Doctor Strange in the Multiverse of Madness
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Pays:
Américain
Thème (s):
Espace, Multiverse, Super-héros, Temps
Date de sortie:
4 mai 2022
Durée:
2 heures 6 minutes
Évaluation:
***
Directeur:
Sam Raimi
Acteurs:
Benedict Cumberbatch, Elizabeth Olsen, Benedict Wong, Rachel McAdams, Chiwetel Ejiofor, Xochitl Gomez, Patrick Stewart
Age minimum:
Adolescents et adultes

 

Doctor Strange in the Multiverse of Madness, fantastique américain de Sam Raimi, 2022. Il s’agit du vingt-huitième film de l’univers cinématographique Marvel (MCU) et le cinquième de la phase IV. Avec Benedict Cumberbatch, Elizabeth Olsen, Benedict Wong, Rachel McAdams, Chiwetel Ejiofor, Xochitl Gomez et Patrick Stewart.

Thèmes

Multiverse, super-héros, espace, temps.

    Avec la maestria créatrice qu’on lui connaît (1), Sam Raimi revisite l’univers cinématographique Marvel par l’introduction du multiverse (2) – qui n’est pas sans poser une question métaphysique (3).

     

    1. On le sait, depuis Avengers. Endgame (Anthony et Joe Russo, 2019), les studios Marvel sont à la recherche d’un renouvellement en profondeur de l’univers des superhéros. Après la disparition annoncée de toute une série de personnages emblématiques, comme la majorité des Avengers et des Gardiens de la galaxie, ils ne peuvent plus se contenter de simples déplacements ou amplifications. Dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness, l’innovation provient de l’affinité profonde, mais souvent innommée et inexplorée, entre les deux mondes de l’imaginaire : le fantastique (auquel les franchises superhéroïques appartiennent in recto) et la science-fiction (auquel elles n’appartiennent qu’in obliquo).

    Or, l’anticipation a encore très peu exploité un concept cosmologique créatif : le multivers ou univers parallèle, introduit par le physicien Hugh Everett – qui parle plutôt de mondes multiples (many-worlds) ou d’observateurs multiples (many-minds) – comme interprétation possible de la mécanique quantique, mais qui servira bientôt comme objection à l’argument anthropique, suscité par la découverte du réglage fin de l’univers.

    Précisons. La SF peut s’intéresser au contenant ou au contenu de l’univers. Si nous nous centrons sur le premier, nous constatons qu’il se subdivise lui-même en deux : l’espace et le temps. Or, hormis les projections dans des futurs toujours plus dystopiques (le sous-genre en explosion des films post-apocalyptiques), la temporalité a donné lieu à différentes inventions, comme l’accélération (Spin [1]) ou le ralentissement (Interstellar, Christopher Nolan, 2014), et dont la plus célèbre demeure le voyage temporel (le roman paradigmatique étant celui de H. G. Wells, La machine à explorer le temps ; publié en 1895, il a lui-même suscité différentes adaptations cinématographiques). L’espace, lui, a surtout été considéré dans son immensité (d’où le sous-genre bien dénommé Space opera). Mais il demeurait un aspect à scruter : les déchirures locales permettant de passer d’un monde à l’autre (par exemple, La croisée des mondes, qui est un roman, avant d’être une trilogie heureusement avortée [2]). Or, jusqu’à maintenant, l’audace des auteurs et des réalisateurs (notamment de séries télévisées comme Stranger Things ou Dark) se bornait au passage entre deux mondes. Ici, pour la première fois, la thématique des univers parallèles est s’affrontée, avec la créativité et les capacités numériques de l’industrie hollywoodienne.

     

    1. Or, contenant et contenu sont systémiquement connectés. Le déplacement affectant l’espace ne pourra pas ne pas retentir sur les objets qui l’habitent et l’incarnent. Avec une belle rigueur, Sam Raimi en tire les conséquences dramatiques.

    Tout d’abord, sans grande originalité, en multipliant les univers, il démultiplie les super-héros, au point même de les inverser : le Docteur Stephen Strange de la Terre-616 rencontre le Sinister Strange de la Terre-838 ! Dans la scène la plus spectaculaire du film – mais pas la plus innovante, puisqu’on en voit comme une première version, à mon sens plus réussie, dans Valérian et la Cité des mille planètes (Luc Besson, 2017), elle-même inspirée par les époustouflantes trouvailles graphiques et scénaristiques de Christin et Mézières –, Dr Strange et America Chavez traversent une multitude de mondes, y compris numériques, avec un graphisme encore hésitant, mais une imagination prometteuse. D’ailleurs, si l’on peut se réjouir de l’irruption totalement inattendue, voire loufoque du Professeur Charles Xavier – bien qu’appartenant à l’univers Marvel, fait partie des X-Men qui n’ont jamais croisé, par exemple, les Avengers –, en revanche, l’on s’indignera de ce sacrifice si complaisant à l’idéologie du jour qui féminise la figure virile et, plus encore, superhéroïque, par excellence : Captain America.

    Plus heureuse est l’exploration des ponts entre ces mondes parallèles. En effet, au lieu de champignonner des portes spectaculaires, mais exogènes, le cinéaste a astucieusement choisi de les intérioriser (par les rêves) jusqu’à les rendre difficilement accessibles (comme les horcruxes…) et peineusement maîtrisables (les émotions extrêmes de l’adolescente).

    Encore plus créatif et cohérent est le renouvellement d’un des points les plus problématiques, car l’un des plus spectaculaires, de l’univers des super-héros : la mesure des super-pouvoirs. D’un mot, rien ne permet de régler les forces comparées des super-héros entre eux et, plus encore, de ceux-ci et des super-vilains. La conséquence d’importance est que, dramatiquement, les victoires en deviennent arbitraires et, scénaristiquement, les scènes de combat indéfiniment longues – d’autant que les protagonistes sont souvent indestructibles. D’où la scène ratée autant qu’irritante du combat contre la pieuvre Gargantos. Mais, hormis cette lutte initiale, la supériorité de la Sorcière Rouge est posée d’emblée avec clarté et maintenue avec cohérence tout au long du film, de sorte que la seule issue réside dans l’emboîtement ingénieux des différents univers.

    Le plus inventif, à mon sens, concerne le problème scénaristique peut-être le plus crucial : la rénovation de la figure du super-méchant. Ici, elle touche ce qui est apparemment le plus intouchable, l’amour de la mère pour ses enfants. En effet, le film s’ouvre sur une scène attachante qui nous interdit de diaboliser la Sorcière Rouge : la complicité entre Wanda, veuve, et ses deux adorables garçons, Billy et Tommy. Dès lors, et pour la première fois, la violence ne proviendra pas du pire : un tyran sanguinaire qui asservit et détruit l’univers, redoublant sa violence physique par celle d’un discours pervers où il se prévaut de la plus admirable intention humaniste (vous avez dit Antichrist ?) ; mais du meilleur : une mère aimante qui utilise sa magie uniquement pour rejoindre un univers où ses enfants seront enfin définitivement protégés de toute contingence destructrice. La ruine d’un monde parallèle devient alors un effet collatéral, ni voulu, ni même vu. Certes, l’on a déjà vu et dénoncé le danger infini de fuir la réalité et de lui préférer un univers alternatif au nom de l’amour conjugal – l’admirable Inception de Christopher Nolan, 2010. Mais jamais l’on n’avait appliqué la tentation d’ontologisation du numérique à l’amour maternel qui, pour ne pas être moins fusionnel, est du moins plus gratuit. Raimi nous offre ainsi une admirable parabole de la tentation omnipotente de la maternité, et de la violence aussi inouïe qu’autojustifiée d’un amour qui n’absolutise son acte que parce qu’il a idolâtré son objet, l’enfant.

     

    1. Demeure le problème métaphysique de fond. En inventant le voyage temporel, donc en imaginant la réversibilité de la durée, la science-fiction a introduit ce qu’elle nomme lucidement, mais trop pudiquement « paradoxe temporel ». Ajoutons qu’elle l’a complexifié et souvent maquillé, mais jamais résolu. En effet, la grande stratégie pour le contrôler a consisté à prescrire un équivalent des trois lois de la robotique : les agents du voyage temporel prohiberont toute intervention dans les événements historiques et veilleront à appliquer cet interdit. Mais, telle est l’illusion des histoires de héros que de croire que seuls ceux-ci (les héros) font celles-là (les histoires). Pourtant, l’on sait aujourd’hui que la seule présence d’un agent matériel dans le passé suffit à modifier l’ordre des molécules au nom du principe de l’impénétrabilité des corps et de la complétude spatiale de l’univers (le lieu n’est pas plus troué que le temps n’est discontinu !). Autrement dit, le seul fait que j’introduise une nouvelle substance corporelle, même miscroscopique, même statique, dans le maillage ininterrompu de l’univers passé le modifie irréversiblement. Et la théorie du chaos déterministe ajoute une objection de poids : si le système où intervient le déplacement temporel est sensible aux conditions initiales, l’irruption du présent dans le passé peut conduire à des conséquences incommensurables (dont les commencements de L’âge de glace ont comiquement et complaisamment multiplié les illustrations spectaculaires).

    Eh bien, ce qui se vérifie du temps se vérifie aussi de l’espace (qui ne lui est pas si subordonné que cela !). Nous venons de le dire : solidaire de la durée, le lieu est dénué de solution de continuité. Il n’y a donc nulle possibilité ou plutôt aucune capacité (car l’imagination relève du possible et le réel de la puissance au sens aristotélicien de dunamis) pour que, quand bien même existeraient des univers parallèles, nous puissions passer de l’un à l’autre. Ajoutons une donnée que le livre récent de Bonassies et Bolloré détaille avec brio (sinon avec précision !) : l’hypothèse du multivers est au fond une offensive athée et le signal de détresse de chercheurs qui ne savent plus s’émerveiller d’un univers si finement réglé et si épatamment harmonieux que le nôtre. Donc, pour éviter de s’affronter à ce prodigieux ajustement des constantes initiales, ils s’affolent et s’époumonent à faire foisonner des univers aussi chaotiques que laids (en leur multiplicité totalement arbitraire). Hypothèse totalement invérifiable et donc, selon Popper, a-scientifique.

     

    Mais science-fiction est fiction redoublée. Donc, ne projetons pas sur elle les interdits frappant la réalité. Le multivers inventé avec brio et déployé avec cohérence par Doctor Strange in the Multiverse of Madness – auquel nous augurons un bel avenir – n’est pas tant un multivers de folie que, traduction plus probable, celui de la folie…

    Pascal Ide

    [1] Cf. Robert Charles Wilson, Spin, trad. Gilles Goullet, coll. « Folio. Science-fiction » n° 362, Paris, Gallimard, 2015.

    [2] Cf. sur le site : « À la croisée des mondes. Une haine de l’origine ».

    America Chavez (Xochitl Gomez) et « Defender Strange », un variant du Dr Stephen Strange (Benedict Cumberbatch) fuient à travers l’« Intervalle cosmique », l’espace entre les univers. Afin de se débarrasser de leur poursuivant, un redoutable démon qui est plus puissant que leurs pouvoirs, ils cherchent le Livre des Vishanti, un grimoire de la Magie Blanche qui donne à un sorcier le pouvoir d’annuler les maléfices de son contraire, la Magie Noire et ainsi de vaincre ses ennemis. Mais Defender Strange est tué par ce dernier et Chavez ouvre accidentellement un portail interdimensionnel en forme d’étoile qui les aspire tous.

    Sur la « Terre-616 » (dans l’univers du MCU), Strange se réveille en sueur dans son lit. Heureusement, il ne s’agit que de l’inquiétant cauchemar qu’il fait chaque nuit. Il est invité à participer au mariage de son ex-fiancée, le Dr Christine Palmer (Rachel McAdams). Mais, la réception est perturbée par la survenue du démon octopoïde Gargantos. Poursuivant America Chavez, il fait des ravages dans New York. Mais Strange est encore plus surpris par l’adolescente que par le monstre, car c’est sa partenaire dans le rêve. Avec l’aide du Sorcier suprême Wong (Benedict Wong) venu à sa rescousse, Strange réussit à la sauver en tuant le démon. Chavez leur explique que Gargantos la pourchassait parce qu’elle a le pouvoir de voyager à travers le Multivers. Elle leur apprend aussi qu’elle ne contrôle pas son pouvoir, qui se déclenche seulement lorsqu’elle est terrifiée Elle révèle enfin à Strange que ses rêves sont autant de visions d’univers parallèles, donc lui révèlent des réalités.

    Reconnaissant des signes de sorcellerie sur le démon et sur le cadavre de Defender Strange, Strange décide de consulter Wanda Maximoff (Elizabeth Olsen). Il se rend alors compte de son effroyable erreur. Wanda a créé deux enfants, Billy (Julian Hilliard) et Tommy (Jett Klyne), durant son séjour à Westview [1] qui appartient à un autre univers (numéroté 838) qu’elle ne rejoint que dans ses rêves. Mais elle voudrait pouvoir y accéder. Pour cela, elle veut capturer Chavez et absorber son pouvoir. C’est donc elle qui est la responsable de l’apparition des démons comme le Gargantos. Par ailleurs, Wanda a acquis, le Darkhold, un grimoire que Chthon, une entité démoniaque, a créé pour y consigner son savoir, et a ainsi pu devenir la Sorcière rouge. Bref, pour être pleinement mère, Wanda est prête à courir le risque de détruire l’univers où elle vit et rejoindre l’univers 838.

    Face à ce danger extrême, Strange décide de protéger Chavez, en la mettant à l’abri dans le sanctuaire népalais de Wong, le Kamar-Taj. Mais la Sorcière rouge attaque et sa puissance, impossible à contrer, provoque la chute du sanctuaire et tue de nombreux sorciers. Elle n’a plus qu’à assimiler le pouvoir de Chavez. Mais, terrifiée, la jeune fille se transporte accidentellement avec Strange à travers le multivers jusqu’à la « Terre-838 ». Wanda utilise le Darkhold pour réaliser le maléfice du rêve passerelle permettant d’investir le corps de sa version habitant la Terre-838, qui mène une vie paisible avec ses enfants Billy et Tommy.

    Alors qu’ils cherchent de l’aide auprès d’un autre Docteur Strange, Strange et Chavez découvrent que le Strange de la Terre-838 s’est sacrifié pour tuer Thanos. Le duo est alors arrêté par le Sorcier suprême et maître du Saint des Saints de New York, le Baron Mordo de la Terre-838 (Chiwetel Ejiofor). Strange et Chavez sont amenés devant les Illuminati, qui se composent de Mordo, du capitaine Peggy Carter (Hayley Atwell), du roi Blackagar Boltagon, alias Black Bolt (Anson Mount), de Captain Marvel qui, dans cet univers, se trouve être Maria Rambeau (Lashana Lynch), du Dr Reed Richards, alias Mr Fantastique (John Krasinski) et du Professeur Charles Xavier, alias Professeur X (Patrick Stewart). Ils révèlent alors à Strange que le Strange de la Terre-838 n’est pas mort en renversant Thanos. À cause d’une utilisation imprudente du Darkhold de son univers, Strange de la Terre-838 a déclenché par inadvertance une « incursion » destructrice d’univers, causant des milliards de victimes. Après avoir utilisé le Livre des Vishanti pour vaincre le Titan fou, les Illuminati ont dû alors tuer Strange avant qu’il ne fasse plus de mal. Aussi, face à la survenue du Dr Strange de la Terre-616, Mordo et le reste du groupe le pensent tout aussi dangereux que celui de la version Terre-838.

    Mais, avant qu’ils ne puissent porter un jugement, la Wanda de la Terre-838 possédée par la Sorcière Rouge de la Terre-616 infiltre le QG des Illuminati en détruisant plusieurs sentinelles Ultron. Elle combat et élimine aisément Boltagon, Richards, Carter et Rambeau. Mais le Pr Charles Xavier pénètre dans l’esprit de la Sorcière Rouge et la retarde. Il permet ainsi à America Chavez et Stephen Strange de s’échapper avec l’aide de Christine Palmer de la Terre-838, qui est ici une scientifique travaillant avec les Illuminati. Mais Wanda finit par reprendre le contrôle de son esprit et tue Xavier.

    Le trio arrive à rejoindre l’Intervalle cosmique grâce à un chemin de passage qu’avait créé le Strange de la Terre-838, ce qui permet à Strange de récupérer le Livre des Vishanti. Mais la Sorcière Rouge apparaît, détruit le livre et emmène America pour prendre le contrôle de son esprit. Pour cela, elle doit se rendre sur le mont Wundagore. En effet, y subsistent les ruines du temple de Chthon ; or, les runes du Darkhold sont gravées dans la pierre. Elle utilise les pouvoirs de l’adolescente pour envoyer Strange et Palmer dans un univers sinistre, en grande partie détruit, pendant que, sur la Terre-616, Wanda commence à lancer le sort qui va lui permettre de prendre les pouvoirs de Chavez.

    C’est alors que Strange fait la rencontre de « Sinister Strange » de l’univers où, avec Palmer, ils ont été projetés. Sinister Strange a été corrompu par le Darkhold et veille désormais sur ce dernier. Après un échange sur le passé mystérieux de son alter ego maléfique, Strange le combat, réussit à le tuer et utilise le Darkhold pour effectuer un rêve passerelle dans le cadavre partiellement décomposé de Defender Strange sur la Terre-616, qui se rend sur le mont Wundagore. Strange parvient à contrôler les « esprits des damnés », qui s’attaquent ensuite à la Sorcière Rouge. Mais cela ne suffit pas. Strange libère alors America et lui fait comprendre qu’elle est désormais capable de contrôler son pouvoir. Mais cela ne suffit pas non plus. Elle est incapable de maîtriser la trop puissante la Sorcière Rouge. Que faire ?

    America décide de la ramener sur la Terre-838. Billy et Tommy sont alors témoins du mal commis par la copie maléfique de leur mère. Ils reculent de peur, pleurant pour leur vraie mère, Wanda de la Terre-838. À son tour, Wanda prend conscience du mal qu’elle a pu causer autour d’elle et s’en repent. Pour conjurer toute possibilité future qu’il se reproduire, elle décide d’utilise ses pouvoirs pour détruire toutes les copies du Darkhold à travers le Multivers. Ce faisant, elle se sacrifie elle-même. Avant que Christine Palmer ne revienne sur la Terre-838, Strange lui dit qu’il aime toujours le Dr Christine Palmer de son univers (la Terre-616), ainsi que celles de tous les univers, mais qu’il a toujours eu trop peur d’avoir une vraie relation avec elle. De son côté, America commence une formation magique à Kamar-Taj, alors que, de retour au Saint des Saints de New York, Strange est pris de violents maux de tête en pleine rue et commence à développer un troisième œil à la suite de son utilisation du Darkhold.

    [1] Pour le comprendre, il faut savoir que la phase IV du MCU fut officiellement lancée par WandaVision, une mini-série de neuf épisodes (diffusée à partir du 15 janvier 2021 sur la plateforme de streaming Disney+). Elle y raconte que, trois semaines après la fin des évènements liés à Thanos (Avengers: Endgame, Anthony et Joe Russo, 2019), Wanda, dévastée par la mort de son compagnon, le synthézoïde Vision, se rend dans la petite ville de Westview dans le New Jersey, où elle avait l’intention de s’installer avec lui. Elle y crée un univers fictif dans lequel elle contrôle l’esprit de tous les habitants et y développe un univers de sitcom dont chaque épisode avance d’une décennie à partir des années 1950. Elle fait alors revivre Vision, avec qui elle a des jumeaux, Tommy et Billy.

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