La disponibilité comme « donnabilité » chez Gabriel Marcel

« Je me demande […] si on ne pourrait pas définir la vie spirituelle tout entière comme l’ensemble des activités par lesquelles nous tendons à réduire en nous la part de disponibilité [1] ».

 

Dans cette phrase citée en exergue, le philosophe Gabriel Marcel n’exprime-t-il pas l’intuition que l’ordre de la charité, donc de l’amour s’identifie à celui du « donnable » (maximal) ? Pour explorer cette piste très prometteuse et très signifiante pour une métaphysique de l’amour-communion, donc de l’esprit d’amour, interrogeons l’une des notions centrales de la philosophie marcellienne : la disponibilité [2]. Montrons-le successivement en creux (1) et en plein (2).

1) L’indisponibilité

L’essence de la disponibilité ne se montre jamais mieux qu’à travers son contraire qu’est l’indisponibilité.

a) Description analytique

Marcel part une fois du sens propre qui concerne les biens matériels : « Avoir des capitaux indisponibles, c’est les avoir partiellement aliénés. Ceci est parfaitement clair là où il s’agit de biens matériels. Il faut voir comment cette notion est extensible [3] ». Comment étendre ce sens propre au sens figuré qui intéresse les réalités intérieures ?

De cette indisponibilité, Marcel propose une fine analyse phénoménologique qui cousine avec l’examen clinique. Triple est la forme de l’indisponibilité, ou plutôt triples en sont les symptômes dont nous allons voir qu’ils sont corrélés : cognitifs, affectifs et volitifs (ou actifs). À chaque pas, je montrerai que le sujet indisponible est un sujet indonné, plus, indonnable.

1’) Signes cognitifs

Est indisponible celui dont l’attention, donc la connaissance, est centrée sur lui-même. En effet, c’est ce que Marcel signale quand il oppose disponibilité et indisponibilité comme transparence et opacité :

 

« Être indisponible, c’est être en quelque manière non seulement occupé, mais encombé de soi. Je dis en quelque manière : l’objet immédiat peut varier indéfiniment : être occupé de soi, de sa fortune, de ses amours, et même de son perfectionnement intérieur. On pourrait tirer de là cette conclusion qu’être occupé de soi, c’est beaucoup moins être occupé d’un certain objet ici presque inspécifiable – qu’être occupé d’une certaine manière qui reste à définir. Ce qu’il faut voir c’est que le contraire de l’être occupé de soi, ce n’est pas l’être vide ou indifférent. Ce qui s’oppose ici, c’est bien plutôt l’être opaque et l’être transparent [4] ».

 

Comme, diaphanéité et son contraire sont des propriétés de la lumière, donc de la connaissance, l’opacité est donc le signe cognitif de l’indisponibilité. Comprenons bien le propos de Marcel qui se refuse à opposer « être occupé de soi » et « être vide de soi ». En effet, son approche existentielle part de l’expérience concrète, vécue. Or, si l’on peut abstraitement affirmer l’occupation de soi et sa privation qu’est la désocuppation de soi, concrètement, le sujet humain est toujours occupé par « quelque chose » (qui peut être quelqu’un). Et il n’y a que deux options (correspondant à ce que Marcel appelle « d’une certaine manière ») : soit il est rempli par lui-même et opaque à l’autre, par exemple, à la rencontre ; soit il est dépris de soi et transparent à l’autre avec qui il peut entrer en communion. Or, se donner, c’est se décentrer de soi pour se centrer sur l’autre. Donc, l’indisponibilité est bien l’indonnabilité.

2’) Signes affectifs

Pour expliquer l’indisponibilité, Gabriel Marcel part d’un exemple ou plutôt de ce qu’il appelle « un cas typique » :

 

« Analyse de la notion d’indisponibilité. […] Ma sympathie est sollicitée par une infortune qu’on m’expose ; je sens qu’il m’est impossible de la donner. Théoriquement, je reconnais que ce qu’on me raconte est étrangement digne de pitié ; mais je ne sens rien. Si j’avais sous les yeux les misères dont on me parle, il en serait sans doute autrement ; une certaine expérience immédiate libérerait en moi ces sources, elle forcerait ces portes condamnées. Chose étrange, je désirerais ressentir cette émotion qui me paraît ‘s’imposer’ (je juge qu’il est normal en pareil cas d’être ému), mais je ne sens rien ; je ne puis disposer de moi-même. Sans doute pourrais-je en opérant une sorte de dressage mental obtenir de moi quelque chose qui ressemble à cette émotion, mais si je suis sincère je n’en serai pas dupe, et je saurais bien que c’est là une imitation sans valeur [5] ».

 

Ici, Marcel se centre sur le signe affectif de l’indisponibilité : l’absence de sensibilité à l’autre, en l’occurrence, dans son exemple, l’absence de pitié pour la misère éprouvée par autrui. On parlerait aujourd’hui d’un manque d’empathie (affective) – à ne pas confondre avec l’alexythymie ou les formes pathologiques d’insensibilité (par exemple, chez les personnalités narcissiques). La raison convoque implicitement l’axiome scolastique selon lequel l’affect suit la connaissance : « Si j’avais sous les yeux les misères dont on me parle, il en serait sans doute autrement ». Or, nous avons vu avec le premier signe que la personne est opaque à l’autre, c’est-à-dire occupée d’elle-même et non de l’autre. Voilà pourquoi il s’agit bien d’une indisponibilité et non pas d’une incapacité. Marcel ajoute un jeu de mots opposant « s’imposer » (qui correspond à l’indisponibilité) et « disposer de soi » (qui correspond à la disponibilité).

Quoi qu’il en soit, une nouvelle fois, cette indisponibilité affective s’enracine dans une auto-centration qui interdit le don de soi et son fruit qu’est la communion : il y a « une sorte de hérissement intérieur » qui « a pour résultat de supprimer toute communion [6] ».

3’) Signes actifs

L’indisponibilité n’est pas seulement passive (émotive), elle est active :

 

« L’être centré sur lui-même est indisponible : je veux dire par là qu’il demeure incapable de répondre aux appels de la vie, et je ne vise pas seulement ici l’aide qui pourra lui être demandée par des malheureux. Il ne sera même pas capabe de sympathiser avec eux, ou simplement d’imaginer leur situation. Il reste enfermé en lui-même dans sa chétive expérience qui forme autour de lui une coquille qu’il est incapable de briser. Il suit de là qu’il est en réalité essentiel à la vie, non seulement – ce qui est évident – de se référer à autre chose qu’elle, mais de s’articuler intérieurement à une réalité qui lui donne son sens et comme sa justification [7] ».

 

Ici de même, Marcel articule anthropologiquement la notion : de même que l’émotion suit la cognition, la motion suit l’émotion. Ainsi, se ressentant indisponible, la personne agit selon cette indisponibilité : « Il ne sera même pas capabe de sympathiser avec » les malheureux – ajoutant la première articulation : « ou simplement d’imaginer leur situation ». Que ce troisième signe relève de la volition est confirmé par l’absence de « sens » et de « justification », c’est-à-dire de fin mobilisant la volonté.

Derechef, l’indisponibilité active replie l’être sur lui-même (il « se réfère » à lui), donc est le contraire du don. Marcel l’exprime avec force dans une phrase qui serait terriblement jugeante et moralisante si elle n’était d’abord et avant tout un constat anthropologique : « Il reste enfermé en lui-même dans sa chétive expérience qui forme autour de lui une coquille qu’il est incapable de briser ».

b) Détermination synthétique

Ces différents signes convergent-ils vers un centre plus profond ? On le sait, pour Marcel, la distinction la plus fondamentale ou du moins l’une des plus centrales est celle de l’être et de l’avoir, c’est-à-dire du sujet et de l’objet. Or, les deux attitudes de disponibilité et d’indisponibilité peuvent être reconduites à ces catégories : pour « l’être disponible […], je suis une présence, pour [l’être indisponible], je suis un objet [8] ».

L’indisponibilité serait-elle l’autre nom de l’égoïsme ou, comme l’on dit aujourd’hui, du narcissisme ? Mais notre philosophe vise – ou plutôt cherche à viser – une attitude plus profonde :

 

« Il s’agit – dit-il à propos de l’indisponibilité –, je crois d’une sorte d’obturation ou de fixation : et je me demande si, généralisant beaucoup et assouplissant certaines données psychanalytiques, on ne devrait pas reconnaître que cette fixation est celle, dans une zone ou un registre déterminé, d’une certaine inquiétude qui en soi ne l’est pas. Seulement ce qui est remarquable, c’est que cette inquiétude persiste au sein de cette fixation et lui donne ce caractère de crispation dont j’ai dit un mot à propos de la volonté dégradée. Tout permet de penser que cette inquiétude indéterminée se confond en réalité avec l’angoisse de la temporalité, avec l’aspiration de l’homme non pas vers, mais par la mort, qui est au cœur du pessimisme [9] ».

 

Marcel repart de la définition de l’indisponibilité comme encombrement de soi. Mais il oriente l’explication vers des mécanisme qui s’étagent à nouveau selon les trois registres : cognitif (« une sorte d’obturation ou de fixation »), affectif (« une inquiétude indéterminée » qui s’avère être « l’angoisse de la temporalité » et ultimement de « la mort ») et volitif (la « crispation » caractéristique « de la volonté dégradée » et « l’aspiration de l’homme par la mort »). Dès lors, l’indisponibilité converge vers le « pessimisme » [10] : « Les racines du pessimisme sont les mêmes que celles de l’indisponibilité [11] » ; ou bien : « Les racines métaphysiques du pessimisme sont les mêmes que celles de l’indisponibilité [12] ».

Pourtant, là encore, nous ne sommes pas loin de l’impossibilité à se donner, même si l’approche n’est plus éthique. En effet, pour Marcel, le pessimisme « est lié à une non-participation [13] », c’est-à-dire un désengagement dans l’intersubjectivité.

2) La disponibilité

a) Le fait

Pour montrer l’équivalence entre disponibilité et donabilité, il suffit de partir de quelques expériences :

  1. Une premier se fonde sur une notion chère à Marcel, la présence :

 

« C’est un fait d’expérience indéniable mais dont il est difficile de donner une traduction intelligible, qu’il y a certains êtres qui se révèlent à nous comme présents, c’est-à-dire comme disponibles, lorsque nous souffrons, lorsque nous avons besoin de nous confier, et qu’il y en a d’autres qui ne nous donnent pas ce sentiment, quelle que puisse être d’ailleurs leur bonne volonté [14] ».

 

Or, loin d’être présence à soi (comme le cogito), la présence marcellienne est présence à l’autre, au point même que l’autre ressent notre présence en quelque sorte au plus intime. Donc, être présent, c’est être donné à l’autre : « un sujet […] n’est un être pour moi que s’il est une présence, et ceci veut dire que d’une certaine manière, il m’atteint par le dedans, et me devient, jusqu’à un certain point, intérieur [15] »

  1. « L’être disponible est celui qui est capable d’être tout entier avec moi lorsque j’ai besoin de lui ; l’être indisponible est au contraire celui qui semble opérer en ma faveur une sorte de prélévement momentané sur l’ensemble des ressources dont il est en mesure de disposer [16]». Or, le don authentique est don de soi, donc de tout soi-même.
  2. « Approfondir le plus possible ce fait que les plus consacrés sont les plus disponibles [17]». Or, le cœur de la consécration est l’offrande de soi à autre que soi : à Dieu dans le cadre religieux ; à une mission, une œuvre, notamment humanitaire.
  3. L’expérience de la créativité, précisément celle du dramaturge. En effet, « disponibilité et créativité sont des notions connexes [18]». Or, pour Marcel, la création « authentique consiste dans l’exorcisation de l’esprit égo-centrique [19]». Par conséquent, une nouvelle fois, la disponibilité est coextensive de la générosité. Une objection permettra de préciser en introduisant une précieuse distinction :

 

« Ne serait-on pas tenté d’observer qu’un créateur est souvent indisponible au sens moral de ce mot, c’est-à-dire qu’il est trop occupé de son œuvre pour pouvori donner aux autres une sympathie effective ? Mais une observation s’impose ici : il importe au plus haut point de distinguer entre l’œuvre à faire et l’œuvre déjà réalisée. À partir du moment où je me crispse sur mon œuvre accomplie, où elle devient pour moi le centre du monde, où c’est par rapport à elle que je juge soit les œuvres des autres que je lui compare, soit ceux qui l’ont appréciée de telle façon qui me satisfait ou au contraire me déplaît, – elle se transforme en un avoir sur lequel ma pensée est anxieusement braque, quelque chose sur quoi je referme une main raidie. Par là je me mets en état d’indisponibilité radicale. Il faudra qu’une sorte d’effraction se produise pour m’y arracher. On voit aussitôt la différence essentielle qui existe entre cet état, cette indisponibilité stérile, et l’état de gestation du créateur qui reste concentré sur une œuvre à accomplir à laquelle il donne sa substance ; car cette œuvre à accomplir, elle est sa vocation matérialisée ; et cette vocation s’ordonne par rapport aux autres, par rapport au monde. C’est sa façon à lui de se donner [20] ».

 

Comment ne pas noter que la seule créativité authentique, celle du créateur qui est tendu vers « une œuvre à accomplir » (et non pas vers l’œuvre accomplie), donc la disponibilité, est ici identifiée non seulement à un don, mais un don de soi (« se donner »), c’est-à-dire un don de sa propre substance (« il donne sa substance »). Je me permettrai

  1. L’expérience de la mort : « Un être qui s’est de plus en plus créé comme disponible ne pourra pas ne pas regarder la mort comme libération [21]».

b) L’essence

Après l’existence, l’essence. En lisant Marcel, un problème se pose. D’un côté, la disponibilité semble relever de la donation active de soi. Nous l’avons dit : « L’être disponible est celui qui est capable d’être tout entier avec moi lorsque j’ai besoin de lui [22] » ; « L’être disponible […] est tendu hors de soi, tout prêt à se consacrer à une cause qui est la sienne [23] ».

De l’autre, cette disponibilité paraît passive, comme si elle échappait à l’initiative de la personne :

 

« Le pouvoir d’animer, c’est le pouvoir de saisir, plus profondément encore de se prêter, c’est-à-dire de se laisser saisir, de s’offrir en quelque manière à ces kairoi, à ces occasions fécondantes que l’être vraiment disponible découvre partout autour de lui comme autant de prises sur le courant inépuisable qui traverse notre univers [24] ».

 

Comme action et passion sont deux mouvements opposés, la disponibilité semble être une notion contradictoire du moins paradoxale. Une première manière de lever la contradiction serait d’affirmer que la disponibilité passive serait comme une radicalisation de la disponibilité active, comme l’abandon vis-à-vis du don, ou l’espérance élargie vis-à-vis de l’espérance active [25].

Mais il me semble qu’il faut dire plus et, pour cela, expliciter ce qui demeure encore enveloppé dans le propos marcellien. En effet, être de liberté, le sujet ne peut être sollicité du dehors que s’il est apte à répondre du dedans. Dans les catégories méta-physiques qui sont aussi et d’abord méta-anthropologiques, l’acte ne peut être reçu que par la puissance qui lui est proportionnée. Si donc le moment favorable mobilise la personne, c’est-à-dire la donne, c’est parce qu’en elle se rencontre la ressource destinée à être donnée. Par conséquent, la disponibilité passive renvoie à une donabilité du sujet en attente d’être actualisée. Voilà pourquoi Marcel qualifie ces temporalités de « fécondantes ». Voilà aussi pourquoi il parle de manière inattendue d’un « courant inépuisable qui traverse notre univers » : qui dit courant, dit flux donnable et recevable. Voilà enfin pourquoi la disponibilité peut être à la fois un dépassement de soi (vers l’autre) – « L’être disponible […] est tendu hors de soi, tout prêt à se consacrer à une cause qui est la sienne » – et une appropriation transformante – continuons la citation : « mais qu’en même temps, il fait sienne [26] ».

3) Conclusion

« La caractéristique essentielle de la personne est la disponibilité [27] ». Une nouvelle fois, nous constatons que les intuitions les plus profondes de Marcel s’éclairent, s’explicitent et s’unifient à la lumière de la métaphysique de l’amour-don et -communion. Précisément, la belle notion marcellienne de disponibilité convoque non seulement la donation, son corrélatif qu’est la réception et son achèvement qu’est la communion, mais ce qui la rend possible chez le donateur, à savoir sa donabilité – ce qui, en dernière instance, doit s’expliciter à partir de l’esprit d’amour, c’est-à-dire dans les catégories d’une dynamique pneumatique de l’amour.

Pascal Ide

[1] Être et avoir, p. 100 : FV I, p. 86. Pour les références complètes aux œuvres de Marcel, je me permet de renvoyer aux diverses études déjà présentes sur le site concernant le philosophe. Avant tout la longue analyse qui se termine par une bibliographie détaillée : « La philosophie de Gabriel Marcel, une métaphysique concrète de l’amour-communion ». Cf. aussi sur le site : « L’Eucharistie, une clé implicite de la philosophie de Gabriel Marcel » ; « Le témoignage selon Gabriel Marcel » ; « Personnalité de Gabriel Marcel. Une ébauche » ; « Petite philosophie de l’épreuve selon Gabriel Marcel » ; « Une cosmologie marcellienne ».

[2] Gabriel Marcel lui a notamment consacré un texte : « Appartenance et Disponibilité », Du refus à l’invocation, p. 55-80 : Essai de philosophie concrète, p. 62-91. Mais les références à ce concept déborde largement ce texte.

[3] Être et avoir (1918-1933), p. 101 : Être et avoir. Journal métaphysique (1914-1923),, p. 86.

[4] Position et approches concrètes du mystère ontologique, p. 86. Souligné dans le texte.

[5] Être et avoir, p. 101-102 : Être et avoir. Journal métaphysique (1914-1923),, p. 86-87.

[6] Présence et immortalité, p. 120.

[7] Le Mystère de l’être. Vol. I. Réflexion et Mystère, p. 178.

[8] Position et approches concrètes du mystère ontologique, p. 84.

[9] Position et approches concrètes du mystère ontologique, p. 86-87. Souligné dans le texte.

[10] On pourrait ajouter le suicide (cf. Être et avoir (1918-1933), p. 180, 184 : FV I, p. 155, 158-159.

[11] Position et approches concrètes du mystère ontologique, p. 87. Cf. Journal métaphysique, p. 275.

[12] Être et avoir (1918-1933), p. 106 : Être et avoir. Journal métaphysique (1914-1923),, p. 91. Souligné dans le texte.

[13] Du refus à l’invocation, p. 170.

[14] Position et approches concrètes du mystère ontologique, p. 83. Souligné par moi.

[15] La dignité humaine et ses assises existentielles, p. 8. Souligné dans le texte.

[16] Position et approches concrètes du mystère ontologique, p. 83-84. Souligné par moi.

[17] Être et avoir (1918-1933), p. 179 : Être et avoir. Journal métaphysique (1914-1923),, p. 154. Souligné dans le texte.

[18] Du refus à l’invocation, p. 75.

[19] Le Mystère de l’être. Vol. II. Foi et Réalité, p. 10.

[20] Du refus à l’invocation, p. 75. Souligné par moi.

[21] Être et avoir (1918-1933), p. 179 : Être et avoir. Journal métaphysique (1914-1923),, p. 154.

[22] Position et approches concrètes du mystère ontologique, p. 83.

[23] Homo viator. Prolégomènes à une métaphysique de l’espérance, p. 30. Cf. Gabriel Marcel, « Testament philosophique », Revue de métaphysique et de morale, 74 (1969) n° 3, p. 253-262, ici p. 258.

[24] Homo viator, p. 193. Souligné par moi. « Il ne suffit pas de dire que l’admiration est l’active négation d’une certaine inertie intérieure, il faut surtout remarquer qu’elle peut être conçue non seulement comme un élan, mais plus encore comme une irruption (le verbe inonder correspond ici à une réalité irrécusable) » (Du refus à l’invocation, p. 68. Souligné dans le texte).

[25] Cf. Pascal Ide, L’espérance de Dieu, Paris, DDB, 2025.

[26] Homo viator, p. 30.

[27] En fait, Marcel est moins affirmatif : « Ce que je crois être la caractéristique essentielle de la personne, c’est […] la disponibilité » (Homo viator, p. 27).

24.7.2025
 

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