The French Dispatch
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Pays:
Américain
Thème (s):
Esthétique
Date de sortie:
27 octobre 2021
Durée:
1 heures 48 minutes
Évaluation:
*
Directeur:
Wes Anderson
Acteurs:
Timothée Chalamet, Léa Seydoux, Bill Murray
Age minimum:
Adolescents et adultes

The French Dispatch, drame coécrit et réalisé par Wes Anderson, 2021. Avec Adrien Brody, Léa Seydoux, Benicio del Toro, Timothée Chalamet, Bill Murray.

Thèmes

Esthétique.

Certes, comment ne pas se réjouir de la caméra poétique, constamment innovante du réalisateur admiré de L’île aux chiens (2018) et du Grand Budapest Hotel (2014) ? Comment non plus ne pas se réjouir de ce qu’un cinéaste américain dise son intérêt pour la récente histoire de France et brocarde les outrecuidances ridicules de mai 68, ainsi que le snobisme tout aussi grotesque d’un art prétendument révolutionnaire ?

Demeure un film difficilement lisible, parfois aux limites de l’incompréhensible, où la juxtaposition tient lieu de composition, où d’excellents acteurs sont aussi mal traités que l’histoire, où la nudité complaisamment affichée de la dernière James Bond girl devient nature morte. Bref, selon la logique trop arpentée des scepticismes, l’éthique de Wes Anderson est dévorée par son esthétique. Ce film qui prend la pause piétine dans la première sphère d’existence et y enferme un spectateur déboussolé autant qu’irrité.

Pascal Ide

Le journal américain The Evening Sun de Liberty, au Kansas, publie un prestigieux supplément week-end, The French Dispatch (littéralement : « La Dépêche de France »). Cette antenne se trouve à Ennui-sur-Blasé, une ville française fictive évoquant Paris dans les années 1950-60. Arthur Howitzer Jr (Bill Murray), le rédacteur en chef du French Dispatch, meurt subitement d’une crise cardiaque. Selon les souhaits exprimés dans son testament, la publication du journal est immédiatement suspendue après un dernier numéro d’adieu. De plus, il désire que, outre sa nécrologie, trois articles des éditions précédentes du journal y soient publiés. Ils traitent respectivement de Moses Rosenthaler (Benicio del Toro), un détenu psychopathe qui se révèle être un grand artiste peintre, des évènements de Mai 68 et enfin d’une enquête gastronomique qui vire au polar. Autant de grands reportages qui donnent au film sa structure à sketchs.

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