The Irishman (analyse d’une scène)
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Pays:
Américain
Année:
2019
Thème (s):
Contrition humaine, Miséricorde divine, Sacrement de la confession
Date de sortie:
27 novembre 2019 sur Netflix
Durée:
3 heures 29 minutes
Évaluation:
**** (pour la scène)
Directeur:
Martin Scorcese
Acteurs:
Robert De Niro, Joe Pesci, Al Pacino, Harvey Keitel
Age minimum:
Adultes (jeunes et adolescents pour la scène)

The Irishman, film de gangsters américain coproduit et réalisé par Martin Scorcese, 2019. Inspiré du biopic de Charles Brandt, I Heard You Paint Houses: Frank ‘The Irishman’ Sheeran and the Inside Story of the Mafia, the Teamsters, and the Final Ride by Jimmy Hoffa sur la vie de Frank Sheeran. Distribué par Netflix [1], sans sortie en salles en France. Avec Robert De Niro, Joe Pesci, Al Pacino, Harvey Keitel.

[1] Cela ne signifie pas que le budget soit celui d’un film télévisé, puisqu’il égale celui des blockbusters : 159 millions de dollars ! (entrée « The Irishman », du dictionnaire en ligne Wikipédia en langue française).

Thèmes

Sacrement de la confession, contrition humaine, miséricorde divine.

J’avoue que je n’ai pas eu la patience de visionner la totalité de ce film au rythme lent qui s’étale sur une durée de trois heures et demie (3 h 29, pour être précis !) sur ce thème sordide, cher à son réalisateur, qu’est la Mafia. Je suis donc incapable de proposer une évaluation notamment éthique sur son contenu Je me centrerai sur la seule ultime scène qui se trouve être la confession (au sens sacramentel) du principal protagoniste. Elle est riche d’enseignements spirituels que je souhaiterais recueillir.

 

Décrivons d’abord brièvement les faits. Frank « The Irishman » Sheeran vient d’être interrogé par deux policiers qui s’attendent à ce que, au terme de sa vie, il révèle enfin ce qui s’est passé. Mais en guise d’aveu, ils ne recueillent que le silence. L’instant d’après [1], nous le retrouvons avec un jeune prêtre et il est beaucoup moins taiseux. Ils récitent ensemble un « Je vous salue Marie ». Manifestement, nous sommes au terme de la confession : « Cela n’est pas fréquent pour moi. Ce n’était pas mal du tout. L’intention était là [The intention was there] », affirme Frank. Le prêtre confirme en souriant. Mais, changeant soudain d’expression, celui-ci, sérieux, grave, même, plante ses yeux dans ceux de Frank et lui demande : « Est-ce que vous ressentez quelque chose [do you feel anything] pour ce que vous avez fait ? » Autrement dit, éprouvez-vous du regret pour le mal que vous avez commis ? Frank baisse les yeux, balbutie, bafouille : « Je, je n’en ai pas. Je veux dire, peut-être que… [I, I don’t. I mean, maybe that…]. Parce que je suis ici maintenant en train de parler avec vous. C’est, vous savez, déjà une tentative [attempt to]… ». Le prêtre n’est pas dupe de ces paroles embarrassées. Doucement, il repose la question décisive : « Mais vous ne ressentez rien du tout ? » Alors, Frank répond avec la même honnêteté : « Non ». En même temps qu’un geste du bras montre qu’il le regrette, il lève les épaules avec impuissance : « L’eau a coulé sous le pont [Water under the dam] ». Le prêtre insiste : « Pas le moindre remords [Any remorse] pour les familles ? ». L’Irlandais se justifie : « Je… Je ne connaissais pas les familles ».

D’un air doux, mais décidé, le prêtre reprend : « Je pense que nous pouvons… Nous pouvons regretter [be sorry]. Nous pouvons regretter, même quand nous ne ressentons pas de regret [when we don’t feel sorry]. Eh bien, il s’agit de poser une décision avec sa volonté [to make a decision of the will]… [Il s’agit de dire :] Dieu, je suis désolé, Dieu [God, I am sorry, God]. Pardonne-moi [Forgive me]. Et cela… c’est une décision de la volonté [a decision of the will] ».

Pendant qu’il parle, nous voyons Frank de trois-quart dos qui écoute attentivement et opine du chef. Puis, lorsque le prêtre se tait, la caméra le film de trois-quart face. Le regard plongeant vers le bas, Frank est profondément remué, cherchant ses mots. Enfin, il parle : « Quel genre d’homme [What kind of man] peut passer un coup de téléphone comme celui-là ? » Le prêtre ne comprend pas et demande. Mais Frank se sent incapable de répondre : « Je ne peux pas vous le dire ». Avec beaucoup de respect, le prêtre lui dit : « Cela ne fait rien ». Puis, il ajoute : « Frank, voulez-vous prier avec moi à nouveau ? » Le vieil homme dit « oui » de la tête. Le prêtre ajoute, par différence avec le « Je vous salue Marie » : « Cette fois là, nous allons le faire avec nos propres mots. D’accord ? – D’accord ».

Le prêtre prie pour eux deux et s’arrête après chaque membre de phrase, il s’arrête pour que Frank reprenne ses mots : « Dieu, nous venons devant toi, plein de péchés et plein de regrets [God, we come before you sinful and sorrowful]. – Plein de péchés et plein de regrets ». Frank approuve, manifestement ému. En même temps que le prêtre continue à prier, nous voyons les mains de Frank feuilleter des photos défraîchies à force d’avoir été regardées, alors que, pourtant, il les tient jointes : « Nous savons que tu es plein de bonté et plein de miséricorde [all good and all merciful] ». Frank reprend en écho. « Nous te demandons de nous aider à nous voir nous-mêmes comme tu nous vois ».

Le plan suivant, nous comprenons alors que les images de photos anticipent le dialogue avec l’infirmière qui a succédé au prêtre. À la question de celle-ci, Frank explique qu’il s’agit de la femme qu’il aime et de sa fille Peggy, qu’il a quatre filles. Puis, il lui demande si elle reconnaît un homme et comprend que non. Il s’agit de Jimmy Hoffa. L’infirmière lui demande alors de cesser son flux verbal pour qu’elle puisse prendre sa tension sans tension. Au résultat, elle opine, étonnée : « C’est excellent aujourd’hui [It’s great today] ». Et Frank réplique, taquin, inhabituellement souriant : « Je suis donc encore vivant [still alive] ? » Puis il poursuit, comme saisi : « C’est bon à savoir [That’s good to know] ». L’infirmière : « Vivant et bien. Et vous êtes libre [Alive and well. And you’re free] ».

Nous suivons l’infirmière qui quitte la chambre sans se douter de l’importance de ce qui a été échangé. Puis, alors que la caméra fait un demi-tour pour revenir dans la chambre, le couloir se désertifie, les lumières s’assombrissent. Nous remontons le temps et revenons au terme de l’entretien avec le prêtre, ainsi que l’atteste le signe de croix et le geste de retirer l’étole. Le prêtre ajoute, alors que, derechef, la caméra nous fait entrer dans la chambre : « Remerciez le Seigneur, car il est bon [Give thanks to the Lord, for He is good]. – Sa miséricorde dure pour toujours [His mercy endures forever], poursuit Frank ». Cette fois-ci, c’est le prêtre qui reprend en écho : « … dure pour toujours ». Le prêtre prend congé en promettant de revenir « vite, probablement après les fêtes de Noël. Frank, Dieu vous bénisse ». Et Frank de retourner la bénédiction : « Vous aussi. Merci ».

Le prêtre se lève et s’apprête à quitter la pièce. Frank, de nouveau affecté par ses troubles de mémoire immédiate, demande si c’est Noël et dit qu’il « ne compte aller nulle part ». Puis, il ajoute une demande inattendue : « Père, faites-moi une faveur [Father, do me a favor]. Ne fermez pas totalement la porte. Je n’aime pas ça. Juste, laissez-là ouverte un tout petit peu [leave it open a little bit]. – Oh, entendu ! ». Le prêtre quitte la pièce, fermant doucement la porte sans se retourner. Suivent trois plans fixes, brefs, silencieux, mystérieux : un premier, d’où par l’encoignure de la porte entrouverte, nous voyons Frank nous regarder de loin ; puis, en sandwich, un plan rapproché en contre-plongée, qui le montre les yeux regardant devant lui, le visage apaisé ; enfin, un retour au premier plan où Frank esquisse un petit mouvement de tête latéral.

Un cut sur fond noir silencieux ouvre le générique et, suaves, les voix des Five Satins se mettent à chanter : « In the Still of the Night : dans le silence de la nuit », ce que l’on pourrait aussi rendre par « Dans la paix de la nuit ».

 

Centrons-nous sur la conception du sacrement de la confession qui est ici mise en jeu et le superbe message spirituel .

Dans un premier temps, Frank se confesse. Mais nous arrivons après celle-ci. La raison en est sans doute scénaristique et même historique. Elle est toutefois aussi théologique. Comme le secret de l’aveu, l’ignorance du spectateur sur son contenu est absolue. Toutefois, aux questions posées avec délicatesse (le prêtre interroge au lieu d’affirmer), l’on comprend que fait défaut quelque chose d’essentiel : la contrition. Certes, le contenu matériel est présent, mais il manque l’attitude de cœur essentielle pour recevoir l’absolution. Souvent, vu du dehors, le sacrement passe au mieux pour une sorte d’ardoise magique qui efface, comme par miracle, le péché, au pire, pour un exercice hypocrite par lequel le coupable, voire le criminel, s’offre une bonne conscience à bon compte. Cette interprétation, que l’on rencontre même chez certains prêtres catholiques [2], est ici contredite formellement : le pardon divin n’est efficace que s’il est accueilli par un cœur qui regrette et incarne son regret. De même que la semence n’est accueillie que dans la terre ouverte par le soc, de même la semence divine qu’est la grâce ne peut être reçue que si le soc de la contrition a ouvert l’âme du dedans.

Le film propose un deuxième enseignement. À la question sans violence, mais sans compromis, du prêtre, Frank répond clairement par la négative : « Non », il ne ressent pas de remords. Faut-il alors désespérer du pécheur ? Le serviteur de Dieu « n’éteint pas la mèche qui fume » (Is 42,3, repris par Jésus en Mt 12 ?14). En effet, le non-verbal dément le verbal. En bafouillant, en levant les épaules, Frank avoue paradoxalement qu’il avoue : chez ce vieil homme à la mémoire défaillante, les multiples mécanismes de défense joints aux nombreux mensonges auto-protecteurs, ont progressivement effacé, voire déformé les souvenirs. La conséquence en est qu’ils ont clivé son psychisme qui s’est ainsi coupé de ses émotions, notamment de ce sentiment de remords qui en manifeste la vérité. Aussi Frank est-il beaucoup plus dans l’impuissance que dans la défense, dans l’incapacité à dire et à ressentir que dans le déni. L’Église est-elle privée de ressources pour rejoindre le pénitent ?

Le jeune prêtre, décidément sage avant l’heure ou du moins bien formé, propose une distinction capitale entre le ressentir et le vouloir, autrement dit, entre les actes des deux facultés, la sensibilité et la volonté. Si Frank ne peut plus connecter avec son affectivité enfouie, donc avec le sentiment de remords, s’il ne peut plus éprouver qu’il regrette, du moins peut-il le vouloir (« Nous pouvons regretter, même quand nous ne ressentons pas de regret »). Cela suffit, car la volonté est une faculté du cœur encore plus profonde que la sensibilité. Mais encore faut-il exprimer ce vouloir, sur un mode non-affectif. En l’occurrence, dans une parole qui est une prière. Voilà pourquoi le prêtre improvise une prière dont le contenu sera justement cette volonté de regret. Et, avec une docilité qui en dit long sur sa bonne volonté, Frank reprend chaque parole, alors que son corps manifeste combien il y adhère de l’intérieur.

Le fruit ne se fait pas attendre : non seulement la paix, objectivée dans les paramètres biologiques (Frank a rarement eu une aussi bonne tension), mais l’ouverture jusqu’à la confidence (pour la première fois, il parle de sa famille à l’infirmière), la capacité et même le besoin de revenir sur le passé et sur les moments les plus heureux. La confession n’agit pas du dehors comme un juge qui gracierait un criminel, elle transforme du dedans. La grâce du pardon divin ne fait pas qu’effacer le péché, elle redonne la vie, la bonté, la liberté – selon les trois adjectifs, qui sont autant de fruits, égrénés par l’infirmière : « Vivant », « bon », « libre ».

Un troisième enseignement est ici effleuré. Si, d’elle-même, l’affectivité était bridée, si trop de dénis l’avaient remisée, elle demeurait bien présente. Enfouie, mais non enfuie. Mais ce qui ne pouvait s’exprimer directement le pouvait indirectement, par en haut. En effet, l’homme n’est pas une juxtaposition de facultés ; il est un, profondément et radicalement (en sa profondeur et en sa racine). Ainsi, en s’ouvrant par la « décision de la volonté » et l’humble obéissance à la parole du prêtre qui, dans le sacrement de la confession, est celle même du Christ – « À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis » (Jn 20,23) –, Frank peut alors se décloisonner et de nouveau éprouver des sentiments. La motion de la volonté ébranle, de manière descendante, les émotions de l’affectivité. Voilà pourquoi il se sent à nouveau vivant : « Je suis donc encore vivant ».

Nous avons dit que cette vie nouvelle est l’un des effets de la confession. Pourtant, nous avons vu que celle-ci est achevée, ainsi que le confirme l’absence d’étole. Alors, comment comprendre que la sobra ebrietas, la « sobre ébriété » de la grâce, advienne sans le vin de la grâce ? En fait, après le flashback, en voyant le prêtre ôter son étole, nous comprenons qu’il a de nouveau confessé Frank. Cette confession était-elle nouvelle en son contenu ou seulement (mais c’est déjà immense et surtout décisif) en son attitude de contrition ? Nous ne le saurons jamais. Loin de tout exhibitionnisme, Scorcese frustre encore une fois et à juste titre notre voyeurisme. Le secret de la confession est absolu, sans aucune restriction ni exception imaginables, parce que le prêtre n’est que le pauvre médiateur qui ose dire, de la part de Dieu seul : « Je te pardonne tous tes péchés ». Par fines touches, le cinéaste nous fait comprendre que quelque chose d’essentiel s’est passé, que désormais Frank s’est réconcilié avec son Sauveur : étrangement, la caméra pénètre à deux reprises dans la chambre, comme pour nous dire que le don de la grâce double celui de la nature ; elle nous fait entrer comme par effraction dans cette chambre qui devient le symbole de la chambre intérieure ; loin de l’agitation du jour, une lumière doucement tamisée transforme la froide pièce de l’hospice en un sanctuaire habité ; en citant le premier livre des Chroniques (1 Ch 16,34), le prêtre donne maintenant à Dieu un nom plus familier, « le Seigneur » ; la demande d’ouverture de la porte semble signifier que, désormais pardonné, Frank attend Celui qui vient comme un voleur ; regardant droit devant lui, les yeux fixés sans être figés, Frank habite désormais pleinement le présent.

Dans l’ombre nuptiale, pardonnante et solennelle, tout est réconciliation et pacification. Plus, encore, tout est espérance revivifiée. En effet, dans la chanson si fameuse qui ouvre le générique, l’interprète se souvient d’une femme qu’il a tenue contre lui pendant une nuit de mai et dit qu’il espère un jour être de nouveau uni à elle. Avec le pardon, Frank espère non seulement être réuni avec son Dieu, mais avec les siens. Oui, « éternelle est sa miséricorde ».

 

Une confirmation de cette rencontre entre la compassion divine et la contrition humaine réside dans un fait énigmatique, voire mystérieux : les trois derniers plans du film et le regard caméra de Frank. Les hypothèses se sont multipliées sur les réseaux : Scorcese n’en a pas fini avec le cinéma ni avec la collaboration avec ses acteurs fétiches ; l’énigme Jimmy Hoffa n’est pas résolue et attend une réponse ; le cinéaste répond à l’objection selon laquelle il « glamouriserait » de manière complice la mafia. Ces interprétations résolument horizontales et souvent nostalgiques, voire amères, me semblent passer à côté des faits eux-mêmes, à savoir de la superbe conversion qu’a permise la confession. Mais, insistons : que peut alors signifier le regard-caméra ? Un ultime acte à accomplir ? L’aveu à la police qui viendrait sceller la vérité de l’aveu au prêtre ? Notre impuissance à répondre est l’indice en creux de la toute-puissance du bon berger qui ne cesse de chercher la brebis perdue (cf. Mt 18,12-14 ; Lc 15,1-7).

 

Face à ce message si ajusté, comment ne pas se réjouir que Scorsese le réalisateur soit aussi le producteur de son nouveau film et décide de le diffuser sur ce nouveau média, Netflix, qui lui aussi vise la distribution maximale (ainsi que l’atteste le taux maximal d’écoute) ? Redisons-le, le réalisateur ne nous offre pas seulement une grande leçon de cinéma, mais une profonde leçon de spiritualité et de théologie. Rarement le cinéma avait montré, avec une telle sobriété et une telle vérité, avec une telle justesse et une telle délicatesse, le sacrement de la confession. Merci Marty ! Give thanks to the Lord, for He is good.

Pascal Ide

[1] La scène se déroule depuis 3 h. 13 mn. 0 sec. (16 mn. 23 sec. avant la fin) jusqu’au terme du film (3h. 18 mn. 59 sec.).

[2] On lit par exemple sous la plume de Laurent Lemoine, dominicain psychanalyste : « La pédophilie est un crime, y compris au sein de l’ Église. Jusque-là […], la pédophilie était considérée avant tout comme un péché et un péché, cela peut être pardonné, si bien que le pardon autorise la réintégration du pécheur » (Désabuser. Se libérer des abus spirituels, Paris, Salvator, 2019, p. 25). C’est oublier que, pour la confession elle-même, la prise en compte de la dimension sociale, donc, pour un crime, par exemple de sang, l’aveu à la police, fait partie de la juste contrition).

Depuis sa maison de retraite, Frank « The Irishman » Sheeran (Robert De Niro) se remémore sa vie. Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, il officie à Philadelphie comme chauffeur de camion dans les années 1950. Accusé de vol, il est défendu par l’avocat Bill Bufalino (Ray Romano). Ce dernier lui présente son cousin, Russell Bufalino (Joe Pesci). Frank se lie rapidement avec celui-ci et se rapproche peu à peu de la mafia locale. Il devient un homme à tout faire et un tueur à gages efficace. Russell lui présente alors l’un des hommes les plus puissants des États-Unis, James Riddle « Jimmy » Hoffa (Al Pacino), président du puissant syndicat des conducteurs routiers américains, International Brotherhood of Teamsters. Hoffa disparaîtra mystérieusement le 30 juillet 1975, sans qu’on retrouve jamais le corps. Sheeran a-t-il assassiné lui-même Jimmy Hoffa sur ordre de Russell Bufalino, ainsi qu’il le confesse à son biographe Charles Brandt ? Mais, à propos de confession, qu’en est-il du salut de l’âme du très catholique Irlandais ?

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