisme
Les raisons d’un refus sont toujours cachées et on ne peut prétendre pénétrer les secrets du cœur, surtout d’une liberté et d’une intelligence qui se dérobent à la Vérité. Approchons humblement de cette question.
1’) Elément biographique ?
Porphyre agit-il par dépit personnel, par amertume qu’aurait suscité un événement personnel ? C’est ce que dit Eusèbe : Porphyre aurait professé le christianisme, aurait été battu par d’autres chrétiens à Césarée pour une affaire personnelle, et aurait apostasié sa foi par ressentiment. Ce trait habituel de l’apologétique de l’époque est discutable. Certes, il dit lui-même avoir connu Origène dans son extrême jeunesse. Mais ses critiques contre le christianisme sont si superficielles quant au fond, que l’on est en droit de douter de son appartenance, voire même de son catéchuménat. Un exemple parmi beaucoup, sa compréhension très matérielle de l’Eucharistie qu’il assimilait à un acte d’abominable anthropophagie. Il demeure toutefois une véritable haine et la cécité consécutive contre les chrétiens, notamment contre certains membres fondateurs comme Pierre et Paul.
2’) La mauvaise foi, cause d’un faux usage de la méthode linguistique, littéraire
Lorsque Porphyre souligne une prétendue contradiction, il se contente d’alligner les divergences sans faire aucun effort pour réconcilier. Par exemple, il suffit de dire que la visite des mages n’a pas eu lieu le jour de la Nativité pour concilier Matthieu et Luc. Or, le philologue Porphyre ferait volontiers cet effort s’il travaillait sur des textes antiques, philosophiques. C’est donc que la prétendue rigueur de son intelligence est déjà téléguidée par un pré-choix de la volonté contre le christianisme. Il faut donc chercher ailleurs les raisons de son anti-christianisme.
3’) L’animosité du païen traditionaliste
Le Père Benoît estime, à juste titre, que Porphyre est un traditionalisme inconditionnellement attaché aux dieux du paganisme gréco-romain. Or, les chrétiens apparaissent comme des novateurs rejetant les idées des Grecs et les coutumes des Barbares.
Au fond, Porphyre préférait sa culture à la vérité. De plus, il a lié de manière nécessaire la civilisation de son temps, sa société à la religion qu’elle professe depuis si longtemps ; or, la société gréco-romaine s’ébranle, notamment à cause de la nouveauté chrétienne ; c’est donc qu’il faut détruire cette religion qui ruine les fondations de la société. Ici, c’est la crainte, l’incapacité à accueillir la nouveauté qui se transforme en haine.
Il peut s’ajouter, ce qui est encore pire, une raison faussement religieuse : depuis qu’on honore le Christ, les dieux que l’on n’honore plus se sont retirés [10].
Peut-être même s’ajoute-t-il ici une autre sorte d’amertume, voire de la jalousie, chez notre helléniste traditionnaliste, qui voit la défection massive des contemporains vers ce qui lui semble une aberration impie.
4’) Le camouflage de sa haine
Porphyre peut, à l’occasion, dire du bien du Christ, par exemple dans un passage d’un de ses deux ouvrages de jeunesse, Philosophie des oracles : « les dieux ont proclamé que le Christ était très pieux et qu’il est devenu immortel ». Mais Porphyre fait l’éloge du Christ pour mieux blâmer les chrétiens. Or, S. Augustin a très finement dépisté le sophisme qui sommeille dans cette distinction qui est au fond un dualisme : ces oracles flatteurs sont cités « afin d’autoriser par les louanges qu’ils donnent au Christ le blâme qu’ils déversent sur les chrétiens ». En effet, « ils consentent qu’on les croie quand ils louent le Christ, pourvu qu’on les croie aussi quand ils critiquent les chrétiens [11] ».
5’) La cécité de l’intelligence liée à la philosophie néoplatonicienne
Une autre cause doit être invoquée, liée à la formation du philosophe.
Un certain nombre d’oppositions doctrinales radicales doivent être invoquées. La doctrine chrétienne de la Création refuse l’éternité immuable du monde et la divinisation des astres. A ce sujet, d’ailleurs, Plotin et Porphyre à sa suite pensaient que les astres étaient plus proches de Dieu que nous : « Les âmes des astres ont bien plsu d’intelligence, de bonté, bien plus de contact avec les intelligibles que les nôtres [12] ». Il y a aussi le déni de la dignité du corps et de l’incarnation. Très platonicien, Porphyre cherche à libérer l’esprit de la chair ; comment donc entendre la résurrection de la chair ? A fortiori l’Incarnation de Dieu.
Il y a, peut-être plus profondément, la haine de l’humilité. En effet, Porphyre est profondément scandalisé par la naissance obscure de celui qui se prétendait Dieu, de ce qu’il ait refusé d’épater Satan lui demandant de se jeter du pinacle du Temple, de ce qu’il reste muet devant le grand prêtre, de ce qu’il parle à des femmes vulgaires et des petites gens sans renom. Le scandale concerne aussi les paroles : Porphyre ne supporte pas qu’on assimile le Royaume de Dieu à un grain de sénevé ou à un peu de ferment, et peut-être plus encore de ce qu’il ait osé dire qu’il remerciait Dieu de cacher ces choses aux sages pour les révéler aux petits (cf. Mt 11,25). Or, tous ces exemples soulignent l’humilité. Or, il faut se souvenir combien le néoplatonisme est une mystique se fondant sur les seules forces humaines : l’homme, par l’étincelle du nous, possède en lui, de quoi monter jusqu’au Principe. On comprend donc l’indignation de Porphyre exaspéré : la révélation serait-elle donc réservée aux imbéciles et aux incultes ? On songe à ce que dit saint Augustin au livre 7 des Confessions.
De plus, la mystique plotinienne est une mystique intellectualiste. Le retour à Dieu se fait par la contemplation des Idées reflétées dans le monde ; elle demande que l’on passe des choses sensibles à la forme intelligible et que, d’étape en étape, on parvienne à une sorte d’intuition de l’Un, Principe sans Principe. Cette attention demandait une grande tension intellectuelle, qui est peut-être d’ailleurs à la source de la dépression de Porphyre, qui lui a valu de partir en Sicile, sur le conseil de Plotin, après six ans. Or, le christianisme est une religion du cœur, c’est-à-dire de l’amour.
Enfin et surtout, Plotin jette un regard sur Dieu qui le sépare radicalement des étants, du créé : le Principe transcendant régissant le monde par des lois immuables, comment pourrait-il avoir quelque commerce avec chaque homme ? Le Bien plotinien donne ce qu’il n’a pas. En langage scolastique, le monde ne participe pas de l’Un ; la relation est d’équivocité ». Il y a aussi un autre élément : les religions païennes à mystères constituaient un ensemble de mythes sans réalité historique. Au fond, Plotin, comme Porphyre ne sauraient envisager une intervention directe de Dieu, encore moins la proposition d’une amitié et un pardon. D’ailleurs, que serait le péché ? Or, l’originalité la plus foncière du christianisme est là : le Dieu Trinité est philanthropique : « Le fait radicalement original de la religion judéochrétienne, c’est l’intervention personnelle de Dieu dans l’histoire de l’humanité [13] ». Donc, nous sommes aux antipodes.
Faut-il en conclure que le message du Christ est totalement hétérogène à la sagesse grecque ? Mais alors, comment comprendre la conversion massive, y compris des grands intellectuels, comme un Origène ou un Augustin ?
3) L’actualité de Porphyre
a) Le fait
C’est l’anti-Augustin par son refus de la conversion, la séduction de l’intelligence, le verrouillage du cœur.
Son antichristianisme est, par certains côtés, intemporel, tant la haine est répétitive, peu créative et les mêmes suggestions du démon, toujours efficaces. Par exemple, Porphyre soutient que les écrits de Moïse furent brûlés avec le Temple et que ses livres furent en fait composés par le scribe Esdras, 1180 ans plus tard, de manière inexacte. Or, note le Père Benoît, cette « opinion radicale » « rappelle curieusement certaines assertions de la critique moderne, mais qui n’en reste pas moins superficielle, faut de reposer sur une analyse sérieuse des textes mosaïques [14] ». De même, cette manière schizoïde de concéder une part du christianisme, en général, le Christ, pour critiquer Paul, Pierre, les successeurs, est une manœuvre très fréquente, qu’on rencontre par exemple dans le judaïsme actuel, chez certains admirateurs du Christ.
b) Les « raisons »
Le cœur est le refus de se recevoir (don 1) sous différentes formes : l’absence de l’humilité ; le repli sur l’intelligence versus la réceptivité sensorielle ; surtout le refus de toute grâce et de tout pardon.
Cette fermeture au don 1 est paradoxal quant on songe combien Porphyre était traditionaliste ; mais cela montre bien en quoi consiste réellement une ouverture véritable au don reçu : non pas mesurer, mais se laisser mesurer par autre, plus grand que soi, surprenant.
Or, de manière générale, l’étrangeté totale des cadres de référence entraîne l’incommunicabilité et bientôt la suspicion. Mais il y a beaucoup plus que cela : l’orgueil de celui qui qui mesure tout à ce qu’il comprend, à ce qu’il veut et à ce qu’il peut. Donc qui mesure Dieu à lui-même. Le plotinisme en rejetant le Principe dans l’inconnaissable, loin de lui rendre hommage, loin de témoigner de sa transcendante dignité, projette encore sur lui nos limites humaines, mais inversées. Ainsi, comme dit le Père Benoît, « Porphyre a rejeté la perle, parce qu’elle ne s’adaptait pas à l’écrin qu’il tenait en mains et dont il était si fier ». Ainsi, Porphyre nous
« fait mieux saisir, par sa résistance même, la transcendance originale de la merveille qui lui demeura inaccessible : ce Fait de Dieu s’abaissant vers les hommes, non pour leur enseigner quelque nouveau système philosophique, abstrait et éphémère comme tous les autres, mais pour leur parler au cœur, leur demander leur amour, leur bonne volonté de pureté morale et leur foi confiante en l’Œuvre de salut qu’Il a réalisée pour eux par son Fils [15] ».
Or, le refus du don 1 entraîne une inflation du soi (don 2).
Pascal Ide
[1] Au point qu’on a pu l’appeler « le premier des scolastiques » (J. Bidez, Vie de Porphyre, le philosophe néo-platonicien, Gand et Leipzig, 1913 [désormais cité Bidez, p. 62).
[2] Pierre Benoît, « Un adversaire du christianisme au IIIe siècle : Porphyre », Revue biblique, 1947, p. 543-572, repris dans Exégèse et théologie, Paris, Le Cerf, 2 volumes, tome 2, 1961, p. 416-447. Cf. J. Bidez, Vie de Porphyre, le philosophe néo-platonicien, Gand et Leipzig, 1913. Cf. aussi le long article de L. Vaganay, art. « Porphyre », Dictionnaire de théologie catholique, XII, 2, 1935, col. 2555-2590.
[3] J. Bidez, Vie de Plotin, p. 23.
[4] Ibid., p. 51.
[5] Pierre Benoît, « Un adversaire du christianisme au IIIe siècle : Porphyre », p. 423.
[6] Kritik des neuen Testaments von einem griechischen Philosophen des 3. Jahrhunderts. T. U., XXXVII, 4, 1911, 150 pages.
[7] Cf. Vie de Plotin, 23.
[8] Cf. Epiphan., Haeres., 51, 8 ; Harnack, fragment n° 12.
[9] Citations faites par Bidez, p. 79.
[10] Eusèbe, Préparation évangélique, V, 1, PG 21, 312 ; Harnack, n° 80.
[11] S. Augustin, Cité de Dieu, L. 19, 23.
[12] Plotin, Ennéades, II, 9, n. 16.
[13] Pierre Benoît, « Un adversaire du christianisme au IIIe siècle : Porphyre », p. 445. Souligné dans le texte.
[14] Ibid., p. 430.
[15] Ibid., p. 447.