Blessures de l’intelligence liées à l’affaissement massif de la lecture 05

7) Les bénéfices historiques

Considérant surtout le présent, tournons-nous vers le passé et laissons-nous enseigner par l’histoire, en plein et en creux.

a) En plein

La lecture est surtout apparue avec l’imprimerie. En effet, avant Johannes Gutenberg, un copiste calligraphiait, et au prix de quelle patience et de quelle persévérance, en moyenne un livre toutes les quatre ou huit semaines [1]. Aussi, au xive siècle, l’Europe de l’Ouest fabriquait moins de 30 000 livres par an, ce qui, étant donné la lourdeur du moyen est déjà impressionnant [2]. Avec et après la géniale invention des caractères métalliques mobiles par l’imprimeur allemand [3], l’éditeur pouvait produire plusieurs dizaines d’ouvrage par jour [4]. Dès lors, le nombre de livres fabriqués annuellement s’est exponentiellement multiplié : plus d’un million au xvie siècle, plus de 10 millions au siècle des Lumières (ce qui, pour un siècle, correspond à un milliard !). Or, la production est liée à la consommation. Donc, la lecture s’est extraordinairement démocratisée à partir de la modernité.

Or, la croissance de la lecture a engendré un certain nombre d’effets culturels d’importance. Ainsi, « le triomphe du livre imprimé entraîna bientôt le triomphe des langues populaires qui devinrent, à travers l’Europe, les véhicules de la culture ». Et, selon un cercle vertueux que nous reverrons, « avec la multiplication des livres, le degré d’instruction s’éleva et la littérature vernaculaire s’enrichit [5] ».

Jack Goody a montré que le livre n’a pas seulement multiplié l’accès à l’information, mais a introduit une nouvelle formation, autrement dit a configuré différemment l’intelligence humaine. Dans un livre qui fait autorité, l’anthropologue britannique a montré combien l’imprimerie n’a pas seulement favorisé, très matériellement ou économiquement, la diffusion des livres et donc de la pensée, mais a aussi, et beaucoup plus profondément, conduit à une mutation civilisationnelle, en organisant et planifiant. En effet, l’écriture a conduit aux tableaux qui eux-mêmes se réfractent dans la structure verticale de la liste et la structure horizontale de la formule [6] ; or, tableaux, listes et formules structurent la pensée, permettent l’introduction de l’esprit critique et le progrès dans la connaissance [7] ; donc, si, incontestablement, les intellectuels existent dans les sociétés sans écriture [8], ce qui réfute la thèse ethnocentriste irrecevable d’un grand partage entre la pensée sauvage et la pensée rationnelle [9], la raison graphique permet la domestication de la raison :

 

« L’écriture a une importance décisive, non seulement parce qu’elle conserve la parole dans le temps et dans l’espace, mais aussi parce qu’elle transforme le langage parlé : elle en extrait et abstrait les éléments constitutifs, elle permet de procéder à des examens rétrospectifs ; ainsi la communication par l’œil engendre des possibilités cognitives nouvelles par rapport à celle qu’offre la communication par la voix [10] ».

 

Plus largement encore, en démocratisant la culture et en individualisant la relation à la culture, le livre a promu l’autonomie, intellectuelle et volontaire, spéculative et pratique. Or, le mot d’ordre de l’Aufklärung est résumé dans le mot rendu célèbre par Kant : « Aude sapere ! ». En ce sens, l’on peut donc dire que l’imprimerie a enfanté la modernité [11] ou, selon le mot fameux de Lamartine,

 

« est le télescope de l’âme. [Elle] met en communication immédiate, continue, perpétuelle, la pensée de l’homme isolé avec toutes les pensées du monde invisible, dans le passé, dans le présent et dans l’avenir. [Elle] a supprimé le temps. Grâce à elle, nous sommes tous contemporains. Je converse avec Homère et Cicéron [12] ».

b) En creux

Inversement, toute dictature s’accompagne d’autodafés. C’est ainsi que le national-socialisme a brûlé plus de cent millions d’ouvrages [13]. L’on en sait la cause : « Forcer une amnésie historique qui facilite le contrôle d’un individu ou d’une société [14] ». L’on en sait aussi les conséquences : la langue du iiie Reich « demeura pauvre et monotone […], toute-puissante autant que pauvre, et toute-puissante justement de par sa pauvreté [15] ». Ces observations peuvent s’étendre à tous les totalitarismes de tous les siècles [16]. L’on sait combien la rhétorique communiste est triste et répétitive. Bref, « les fondamentalistes de tous bords brûlent d’instinct les livres [17] ».

Ce que l’histoire montre du passé, la fiction et la science-fiction en rend compte, pour dénoncer les tyrannies présentes ou à venir. Leur importance est attestée par leur célébrité. Qui ne connaît les ouvrages d’Aldous Huxley (Le meilleur des mondes, 1932), de George Orwell (1984, 1949) et de Ray Bradbury (Fahrenheit 451, 1953, qui, rappelons-le, est la température à laquelle brûle le papier…). Desmurget ose comparer notre époque à ce que ces ouvrages ont prophétisé. De fait, les points communs sont nombreux : l’absence de lecture ; l’abrutissement par les écrans récréatifs ; la surveillance numérique omniprésente [18] ; l’addiction consumériste [19].

8) Les bénéfices de la lecture partagée

Spontanément, l’on pense que la lecture commence lorsqu’on sait lire. En réalité, le goût de la lecture se prend bien avant. D’ailleurs, les études montrent que plus l’enfant est précocement exposé à la lecture, plus il deviendra lecteur.

Or, bonne nouvelle universelle : tous les enfants du monde aiment qu’on leur lise des histoires – ce que nomme l’expression technique « la lecture partagée » [20]. Ils le disent à une écrasante majorité (en moyenne 90 %). Plus étonnant, cela est même encore vrai des adolescents à hauteur de 75 % !

Les effets bénéfiques sont multiples.

a) Les bénéfices langagiers

Une étude a suivi de nombreux écoliers entre l’âge de 4-5 ans et celui de 8-9 ans a comparé ceux à qui on lisait des histoires 2 jours par semaine ou moins et ceux qui bénéficiaient de cette lecture 6 jours ou plus [21]. Résultat : les compétences du deuxième groupe étaient supérieures à celles du premier d’un facteur variant entre 10 et 30 %. Le pourcentage peut sembler négligeable. Traduisons-le en termes concrets : ceux à qui on a peu lu d’histoires en maternelle affichent en milieu de primaire un retard équivalent à une année vis-à-vis de ceux qui ont eu droit à une lecture quotidienne ; selon une autre manière de le traduire, le première groupe a dix fois moins de probabilité d’être un lecteur avancé que le second. Cette enquête scientifique est confirmée par d’autres [22].

Un simple calcul permet de montrer le surplus lexical introduit par la lecture partagée. Si on lit à un enfant chaque jour entre 1 et 5 ans un livre d’images, il aura entendu plus d’1 million de mots en entrant au CP [23]. Or, statistiquement, il entendra 17 500 mots rares [24], dont, environ 5 000 mots seront différents. Par ailleurs, le taux de mémorisation est d’environ 15 % [25]. Il aura ainsi incorporé 750 termes peu fréquents, soit plus de 25 % du répertoire moyen d’un écolier de 6 ans [26]. En fait, la lecture partagée s’accompagne d’échanges avec les parents, et d’échanges beaucoup plus riches que les activités concurrentes comme le repas ou la télévision. Donc, l’enfant aura entendu pas moins de 1,6 millions mots [27]. Les études en neurosciences montrent les effets directement sur le cerveau dans les zones réservées au langage [28].

Ces faits s’expliquent aisément : les livres d’images préscolaires sont beaucoup plus riches que l’environnement oral de l’enfant. Ils permettent d’ailleurs de répondre à une objection parfois entendue : lire à un enfant, c’est le rendre dépendant et retarder son accès à l’autonomie. Tout au contraire, plus un enfant bénéficie de lecture partagée, plus il aura tendance à lire seul, et cela quel que soit l’âge [29].

b) Les bénéfices attentionnels

Différents travaux montrent que la lecture partagée développe l’attention [30]. Or, nous avons vu que celle-ci est au fondement de nombreuses activités intellectuelles.

c) Les bénéfices socio-émotionnels

Ce que nous avons vu ci-dessus de manière générale vaut de manière particulière pour la lecture partagée [31]. Il est établi que la lecture partagée réduit le risque d’hyperactivité, sans doute du fait du cadre apaisé qu’elle instaure [32]. En plein, elle instaure un climat d’échange au sein de la famille, des relations plus sereines et plus bienveillantes [33] ; elle accroît l’empathie [34].

9) Les bénéfices relatifs

L’on connaît le lieu commun, voire l’objection selon laquelle plus d’écrans, c’est plus de savoir. Une étude déjà citée s’est penchée sur cette opinion selon laquelle la télévision donne une meilleure connaissance du monde auprès des étudiants et a démontré que l’impact était nul – contrairement à la lecture [35].

Donnons quelques exemples (qui, selon notre état d’esprit, nous feront sourire ou grincer des dents). L’on a divisé des étudiants américains en deux groupes, celui des gros lecteurs et celui des plus petits lecteurs. On leur a par exemple demandé si les Juifs étaient plus nombreux que les musulmans dans le monde. Le premier groupe a répondu négativement dans 50 % des cas et le second négativement dans 25 % des cas ! De même, à la question de savoir dans quel pays l’on parle latin, les gros lecteurs ont donné quatre fois plus de bonnes réponses que les plus petits lecteurs (40 % contre 10 % – le latin étant une langue morte que seuls quelques spécialistes parlent)…

10) Conclusion

Ainsi donc, la lecture n’est pas un luxe, mais une activité vitale. C’est ce que la pandémie de Covid-19 a montré en 2020. Alors que, dans un premier temps, le législateur permit l’ouverture des bureaux de tabac [36] et interdit (au passé simple !) l’accès aux librairies, la colère des professionnels du secteur, dénonçant la concurrence déloyale des géants du commerce en ligne [37], mais, surtout, rappelant combien les livres sont « essentiels à nos vies citoyennes et individuelles » et nourrissent « notre besoin de compréhension, de réflexion, d’évasion, de distraction, mais aussi de partage et de communication [38] », le gouvernement révisa sa position et plaça finalement les librairies sur la courte liste des commerces « essentiels » [39]. Les effets ne manquèrent pas de se faire sentir : les lecteurs retournèrent vers les boutiques de livres [40] et leurs ventes dépassèrent les chiffres habituels [41]. Même si l’emballement ou plutôt l’enthousiasme fut de courte durée [42], il est significatif et mérite d’être gardé en mémoire.

Pascal Ide

[1] John Man, The Gutenberg Revolution, New York, Bantam Books, 2009.

[2] Eltjo Buringh & Jan Luiten van Zanden, « Charting the ‘Rise of the West’ », The Journal of Economic History, 69 (2009) n° 2, p. 409-445.

[3] Sur son rôle, cf. Guy Bechtel, Gutenberg, Paris, Fayard, 1992.

[4] John Man, The Gutenberg Revolution.

[5] Daniel Boorstin, Les Découvreurs, Paris, Robert Laffont, 1988.

[6] Cf. Jack Goody, La raison graphique. La domestication de la pensée sauvage, trad. Jean Bazin et Alban Bensa, coll. « Le sens commun », Paris, Minuit, 1979, respectivement, chap. 4, 5 et 6.

[7] Cf. Ibid., chap. 3.

[8] Cf. Ibid., chap. 2.

[9] Cf. Ibid., chap. 8.

[10] Ibid., p. 221.

[11] Frédéric Barbier, L’Europe de Gutenberg, Paris, Belin, 2006.

[12] Alphonse de Lamartine, Extrait de la revue Le Civilisateur, Paris, Hachette, 1853, rééd. Le Housset (35137 Bédée), Folle avoine, 1997, p. 9.

[13] Richard Ovenden, Burning the Books, Harvard, Harvard University Press, 2020.

[14] Fernando Baez, Universal History of the Destruction of Books, Granby, Atlas & Co., 2008.

[15] Victor Klemperer, LTI : la langue du IIIe Reich (1947), Paris, Pocket, 2016.

[16] Joseph Roth, L’Autodafé de l’esprit, Paris, Allia, 2019.

[17] George Steiner, Le Silence des livres, Paris, Arléa, 2006.

[18] Shoshana Zuboff, The Age of surveillance capitalism, London, Profile Books, 2019 ; Christopher Wylie, Mindf*ck, New York, Penguin Random House, 2019.

[19] Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely, La France sous nos yeux, Paris, Seuil, 2021 ; Olivier Babeau, La Tyrannie du divertissement, Paris, Buchet-Chastel, 2023.

[20] Scholastic, « Kids & Family Reading Report Australia (0-17 ans) », scholastic. com, 2016 ; Id., « Kids & Family Reading Report China (0-17 ans) », scholastic. com, 2020 ; Id., « Kids & Family Reading Report United Kingdom (0-17 ans) », scholastic.com, 2015 ; Id., « Kids & Family Reading Report Canadian Edition (0-17 ans) », scholastic.ca, 2017 ; CNL/Ipsos, « Les jeunes français et la lecture (7-25 ans) », centrenationaldulivre.fr, 2022.

[21] Guyonne Kalb & Jan C. van Ours, « Reading to young children », Economics of Education Review, 40 (2014) n° 1, p. 1-24.

[22] Zoe M. Flack, Andy P. Field & Jessica S. Horst, « The effects of shared storybook reading on word learning », Development Psychology, 54 (2018) n° 7, p. 1334-1346 ; Anne E. Cunningham & Jamie Zibulsky, « Tell me a story », Susan B. Neuman & David K. Dickinson (éds.), Handbook of Early Literacy Research, New York, Guilford Press, vol. 3, 2011.

[23] Jessica L. Montag, Michael N. Jones & Linda B. Smith, « The Words Children Hear », Psychological Science, 26 (2015) n° 9, p. 1489-1496.

[24] Donald P. Hayes & Margaret G. Ahrens, « Vocabulary simplification for children », Journal of Child Language, 15 (1988) n° 2, p. 395-410.

[25] Barbara Wasik, Annemarie Hindman & Emily K. Snell, « Book reading and vocabulary development », Early Childhood Research Quarterly, 37 (octobre 2016), p. 39-57.

[26] Andrew Biemiller & Naomi Slonim, « Estimating root word vocabulary growth in normative and advantaged populations », Journal of Educational Psychology, 93(2001) n° 3, 498-520.

[27] Jill Gilkerson, Jeffrey A. Richards & Keith Topping, « The impact of book reading in the early years on parent-child language interaction », Journal of Early Childhood Literacy, 17 (2017) n° 1, p. 92-110 ; Lucy F. Clemens & Cornelia Kegel, « Unique contribution of shared book reading on adult-child language interaction », Journal of Child Language, 48 (2021) n° 2, p. 1-14 ; Katherine G. Hanson, Heather J. Lavigne, Stephanie G. Gover & Daniel R. Anderson, « Parent language with toddlers during shared storybook reading compared to coviewing television », Infant Behavior and Development, 65 (2021) n° 2, p. 101646 ; Amy I. Nathanson & Eric Rasmussen, « TV Viewing Compared to Book Reading and Toy Playing Reduces Responsive Maternal Communication with Toddlers and Preschoolers », Human Communication Research, 37 (2011) n° 4, p. 465-487 ; Erika Hoff-Ginsberg, « Mother-child conversation in different social classes and communicative settings », Child Development, 62 (1991) n° 4, p. 782-796.

[28] John S. Hutton, Jonathan Dudley, Tzipi Horowitz-Kraus, Tom DeWitt & Scott K. Holland, « Differences in functional brain network connectivity during stories presented in audio, illustrated, and animated format in preschool-age children », Brain Imaging and Behavior, 14(2020) n° 1, p. 130-141 ; Rola Farah, Raya Meri, Darren S. Kadis, John Hutton, Thomas DeWitt & Tzipi Horowitz-Kraus, « Hyperconnectivity during screen-based stories listening is associated with lower narrative comprehension in preschool children exposed to screens vs dialogic reading », PLoS One, 14 (2019) n° 11, p. e0225445.

[29] Scholastic, « Kids & Family Reading Report Canadian Edition (0-17 ans) », scholastic.ca, 2017(déjà citée) ; Egmont, « Children’s Reading for Pleasure », farshore.co.uk, 2020 ; Id., « Children’s reading for pleasure », farshore.co.uk, 2019.

[30] Nicholas Dowdall, Lynne Murray, Sarah Skeen, Marguerite Marlow, Leonardo Llewellyn, Duncan De Pascalis, Frances Gardner, Mark Tomlinson & Peter Cooper, « Book-Sharing for Parenting and Child Development in South Africa », Child Development, 92 (2021) n° 6, p. 2252-2267 ; Lynne Murray, Susie Jennings, Hayley Perry, Martin Andrews, Katherine De Wilde, Amber Newell, Alicia Mortimer, Emily Phillips, Xiaonan Liu, Claire Hughes, Edward Melhuish, Leonardo Llewellyn Duncan De Pascalis, Corinne Dishington, John Duncan & Peter Cooper, « Effects of training parents in dialogic book-sharing », Early Childhood Research Quarterly, 62 (jan. 2023), p. 1-16 ; Zahir Vally, Lynne Murray, Mark Tomlinson & Peter Cooper, « The impact of dialogic book-sharing training on infant language and attention », Journal of Child Psychology and Psychiatry, 56 (2015) n° 8, p. 865-873.

[31] Qian-Wen Xie, Celia H. Y. Chan, Qingying Ji & Cecilia L. W. Chan, « Psychosocial Effects of Parent-Child Book Reading Interventions », Pediatrics, 141 (2018) n° 4, p. e20172675 ; Lynne Murray, Leonardo De Pascalis, Mark Tomlinson, Zahir Vally, Harold Dadomo, Brenda MacLachlan, Charlotte Woodward & Peter J. Cooper, « Randomized controlled trial of a book-sharing intervention in a deprived South African community », Journal of Child Psychology and Psychiatry, 57 (2016) n° 12, p. 1370-1379 ; Christine O’Farrelly, Orla Doyle, Gerard Victory & Eylin Palamaro-Munsell, « Shared reading in infancy and later development », Journal of Applied Developmental Psychology, 54 (jan.-feb. 2018), p. 69-83 ; Keith J. Martin, Andrew F. Beck, Yingying Xu, Gregory A. Szumlas, John S. Hutton, Clare C. Crosh & Kristen A. Copeland, « Shared Reading and Risk of Social-Emotional Problems », Pediatrics, 149 (2022) n° 1, p. e2020034876.

[32] Alan L. Mendelsohn, Carolyn Brockmeyer Cates, Adriana Weisleder, Samantha Berkule Johnson, Anne M. Seery, Caitlin F. Canfield, Harris S. Huberman & Benard P. Dreyer, « Reading Aloud, Play, and Social-Emotional Development », Pediatrics, 141 (2018) n° 5, p. e20173393.

[33] Manuel E. Jimenez, Alan L. Mendelsohn, Yong Lin, Patricia Shelton & Nancy Reichman, « Early Shared Reading Is Associated with Less Harsh Parenting », Journal of Developmental and Behavioral Pediatrics, 40 (2019) n° 7, p. 530-537 ; Caitlin F. Canfield, Elizabeth B. Miller, Daniel S. Shaw, Pamela Morris, Angelica Alonso & Alan L. Mendelsohn, « Beyond language », Developmental Psychology, 56 (2020) n° 7, p. 1305-1315.

[34] Raymond A. Mar, « Stories and the Promotion of Social Cognition », Current Directions in Psychological Science, 27 (2018) n° 4, p. 257-262 ; Federico Batini, Valerio Luperini, Eleonora Cei, Diego Izzo & Giulia Toti, « The Association Between Reading and Emotional Development » ; Jesse Drummond, Elena F. Paul, Whitney E. Waugh, Stuart I. Hammond & Celia A. Brownell, « Here, there and everywhere », Frontiers in Psychology, 5 (april 214), art. 361.

[35] Keith E. Stanovich & Anne E. Cunningham, « Where does knowledge come from? », Journal of Educational Psychology, 85 (1993) n° 2, p. 211-229.

[36] Ministère des Solidarités et de la Santé, « Journal Officiel, Arrêté du 15 mars 2020 », legifrance.gouv.fr, 2020.

[37] Alexandre Piquard, « Reconfinement : le gouvernement embarrassé par les polémiques sur Amazon », Le Monde, 2 novembre 2020 ; Juliette Delage, « Confinement : les libraires en guerre contre ‘l’aberration’ », Libération, 30 octobre 2020.

[38] Collectif, « ‘Laissez nos librairies ouvertes’ : communiqué du SNE, du SLF et du CPE », sne.fr, 2020.

[39] « Les librairies, désormais considérées commerces essentiels, pourront rester ouvertes en cas de confinement », Le Figaro avec AFP, 26 février 2021.

[40] Marie-Alice Lerallut, « Avant le reconfinement, les librairies prises d’assaut par des lecteurs en colère », Le Figaro, 29 octobre 2020.

[41] « Le marché du livre a connu une croissance inédite en 2021 », lefigaro.fr, 2022.

[42] Luc Chlema, « Ventes de livres : fin de ‘l’embellie’ due aux confinements, 2022 commence mal pour les librairies », franceinterfr, 2022.

2.4.2024
 

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