Le vivant : performant, sous-optimal ou vulnérable ?

La vulnérabilité caractéristique de la réception en retour s’ébauche dans la nature. Nous en avons une attestation dans un phénomène bien connu des biologistes, mais qu’un chercheur de l’Inrae, Olivier Hamant, n’a que récemment formalisé sous le concept paradoxal de sous-optimalité [1].

 

  1. Illustrons-le à partir de l’activité optimale des enzymes. On le sait, ces protéines ont pour fonction de catalyser les réactions endocellulaires, c’est-à-dire de les accélérer d’un facteur parfois considérable [2]. Or, le corps humain possède une température moyenne de 37 °C. Pourtant, les études biochimiques établissent que la plupart des enzymes humaines présentent un maximum d’activité aux alentours de 40 °C. Par conséquent, aux conditions métaboliques habituelles ou saines, nos enzymes ne fonctionnent le plus souvent pas à plein régime. Autrement dit, elles sont sous-optimales.

N’y a-t-il pas là une erreur de la nature ? Comment comprendre ce fait dont il serait aisé de multiplier les exemples dans le monde vivant ? Reprenons le cas de la température corporelle. Ainsi que nous le savons, notre température s’élève en cas de fièvre. Or, celle-ci est parfois liée à une infection. Mais, nous venons de le dire, avec la température, l’activité métabolique s’élève. Donc, la fièvre aiguillonne notre métabolisme. Or, l’un de ses systèmes les plus importants est le système immunitaire qui a pour mission de protéger l’identité et l’intégrité de notre organisme. Par conséquent, la croissance de température, et son corollaire qu’est la sous-optimalité stimulent la réponse immunitaire à une agression infectieuse. En outre, la brutale augmentation surprend le pathogène qui ne s’est pas préparé à un rejet aussi actif. Donc, la sous-optimalité permet une réaction beaucoup plus efficace à un agresseur.

Il est même possible de quantifier cette efficacité. Nuclear Factor-kappa B (NF-kB) est une voie de signalisation qui, entre autres, éperonne la production de cellules du système immunitaire en cas d’infection virale ou bactérienne. Peu importe ici le détail de la cascade de réactions (qui fait intervenir la protéine A20). On a calculé que la croissance de température au-delà de 37 °C [3] permet de « décupler la réponse immunitaire [4] ».

Ajoutons toutefois que la croissance de température optimale n’est pas indéfinie : elle est bornée en-dessous, mais aussi au-dessus. En effet, les « briques » constitutives du vivant sont principalement les protéines ; or, la plupart de celles-ci se dénaturent (en leur structure quaternaire) à une température supérieure à 42 °C. Voilà pourquoi, si la forte fièvre est temporairement stimulante, elle ne doit être ni trop élevée ni trop prolongée.

 

  1. Généralisons à partir de cet exemple. La thèse d’Olivier Hamant est que la viabilité requiert la sous-optimalité. Il intègre ce concept dans une vision plus vaste où il synthétise « les découvertes récentes sur le fonctionnement du vivant » sous la forme de « trois piliers fondamentaux [5]» dont nous détaillerons plus le troisième qui, justement, est la sous-optimalité.

Le premier est la circularité. En effet, « les êtres vivants sont tous inscrits dans les cycles de la Terre : cycles de l’eau, du carbone, de l’azote [6]… ».

Le deuxième est la collectivité ou, mieux, la connectivité : « Au cours de l’évolution, les strtagies de résilience du groupe ont été privilégiées au détriment du confort individuel. Que ce soit un arbre dans sa forêt, un poisson dans son banc, ou une cellule dans son tissu, les êtres vivants brident souvent leur performance individuelle pour permettre la survie du groupe [7] ».

Le troisième est la sous-optimalité qui, pour notre auteur, est « le plus important ». Comme il est aussi notre sujet, laissons-lui la parole avec générosité :

 

« Le vivant ne met pas l’accent sur la performance, mais sur la robustesse. De quoi s’agit-il ? Au cours de l’évolution ont été sélectionnées des stratégies qui permettent aux systèmes vivants d’acquérir une certaine stabilité malgré les fluctuations environnementales. […] La robustesse du vivant émerge de la variabilité, de l’hétérogénéité, de la lenteur, des délais, des erreurs, de l’aléatoire, des redondances, des incohérences […]. Les apparentes contre-performances du vivant ouvrent de grandes marges de manœuvre qui, elles-mêmes, alimentent une très grande adaptabilité […]. En somme, notre meilleur bouclier contre les fluctuations internes est notre propre fluctuation interne [8] ».

 

De ce principe de sous-optimalité, notre auteur tire d’abord une conséquence négative au point de faire de son modèle en premier lieu une critique du modèle dominant dans notre société libérale : la quête permanente et obsédante de la performance et du maximum à tout prix. Or, comme la linéarité (c’est-à-dire la pensée analytique et l’action seulement prospective et progressiste) qui nie le premier pilier et l’individualisme le deuxième, le culte de la réussite sans frein annule ce qu’Hamant appelle le troisième pilier fondamental de la nature.

 

  1. Qu’en penser ? Distinguons le fait, la loi et l’interprétation (la théorie).

Assurément, les faits collectés par Hamant sont suggestifs. Assurément aussi (mais à bénéfice d’inventaire et d’évaluation par les biologistes), il est légitime d’en induire une loi, la loi de sous-optimalité, qui s’étend à de très nombreux processus vivants et même humains. Assurément enfin, nous allons le voir et mieux le comprendre, il semble pertinent de lire dans cette loi l’un des méta-principes éclairant les processus et les événements régissant la vie.

En revanche, l’interprétation me semble insuffisante. D’abord, elle est trop réactive. Rappelons la règle logique et métaphysique qui dicte chacun de nos développements : le contraire d’une erreur est l’erreur contraire. De fait, le spectacle de la nature atteste de manière constante une optimalité et une maximalité : par exemple, le mâle émettra le plus possible de spermatozoïdes pour assurer la vie de son espèce et la fleur se fera la plus belle possible pour attirer l’insecte pollinisateur. Comment dès lors en rendre compte ?

Ensuite, la notion de sous-optimalité est contradictoire. D’un côté, elle récuse le maximum. De l’autre, elle est justifiée au nom de ce qu’elle permet la meilleure adaptation possible à l’environnement, de ce qu’elle assure la plus grande flexibilité. Pour nous limiter à la seule citation ci-dessus, Hamant parle d’« une très grande adaptabilité » dit que la sous-optimalité est « notre meilleur bouclier ».

Enfin, trop inféodée au néodarwinisme, à savoir l’adaptation à l’environnement comme « valeur » ultime ; or, ainsi que Robert Spaemann l’a si bien établi, ce principe darwinien d’adaptation est l’un des multiples avatars de cette inversion de la finalité caractéristique de la modernité, à savoir le passage de la sortie de soi (par exemple dans la recherche du bien commun) à la seule conservation de soi (dont le conatus essendi de Spinoza demeure l’exemplaire philosophique et les principes de conservation du mouvement uniforme l’exemplaire physique).

 

  1. Que proposer ? Critiquer est bon, émettre une nouvelle interprétation est mieux. Pour cela, je me fonderai sur trois présupposés.

Primo, lorsque deux théories s’opposent frontalement, donc réactivement, elles sont beaucoup plus proches qu’elles ne le savent. Telles deux sœurs ennemies, elles appartiennent à une même famille. En quoi consiste leur esprit de famille ? En termes notionnels et non plus imagés : les contraires appartiennent au même genre. Quel est donc le genre auquel communie les deux conceptions contrastées du vivant, la performance et la sous-optimalité ? Une vision individualiste du vivant. Toutes deux considèrent le vivant à partir de ses propriétés : la productivité dans le premier cas et la robustesse dans le second. L’on objectera qu’Hamant lui-même se défend de ce « tropisme individualiste » dans son deuxième pilier du vivant pour opter en faveur d’une vision collective centrée sur le groupe : « Vivre, c’est cohabiter [9] ». Il n’empêche que, nouveau paradoxe innommé, le troisième pilier prend le contrepied du deuxième sans chercher à faire l’unité. Quoi qu’il en soit, nous optons pour une perspective résolument systémique : « Tout est lié » (ce qui ne signifie pas que tout est relation). Autrement dit, le vivant ne peut se comprendre que dans sa relation avec les autres vivants et avec son milieu. Ses propriétés sont essentiellement relationnelles et son être est intimement tissé par cet entrelacs.

Secundo, les relations entre les êtres animés et leur monde sont des relations rythmées par le don, c’est-à-dire par la pulsation de la donation et de la réception. Nous le rappelions ci-dessus, le concept central du darwinisme est l’adaptation (comme l’attraction des corps celui de la physique newtonienne). Or, cette notion n’est pas seulement floue et non-réfutable, elle me paraît là encore tributaire de la vision atomisée du réel. Une fois acquise l’interconnexion entre les vivants, le degré zéro de lien est l’adaptation : d’abord, elle est tournée vers le seul vivant, finalisée par son seul bien ; ensuite, elle n’indique aucun échange actif ; voire, elle peut coexister avec une relation utilitariste. Bref, l’adaptation est le concept typique d’une vision qui, forcé de constater l’interdépendance, lui accorde la place minimale pour sauvegarder une place maximale à l’indépendance des corrélatifs. Dit encore autrement, l’adaptation est le degré zéro et pourtant maximum d’interdépendance accordé dans un monde où, avant tout, règne l’indépendance. Faut-il le préciser ?, ce modèle naturaliste est parallèle à la conception moderne (autant hobbésienne que rousseauiste) de la cité des hommes.

Tout au contraire, parler d’une relation structurée par le don engage une connexion beaucoup plus radicale entre les vivants : ici, l’indépendance est en grande partie (mais pas totalement) subordonnée à l’interdépendance, qu’elle soit réceptive ou émissive ; l’autonomie des acteurs du vivant provient de leur communication et la sert. Ce lien, qui est un leitmotiv des études de ce site, est aujourd’hui de plus en plus validé par de très nombreux travaux, jusqu’à d’ailleurs verser dans l’excès opposés : dissoudre la substance vivante dans la relation (voilà pourquoi nous avons ajouté « mais pas totalement ».

L’analogie avec la physique newtonienne n’était pas seulement une allusion au projet darwinien, qu’atteste la dernière page de L’origine des espèces (faire pour la biologie ce que Newton a fait pour la physique : construire une science unifiée du vivant, trouver la loi ultime régissant celui-ci), mais elle pointe une divergence qui aurait dû troubler le naturaliste britannique : si la mécanique se fonde sur un principe de conservation du mouvement uniforme, elle se fonde aussi sur le principe d’attraction des corps [10]. Or, le premier est tourné vers le seul corps et son devenir, donc s’apparente à l’adaptation, alors que le second est éminemment systémique et noue étroitement ensemble les corps, voire pourrait s’interpréter non pas d’abord comme un attrait, mais comme une donation-réception [11]. La physique offre donc à la biologie un bel exemple d’intégration réussie des deux pôles, l’indépendance et l’interdépendance, exemple que Darwin n’a que partiellement suivi.

Tertio, le don systémique est rythmé par un mouvement en quatre temps : donation, réception, donation en retour, réception en retour. Cette dynamique est détaillée ailleurs [12] et atteste sa fécondité par exemple en théologie [13]. Je soulignerai seulement deux points. D’abord, chacun des deux vivants est animé par la cadence dative : c’est évident pour le récepteur dont les deux temps (réception et donation en retour) se suivent ; c’est moins évident pour le primo-donateur. Pourtant, même si le don naît de son initiative (donation), il ne trouve son achèvement que de sa capacité à recevoir en réponse (réception en retour). Ensuite, aux quatre moments sont attachées des dispositions qui permettent de les vivre pleinement au point que le donner et le recevoir deviennent ce qu’ils sont appelés à être, un « se donner » et un « se recevoir ». Précisément, chez l’être humain qui est celui qui accomplit par excellence la danse libre et gratuite du don, ces dispositions deviennent des vertus, à savoir respectivement : la générosité (ultimement la charité), l’humilité, la gratitude et la vulnérabilité.

 

  1. Appliquons ces présupposés généraux à la sous-optimalité, ou plutôt aux faits dont cette théorie cherche à rendre compte. D’un mot, la sous-optimalité correspond à ce que nous appelons la vulnérabilité, ici appliquée au vivant.

La raison profonde est la suivante. Selon la vision de la performance, un vivant est d’abord celui qui est en compétition maximale, un vivant qui déploie toute son énergie à conquérir le plus possible de territoire pour pouvoir assurer la descendance maximale, etc. Et puisque l’agir suit l’être et que l’histoire suit l’action, la structure de ce vivant sera d’abord destinée à cette émissivité combative. Mais une telle vision est individualiste et survaloriser l’indépendance, alors qu’une vision adéquate du vivant est systémique et fait primer l’interdépendance sans nier l’indépendance (qui la fonde, mais ne la finalise pas). Or, cette nouvelle approche équilibre la donation et la réception : celui qui reçoit est appelé à donner en retour ; celui qui donne est appelé à recevoir en retour. Ainsi, toujours au nom du double principe métaphysique, antico-médiéval selon lequel agere sequitur esse et moderne selon lequel l’action s’inscrit dans une histoire, le vivant ne sera plus structuré de la même manière : une partie de sa structure et de sa rythmique sera ordonnée à apprendre de l’autre vivant et de son milieu, donc à recevoir de manière vulnérable. Disons-le autrement. Un vivant qui serait régi par la seule logique de l’optimalité serait un vivant qui ne saurait que donner (et le plus souvent prendre) et donc aurait besoin d’être en permanence au sommet de ses capacités. Mais un vivant qui se reçoit de l’autre de manière vulnérable, donc un vivant qui ne fait pas seulement, mais laisse faire et laisse l’autre être, dégage une partie de ce qu’il est à ne pas être optimal (du moins en sa donation), donc, en ce sens, est sous-optimal.

Une première confirmation vient des propos mêmes du chercheur. En effet, nous avons vu qu’Hamant corrélait la sous-optimalité avec des notions comme « la lenteur », « les erreurs », « l’aléatoire », « les incohérences », « les contre-performances ». Or, ce sont autant de réalités renvoyant à la fragilité, à la vulnérabilité.

Une seconde confirmation vient de que notre interprétation résout les objections que nous avons adressées à la théorie d’Hamant et permet donc de sauver l’essentiel de son contenu. Chemin faisant, nous avons répondu à la troisième concernant l’adaptation. La deuxième soulignait son ambivalence, voire sa contradiction. Pour la résoudre, il suffit de distinguer deux points de vue dans la vulnérabilité (ou sous-optimalité) : en relation à l’autre et en soi. En relation avec l’acte caractéristique de la performance, à savoir la générosité, elle s’y oppose, comme la réception à la donation ; en ce sens, elle contrecarre son mouvement. En soi, elle est aussi une vertu et alors cherche à atteindre aussi le meilleur, donc est maximale (et non plus sous-optimale) [14]. Enfin, la première, la plus profonde, relevait que la nature n’a pas choisi entre performance (optimalité) et sous-optimalité. Or, la dynamique quaternaire du don permet de donner sa juste place à chacune des lois : l’optimalité ou la maximalité caractérise la donation (car la mesure d’aimer est d’aimer sans mesure), alors que la sous-optimalité caractérise la réception, précisément celle du donateur (car ne peut donner que celui qui sait recevoir) [15].

 

Redisons-le. Cette vision authentiquement systémique (mais pas moins substantialiste) du vivant invite à une réforme de la notion darwinienne d’adaptation. Décidément et plus généralement, il est de plus en plus fondamental et urgent de procéder à une révision de la théorie synthétique de l’évolution [16], non pas pour l’écarter, mais pour en faire un et seulement un des éléments explicatifs du vivant, en son être, en sa connexion et en son histoire [17].

Pascal Ide

[1] Cf. Olivier Hamant, La troisième voie du vivant, Paris, Odile Jacob, 2022.

[2] Cf. site pascalide.fr : « Les enzymes, accélérateurs de vie ».

[3] Cf. C. V. Harper et al., « Temperature regulates NF-κB dynamics and function through timing of A20 transcription », Proceedings of the National Academy of Sciences, 115 (2018) n° 22, E5243-E5249.

[4] Olivier Hamant, La troisième voie du vivant, p. 114.

[5] Ibid., p. 8.

[6] Ibid.

[7] Ibid.

[8] Ibid., p. 9-10.

[9] Ibid., p. 9.

[10] Ne devrait-on d’ailleurs introduire une hiérarchie entre ces deux principes, la conservation étant une reconstruction abstraite et même artificielle, alors que l’attraction est le donné concret observable et « vécu » par les corps ?

[11] Ce n’est bien entendu pas le lieu de détailler ce point qui n’est pas sans analogie avec la réinterprétation de l’érôs à partir de l’agapè (cf. Pascal Ide, « Érôs et Agapè. Opposer, juxtaposer ou composer ? », Religiologiques, Éros et agapè, numéro coordonné par Marc-Antoine Fournelle, Montréal, à paraître).

[12] Cf. Pascal Ide et al., Recevoir pour donner, Paris, Nouvelle Cité, 2021.

[13] Cf. Id., « La finalité de la création. ‘Propter Seipsum’ ou ‘propter seipsam’ ? », Bulletin de Littérature Ecclésiastique, 123/1 (2022) n° 489, p. 9-37.

[14] Il en est analogiquement de même de la vertu morale dont la médiété ne concerne que la matière et non la forme, c’est-à-dire l’essence, c’est-à-dire « la règle de raison » (cf. Thomas d’Aquin, Somme de théologie, Ia-IIæ, q. 64, a. 1, ad 1um).

[15] Je laisse ouverte ici la question d’une différence de régime de la sous-optimalité chez le récepteur devenant donateur.

[16] Pour une suggestive proposition en ce sens, cf. Jean Staune, « Darwinisme et évolution : clarifier les débats », Charitas, 1 (2011), p. 17-42.

[17] Assurément, le hasard joue un rôle essentiel dans la genèse créatrice de la vie – et c’est l’un des mérites de Darwin et ses successeurs que d’en avoir souligné l’importance (cf. Pascal Ide, « Le jeu du hasard et de l’amour », Philippe Quentin (éd.), Hasard et création, Colloque de l’ICES, La Roche sur Yon, 7 et 8 mars 2022, Paris, Éd. de l’Emmanuel, 2022, à paraître). Mais, nous venons de le dire, l’adaptation concède trop à une vision individualiste. Enfin, leur explication ignore notamment : la finalité ; les mutations discontinues ; la gratuite automanifestation du vivant (cf. Id., Portmann, Jacques Dewitte et quelques autres », Revue des questions scientifiques, 190 [2019] n° 3-4, p. 349-383) ; la coopération, c’est-à-dire la donation à l’autre vivant, versus la seule compétition et la pression de sélection (cf. Id., « La création, entre agression et amorisation. Un enrichissement du mécanisme de sélection naturelle ? », Philippe Quentin [éd.], Les sciences face au concept judéo-chrétien de création, Colloque de l’ICES, 21 et 22 janvier 2013, Paris, Éd. de l’Emmanuel, 2014, p. 9-101 ; « Peut-on parler d’un don chez le vivant non-humain ? », Institut Catholique de Toulouse, Séminaire interdisciplinaire, Faculté de Théologie, 6 et 7 janvier 2014, Nathalie Geneste et Marie-Christine Monnoyer (éds.), Culture du don. Utopie ou réalisme prophétique ?, Paris, Lethielleux, coll. « Sciences religieuses », Toulouse, Institut Catholique de Toulouse, Les Presses Universitaires, 2014, p. 69-100) ; etc.

20.10.2022
 

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