Blanche Neige et les sept nains
Loading...
Pays:
Américain
Année:
1938
Thème (s):
Jalousie, Rencontre, Vertu, Vulnérabilité
Durée:
1 heures 23 minutes
Directeur:
David Hand
Acteurs:
Adriana Caselotti, Lucile La Verne, Moroni Olsen
Age minimum:
Tout public

Blanche Neige et les sept nains, Dessin animé américain de Walt Disney de David Hand, inspiré d’un conte des frères Grimm, 1938. Avec les voix d’Adriana Caselotti, Lucile La Verne, Moroni Olsen.

Thèmes

Vulnérabilité, vertu, jalousie, rencontre.

Si nous trouvons toujours autant de joie au spectacle de ce premier dessin animé de long métrage sonore et en couleur, cela tient assurément à sa rafraîchissante esthétique, peut-être à la prouesse technique [1], mais éventuellement aussi, quoique de manière plus cachée, à sa réflexion éthique. En effet, sans moralisme, Blanche Neige invite à réfléchir à la jalousie, en sa nature et ses remèdes [2].

1) Être envie ou la jalousie assassine

Pour être sommaire, l’analyse de la jalousie de la reine que propose Blanche Neige n’en est pas moins précise. On peut y repérer les quatre traits qui la constituent.

a) La tristesse

La jalousie se manifeste d’abord comme une tristesse. La reine-mère aurait bien des raisons de se réjouir : les hautes fonctions qui sont les siennes, sa beauté, etc. Pourtant, pas une seule fois, nous ne voyons un sourire détendre son pâle visage sévère. Sa seule joie sera de voir la princesse morte, ce qui n’est que l’envers de la tristesse qui lui mord le cœur.

On objectera que la reine a du moins connu une longue période de tranquillité intérieure : celle nécessaire pour que Blanche-Neige devienne une jeune fille épousable. Répondre que d’autres rivales ont peut-être subi le même sort que celui qui sera réservé à la princesse serait pure hypothèse. Un fait révèle la fragilité, voire la fausseté de cette tranquillité : a-t-on jamais vu une princesse ne s’occuper que de tâches ménagères et habillée comme une souillon ? C’est donc que, très tôt, la belle-mère a pressenti une menace dans sa belle-fille. Peut-être a-t-elle oublié cette crainte ; celle-ci, en revanche, ne l’a pas oubliée. Et ce péril ronge secrètement son faux irénisme avant de le submerger quand le motif de son angoisse de toujours se rappelle brutalement à elle : « Blanche-Neige est la plus belle ». Or, en devenant présente, l’angoisse du futur se transforme en tristesse, autrement dit en jalousie.

b) La négation du bien qu’a l’autre

La tristesse de la jalousie est suscitée par le bien que possède l’autre. Le jaloux sent son cœur se serrer lorsqu’il découvre un talent, une relation, une reconnaissance, etc. que lui-même ne possède pas et ne possède pas au plus haut point. En effet, s’il n’est pas au centre, il n’est nulle part. Il ne vit que d’être la cause unique ou au moins principale du bonheur de l’autre. De fait, être belle ne suffit pas à la reine ; elle veut être la plus belle. Être sans pareille, c’est être sans concurrente. C’est pourquoi elle relègue la princesse dans les tâches les plus indignes de son rang : elle espère qu’en perdant tout éclat social, Blanche-Neige devenue Cendrillon perde tout éclat physique ; plus encore, elle souhaite que dégradée par sa fonction, la princesse voie sa beauté se dégrader.

c) La négation du bien qu’est l’autre

La jalousie est éveillée non seulement par le bien qu’a l’autre, mais par le bien qu’est l’autre. Voilà pourquoi celui que l’envie ronge n’a de cesse non seulement qu’autrui soit plus malheureux que lui mais qu’il soit détruit. Et, s’il a le pouvoir d’un monarque, cette destruction devient réellement assassine : la reine n’apaisera sa tristesse qu’en faisant mourir sa rivale.

Ce que l’homicide concrétise physiquement, la jalousie l’a déjà réalisé symboliquement. En effet, si belle soit Blanche-Neige, elle ne peut le savoir que par l’admiration qu’elle suscite chez autrui. L’enfant ne se connaît que si on le reconnaît. Rejetée par sa marâtre de belle-mère, comment la jeune fille ne se trouverait-elle pas laide, au dedans comme au dehors ? Non aimée, comment peut-elle se savoir aimable ? Exclue, elle vit comme une recluse. Sa seule compagnie est constituée par les animaux. Son travail domestique la met au contact des choses et non des personnes. Sa seule raison d’exister est de servir, non d’entrer en relation.

d) La négation de son propre bien

Enfin, la jalousie est une ingratitude à l’égard de son propre bien. L’envieux ne convoite le talent de l’autre que parce qu’il ignore le sien. Voilà pourquoi, paradoxalement, la reine est prête à se défigurer, donc à perdre le seul bien qu’elle convoite et qui la fait vivre – sa suprême beauté –, pourvu que disparaisse son émule. Avant d’assassiner le jalousé, la jalousie assassine le jaloux. Ce suicide qui se transforme en homicide est donc une entreprise de mort, active et passive. Active, elle projette son acide sur autrui : non seulement sur la princesse, mais sur le fidèle serviteur que la reine oblige à mentir, à trahir sa conscience et à se parjurer. Passive, elle rugine le psychisme. C’est pour cela que, si belle soit la reine, sa pâleur n’a rien de la fraîcheur colorée de la princesse [3] : elle fait soupçonner une secrète maladie. L’homme est un de corps et d’âme : comment le vitriol de la jalousie ne rongerait-il pas aussi son organisme ? En ce sens, inversant le sortilège qui préservait le visage de Dorian Gray [4], l’infâme breuvage transformant la reine en sorcière ne fait que manifester le péché qui, invisiblement, ratatinait et enlaidissait son âme. À l’instar du miroir, le poison est un artifice narratif inventé par le conte en vue de révéler ce qui habite la conscience du jaloux en la projetant dans un objet extérieur [5].

La jalousie est donc, avec l’acédie [6], le plus destructeur des péchés capitaux : en effet, elle ne vit pas de la recherche d’un bien [7], mais du rejet d’un mal (prétendu tel, à savoir l’autre), l’anéantissement, symbolique ou réel, de ce mal devenant l’unique raison de vivre, même au prix de sa propre destruction.

2) Être en vie ou le désir de l’autre

Le dessin animé ne fait pas que décrire le monde corrupteur de la jalousie ; il propose aussi un chemin de reconstruction – non pas pour le bourreau que, malheureusement, la jalousie conduit jusqu’à son terme, l’autodestruction – mais à sa principale victime, Blanche-Neige. En effet, on l’a vu, la haine envieuse de sa belle-mère n’a pu nourrir son estime de soi. On peut même faire l’hypothèse que, ayant perdu sa mère très tôt, la princesse craint secrètement d’être à nouveau abandonnée. En tout cas, la personne jalouse a exclu l’autre de son monde volontairement [8] ; ce faisant, elle pousse la personne jalousée à l’exclure, mais involontairement. Il faudra à Blanche-Neige un long chemin intérieur pour s’ouvrir à l’univers de l’autre et devenir capable de rencontrer… le Prince charmant.

a) La rencontre d’une nature sauvage

Pour se dérober à l’emprise maligne de sa belle-mère, la princesse doit fuir les lieux qui lui sont familiers ; mais qui dit lieu dit milieu ; le changement spatial requiert donc une adaptation. Précisément, si la belle-mère règne au château, c’est la nature qui règne au-dehors. Le château n’ignore pas la nature ; mais, réduite à des animaux connus et, sinon domestiques, du moins inoffensifs, elle apparaît sécurisante ; cette nature est à l’image du monde où vit Blanche-Neige. Constitué seulement d’amis et de rêves, il est sans danger. Mais, sans danger, il est aussi sans altérité [9].

Or, dans sa fuite au loin, la princesse va rencontrer une nature différente, qui lui apparaît hostile. L’arbre qui, de jour, dans la lumière, offre son ombre bienfaisante aux hommes et ses branches accueillantes aux oiseaux, se transforme en un monstre grimaçant et agressif. En découvrant l’ambivalence, voire le danger, au moins passager, de cette nature sauvage, Blanche-Neige reçoit une première leçon de vie : le monde est différent d’elle, il résiste à son désir, ici de sécurité. Cette différence est alarmante ; elle aussi prometteuse : car un autre vraiment autre peut s’y promener [10].

Cette première leçon en prépare une seconde, encore plus décisive : ayant échappé de peu à la mort, devant abandonner en un instant tout ce qui constituait sa vie antérieure, et découvrant, ce qui est encore pire, la haine assassine que lui porte sa belle-mère, Blanche-Neige s’effondre, éperdue autant que perdue. Sa vie antérieure s’écroulant, elle s’affaisse, en larmes. Or, dans un univers hostile, confronté à la souffrance, l’esprit humain s’organise en se défendant. Orpheline, Blanche-Neige a déjà mis en place une protection pour survivre. En quoi consiste-t-elle ?

Alors que certains choisissent l’agression ou la fuite dans la solitude, la jeune fille a choisi de rendre service. Elle capte l’amour d’un monde différent et hostile en aidant [11]. En effet, entrant dans la maison des nains, son premier réflexe, alors qu’elle est recrue de fatigue, est de la ranger, plus encore, de l’arranger. Certains s’étonneront : une telle attitude n’est-elle pas plutôt un indice de vertu (la générosité) que de blessure ? Ce domicile à la saleté innommable n’avait-il pas objectivement besoin d’un bon récurage ? Blanche-Neige n’ayant jamais appris qu’à nettoyer, ne s’est-elle pas retrouvée, sans même y penser, dans la peau d’une maîtresse de maison ?

Il y a en fait deux manières de rendre service, selon que l’on demande ou non son avis à celui que l’on désire aider [12]. Dans le premier cas seul, la relation est humanisante, car elle est respectueuse de la liberté de l’autre. En effet, si grand soit le bien que l’on veut faire à l’autre, le tout premier bien demeure le libre consentement de celui à qui l’on veut porter son aide. Or, Blanche-Neige fait l’économie de cette demande. Les nains ne manqueront pas de le souligner en revenant de leur travail. Loin de se réjouir de ce bien que le sauveteur estime si légitime qu’il y sacrifie la liberté de l’autre, ils expriment un malaise : « Cela fait tout drôle ».

Revenons à la scène antérieure, dans la forêt. Rejetée de tous, accueillie par personne, Blanche-Neige est non seulement incapable d’aider, mais en besoin urgent et dramatique d’être aidée. Or, c’est ce que feront les animaux et ce qu’elle acceptera. La leçon est d’importance : pour la première fois de sa vie peut-être, la princesse consent à se laisser consoler ; elle noue une amitié où elle n’est pas seule ni même première à donner. En entrant dans une relation d’égal à égal, elle abaisse sa garde et commence à se rendre poreuse à l’autre.

b) La rencontre des nains

Ce que Blanche-Neige accepte des animaux de la forêt, l’acceptera-t-elle aussi des êtres humains ? Au début, elle ne peut s’empêcher de materner les nains : elle leur prépare le repas, elle les oblige à se laver, voire elle les sermonne. En agissant ainsi, elle oublie que si le corps des sept nains a la taille d’un corps d’enfant, leur psychisme est adulte. Leur résistance à ses exigences, voire à ses remontrances, devrait le lui rappeler.

Il demeure que ces petits hommes vont la préparer à affronter le monde des hommes, mais avec délicatesse : leur petite taille, leur mode de vie retranché du monde, sont autant de traits qui lui permettent de reprendre confiance avec le monde désormais inquiétant et violent des hommes.

Il y a plus. La princesse va accepter de quitter son office d’aide-ménagère et les habits qui vont avec, rire et danser la tyrolienne. Mieux encore, en consentant à ce que les nains lui prêtent leur lit, elle accepte de recevoir et fait un pas de plus hors de ses plis de sauveteuse. Aussi le soir, se donnera-t-elle à nouveau le droit de prier pour son prince, donc de penser à elle ; toutefois, les plis ne disparaissant pas d’un coup, elle finira son oraison en intercédant pour Grincheux. La servante-serveuse naît à son être de femme.

c) La rencontre du Prince

S’étant progressivement ouverte à l’autre, d’abord la nature, ensuite ces hommes-enfants que sont les nains, Blanche-Neige doit désormais s’affronter à l’autre adulte, précisément l’homme de sa vie. Mais celui-ci est autant craint que désiré.

Certes, la jeune princesse se prépare depuis longtemps à cette rencontre, mais elle n’en a jamais parlé qu’aux oiseaux qui ne peuvent ni comprendre ni répondre. En racontant-chantant son désir aux nains avides d’histoires, elle le formule devant un public attendri et bienveillant. Ce désir s’actualisera d’autant. N’est-elle pas prête à rencontrer le Prince charmant ?

Malheureusement, en guise de Prince de ses rêves, c’est une sorcière de cauchemar dont elle va croiser les pas. De prime abord, cet obstacle surgit de l’extérieur pour dramatiser l’histoire ; il la relance en plaçant entre la princesse et son bonheur l’obstacle par excellence, l’équivalent psychique de la mort qu’est la catalepsie.

On pourrait toutefois se demander si cet obstacle n’est qu’extérieur à la princesse. En effet, Blanche-Neige, tout à son scénario de Saint-Bernard, ne pense qu’à secourir cette vieille femme d’autant plus qu’elle est laide, seule, malade. Ce faisant, elle néglige la plus élémentaire prudence : que sait-elle de cette femme et qui l’assure de la véracité de ses propos ? Comment oublier la menace latente que la reine-mère fait peser sur elle et ne pas se méfier d’une pomme offerte avec tant d’insistance ? Timeo Danaos et dona ferentes, disait la prudence des Grecs. Enfin, comment elle, si attentive aux autres, ne peut-elle interpréter les signaux alarmés que lui lancent ses amis les oiseaux ?

Et si le maternage cachait à Blanche-Neige sa fuite de la rencontre de l’autre… Comme le miroir et le breuvage, la pomme ne serait-elle pas aussi la matérialisation d’une difficulté intérieure ? S’endormir, c’est entrer dans l’inconscience ; refuser un sentiment, c’est le refouler dans l’inconscient. Or, ce qui ne s’exprime pas (par la parole), s’imprime (dans le corps).

Mais, s’endormir, c’est aussi se préparer, en douceur, à une nouvelle rencontre. À trois reprises, Blanche-Neige s’assoupit et se réveille au seuil d’un monde nouveau et hostile : la première fois, elle s’endort, terrassée d’angoisse en pleine forêt et se réveille sous le regard bienveillant des habitants des bois ; la seconde fois, elle s’endort dans le domicile inconnu des nains et se réveille sous leur regard plus effrayé qu’effrayant ; la dernière fois, elle s’endort, empoisonnée par la jalousie de la sorcière et elle se réveille sous le regard du Prince charmant. Or, son sommeil a permis que l’autre s’approche et vainque ses éventuelles appréhensions ; lui ayant ainsi involontairement laissé les risques de l’apprivoisement, la princesse, elle, n’a plus qu’à affronter un sourire interrogatif.

3) Conclusion

« Un jour, mon prince viendra » : n’est-ce pas le vœu secret qui motive toute rencontre, au moins chez celui qui aspire au mariage ? Le film aurait pu se terminer au moment même où il commence puisque le prince aime l’héroïne dès le premier regard. Mais Blanche-Neige n’était pas mûre pour la rencontre. Progressivement, elle y a été préparée et s’y est préparée. Rêveuse, elle a consenti à rencontrer la réalité ; serveuse, elle a appris à recevoir. La jeune fille a ainsi accepté de rentrer dans la grande loi de la vie : recevoir pour donner. Jusqu’à la fin : en conservant le corps de Blanche-Neige, les nains ne lui rendent-ils pas tout ce qu’elle leur a offert par les soins attentifs donnés à leur domicile et à leurs corps ?

Pascal Ide

[1] La réalisation dura quatre ans et mobilisa toutes les innovations techniques dont le cartoon avait bénéficié les dix précédentes années.

[2] Je me permets de renvoyer, pour le détail, à Pascal Ide, en coll. avec Luc Adrian, Les sept péchés capitaux. Ce mal qui nous tient tête, Paris, Édifa-Mame, 2002, chap. 6.

[3] En fait, Blanche-Neige ne mérite son nom que dans le conte : la couleur de son teint correspondait aux canons esthétiques de l’époque.

[4] Dans le roman célèbre d’Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray, un jeune homme, perverti sous l’influence d’un aristocrate décadent, voit son portrait, tenu secret, se dégrader alors que son visage demeure intact. Gray cite ces vers d’Hamlet qui résument bien son état, et celui de la sorcière : « Comme la peinture d’un chagrin, / Un visage sans cœur » (trad. Leo Lack, Paris, Les Presses de la Renaissance, 1975, p. 361).

[5] Bruno Bettelheim, « Importance de l’extériorisation », Psychanalyse des contes de fées, trad. Théo Carlier, réédité dans Parents et enfants, coll. « Bouquins », Paris, Robert Laffont, 1995, p. 176-182.

[6] Celle-ci est évoquée dans Vacances romaines.

[7] Par exemple, la gourmandise poursuit les plaisirs de la table de manière désordonnée ; du moins se porte-t-elle vers une réalité bonne, à savoir la jouissance gustative causée par la nourriture.

[8] Je parle désormais du péché de jalousie qui engage la liberté, non du seul sentiment qui n’est pas consentement.

[9] Cf. le très suggestif article de Jean-Louis Chrétien, « Peur et altérité », La voix nue. Phénoménologie de la promesse, coll. « Philosophie », Paris, Minuit, 1990, p. 225-258.

[10] C’est pour cela que Luther invitait à craindre de ne pas craindre : la sécurité est un assoupissement dans la suffisance (Werke, Weimar Ausgabe, II, 431, cité par Jean-Louis Chrétien, « Peur et altérité », p. 235).

[11] Ressemblant sur ce point à Amélie Poulain, Blanche-Neige est ce que l’on appelle une « sauveteuse ». Voir sur place l’explication et la bibliographie.

[12] Je précise que demander n’est pas deviner ni présumer, c’est formuler une interrogation explicite et attendre une réponse tout aussi explicite.

Il était une fois… une belle mais méchante reine qui, tous les jours, interrogeait son miroir magique : « Miroir, qui est la plus belle en mon royaume ? » Mais, un jour, la réponse invariablement rassurante laisse place à une autre, différente : « La princesse Blanche-Neige ! » Dès lors, la reine ne songe qu’à faire disparaître l’innocente jeune fille qui, elle, ne songe qu’au Prince charmant. Elle charge son garde-chasse d’accomplir la sombre besogne. Mais celui-ci, au dernier moment, se dérobe et demande à Blanche-Neige de fuir au plus profond de la forêt pour échapper à la haine de la reine. Conduite par des animaux, Blanche-Neige y fera connaissance de sept nains – Atchoum, Dormeur, Grincheux, Joyeux, Prof, Simplet, Timide – dont elle deviendra à la fois la maman et l’égérie. Mais peut-on tromper longtemps le miroir magique ? Quelle vengeance encore plus sombre et plus efficace la reine va-t-elle alors imaginer ?

[/vc_c

Les commentaires sont fermés.