Benoît XVI. Une théologie de l’amour. Chapitre 6

Chapitre 6

L’amour comme puissance transformante

L’amour est don de soi et communion, ainsi que nous venons de le voir. L’amour est aussi et enfin la plus puissante énergie de transformation. On ne compte plus le nombre de mentions du thème de la transformation dans la bouche ou sous la plume du pape [1]. Plus que l’influence du génie allemand, peut-être faut-il voir ici celle de John Henry Newman [2]. À l’instar du cardinal converti, Joseph Ratzinger, puis Benoît XVI semblent lire dans la capacité de transformation (qui est à la fois assimilation et purification) une des notes spécifiques du catholicisme. Dieu ne demeure pas extérieur, indifférent à l’homme, lointain. Il ne cherche pas non plus à l’écraser de sa gloire incompréhensible. Mais il mani­feste justement sa transcendance par sa tendresse, par sa capacité à pouvoir nous trans­former sans nous violenter. Mais le pape dépasse le grand théologien anglais en ce qu’il assigne à cette puissance transformante son véritable centre : l’amour.

1) La puissance transformante du Christ

Avant toutes choses, c’est la rencontre du Christ qui transforme. « Seul le Christ peut transformer chaque situation de péché en nouveauté de grâce [3] ». Cette transformation est identiquement la conversion ou, selon les termes de saint Paul, la justification (cf. Rm 1,17), puisqu’elle est le passage du péché à la justice divine, c’est-à-dire, toujours selon le lan­gage biblique, la grâce. Dans l’épisode de la rencontre de Jésus ressuscité et de Marie Madeleine, Benoît XVI constate que, lorsque « le Seigneur l’appelle par son nom […] un profond changement se produit en elle : le décou­ragement et la désorientation se trans­forment en joie et en enthousiasme ». Il conclut de manière plus générale : « celui qui ren­contre Jésus ressuscité est intérieurement trans­formé [4] ». Plus précisément, le Seigneur nous transforme non pas par une action physique, mais par contagion, par la médiation de sa beauté et de sa vérité, donc en faisant appel à notre intelligence ouverte au beau et au vrai : « Le saint – dit-il à une messe de canonisation – est celui qui est tellement fasciné par la beauté de Dieu et par sa parfaite vérité qu’il en est progressivement transformé [5] ».

Inversement, l’homme pécheur est non pas celui qui ne change pas, mais celui qui croit que la source du changement est en lui seul. En effet, il veut se sauver lui-même, se rendre juste (en se passant de Dieu), s’auto-diviniser, autrement dit, « puiser lui-même à l’arbre de la connaissance le pouvoir de façonner le monde, de se transformer en un dieu en s’élevant à Son niveau, et de vaincre avec ses propres forces la mort et les té­nèbres [6] ». On l’a vu, cette auto-suffisance orgueilleuse et, tôt ou tard, mortifère, est le reproche principal que Benoît XVI adresse à la philosophie des Lumières.

2) Par la médiation de l’Esprit

Il demeure que, même s’il nous change intérieurement, le Christ nous est extérieur. Son action demeure donc indirecte, médiate. Au mieux, il est un modèle, un maître par sa sa­gesse et son exemple. Comment peut-il donc nous rejoindre ?

Une seule réponse : par son Esprit qui, lui, nous est intérieur. Le changement extérieur, autrement dit objectif, opéré par le Christ dans le monde n’a d’autre finalité que la trans­formation subjective qui s’opère dans nos cœurs par la puis­sance de son Esprit : « Seul le Christ, en nous donnant l’Esprit Saint, peut transformer notre misère et nous renouveler continuellement [7] ». « L’Esprit souffle où il veut, et sa sainteté est l’unité faite corps, l’unité qui rencontre le monde et le transforme [8] ». Plus précisément, l’action propre de l’Esprit est de vivifier, ainsi que l’affirme le Credo : « Je crois en l’Esprit-Saint qui […] donne la vie ». Ainsi que le rap­pelait Benoît XVI au grand pèlerinage européen qui, début août 2006, ras­semblait 42.000 servants d’autel à Rome : « C’est l’Esprit, l’Esprit Saint qui vivifie. C’est lui qui vivifie votre rapport avec Jésus, de sorte qu’il n’est plus uniquement extérieur : , mais il le transforme en rap­port intime, profond, d’amitié véritablement per­sonnelle, capable de donner un sens à la vie de chacun d’entre vous. Et étant donné que vous le connaissez et que vous le connaissez dans l’amitié, vous pourrez en témoigner et l’apporter aux autres personnes [9] ».

La relation entre l’action du Christ et celle de l’Esprit se comprend donc à partir des dis­tinctions extérieur et intérieur, objectif et subjectif. Il faut ajouter un troisième couple de catégories, fondamental dans la pensée de Benoît XVI et que nous avons déjà souvent rencontrer : don et réception. Au don du Christ correspond et répond la réception que permet l’Esprit. En termes concrets, l’homme fini peut s’adapter au don infini de Dieu en Jésus, peut le recevoir en lui, seulement parce que l’Esprit le prépare et le dilate. Saint Paul dit de l’Esprit Saint en Rm 8,2.15 : « c’est un Esprit qui fait de vous des fils ». Benoît XVI commente : « Il s’agit d’une invitation à transformer ce don objectif en une réalité subjective [10] ».

3) La puissance transformante de la grâce

L’Esprit agit donc en transformant nos cœurs de l’intérieur. Mais comment cette Personne infinie peut-elle agir dans un être fini sans faire éclater ses limites ? L’Esprit Saint se ré­pand en nos cœurs par la grâce divine, il les change par le don de la grâce : « la charité di­vine est la force qui transforme la vie de Saul de Tarse et en fait l’Apôtre des nations [11] ». Autrement dit, la grâce divine est l’autre nom de l’amour qui renouvelle le cœur, qui le métamorphose, au sens étymologique : ce qui en change la forme, le principe intime.

Mais transformer suppose que quelque chose change et reçoit, accueille le changement. Ce quelque chose, on l’appelle, en théologie, la nature ou la création. Concrètement, il s’agit de la personne humaine dont, justement, la nature est d’être libre. Le dis­cours de Benoît XVI contient toute une théologie de la nature et de la grâce qui ne peut qu’être ébauchée ici [12]. Nous avons déjà vu que l’amour se réfracte en éros et en agapè et que le premier est au second ce que la nature est à la grâce. Précisément, le propre de l’amour divin en l’homme (agapè) est non pas de détruire l’amour humain (éros), mais à la fois de le purifier et de l’achever en le sanctifiant. Dans l’autre sens, l’éros n’est pas en attente passive de cet accomplissement mais le désire ardemment quoiqu’il soit un don gratuit.

Ce qui est vrai de la libre capacité à aimer (la volonté) l’est aussi de l’autre puissance spirituelle présente en l’homme, l’intelligence. Au couple éros et agapè correspond ici ce­lui de la raison et de la foi. Et l’on retrouve la même relation faite à la fois de distinction sans séparation et de purification avec éléva­tion. En effet, Benoît XVI se méfie d’un intel­lect autonome ou plutôt indépendant. Il y lit même le drame de l’Occident déchiré entre l’ouverture d’une raison humaine extrêmement déve­loppée au plan de la connaissance scientifique, expérimentale et sa fermeture, tout aussi totale, à la trans­cendance et au reli­gieux : « Il est urgent par conséquent de redécouvrir de façon nouvelle la rationalité hu­maine ouverte à la lumière du Logos divin et à sa parfaite révélation qui est Jésus Christ, Fils de Dieu fait homme [13] ».

De manière plus globale, Benoît XVI interprète cette transformation de la nature par la grâce dans une formulation originale : « Le Christ n’enlève rien et Il donne tout ». Nous étu­dierons en conclusion quel sens lui donner. Notons seulement dès maintenant que cet énoncé nouveau des relations nature-grâce se fait dans les termes de la dynamique du don, autrement dit de l’amour – qui décidément se trouve au centre de la théologie du Saint-Père.

4) La puissance transformante des médiations ecclésiales

Nous ne sommes pas encore au bout de nos peines. À ainsi souligner l’action transfor­mante de la grâce, ne court-on pas, désormais, le risque d’une approche trop subjective ? Pour le dire autrement, si le Christ agit de l’extérieur, l’Esprit n’agit-il pas, lui, trop intérieu­rement ?

Cette objection permet de toujours mieux affiner la compréhension de la proportion entre Dieu et l’homme, de construire le tablier joignant les deux piles du pont jeté entre l’infini et le fini. Des médiations extérieures sont nécessaires qui permettent à la grâce christique de s’approcher et de s’adapter : la Parole de Dieu et, plus encore, les sacrements. Tous deux, en effet, sont détenteurs d’une puissante capacité de divini­sation du cœur humain.

La grâce opère par la Parole de Dieu. Nous montrerons, en seconde partie, la place es­sentielle que le pape lui accorde. Cette importance dérive notamment de son énergie métamorphosante. Donnons-en un exemple parmi beaucoup d’autres. Commentant la parole de Paul sur la réconciliation (2 Co 5,19), Benoît XVI affirme : « Pour réaliser cette tâche [la confession], nous devons avant tout enraciner en nous ce message de salut et le laisser nous transformer en profondeur [14] ».

La grâce opère singulièrement dans les sacrements. Et puisqu’elle transmet la puissance vivifiante de l’Esprit, elle les transforme. [15]. Cette énergie vivifiante se concrétise dans la porte d’entrée des sacrements qu’est le baptême. En effet, celui-ci n’a rien à voir avec un « acte de socialisation ec­clésiale » ou même un rite de « purification et d’embellissement de l’âme. Il [le baptême] est vraiment mort et résurrection, renaissance, transformation en une vie nouvelle [16] ». La grâce agit aussi avec grande force dans le sacrement de la réconci­liation : « La confession devient ainsi une renaissance spirituelle, qui transforme le pénitent en une nouvelle créa­ture [17] ».

5) La puissance transformante de l’Eucharistie

Le baptême, sacrement de la foi, est la porte d’entrée et l’Eucharistie, sacrement de la charité, le sommet. Enfin, la puissance métamorphosante du Christ dans l’Esprit déploie toute son énergie dans le sacrement de l’Eucharistie. Joseph Ratzinger a déjà développé ce point au terme d’une superbe conférence prononcée le 2 juin 2002. La conclusion s’intitule : « l’Eucharistie comme sacrement des transformations » [18] et en distingue pas moins de cinq : la transsubstantiation, deux au-delà de et deux en-deçà. 1. Par la Croix, le Christ transforme l’acte de vio­lence des hommes en un acte de donation en faveur des hommes. « L’acte de tuer […] est transformé en amour […]. Telle est la transformation fon­damentale, sur laquelle se fonde tout le reste. C’est la véritable transformation dont le monde a be­soin et qui seule peut racheter le monde ». 2. Par la résurrection du Christ, le corps mortel se transforme en corps ressuscité, en corps vivant éternellement ; plus géné­ralement, la mort est changée en vie. 3. Au cœur de cette dynamique se produit la conver­sion du pain et du vin peuvent dans le corps et le sang du Christ. Ce que l’on appelle la transsubstantiation ou passage d’une substance à l’autre. Désor­mais arrimée aux deux changements précédents et ouvrant aux deux suivants, elle devient possible et compré­hensible. 4. La transformation des saintes espèces dans le Corps et le Sang du Christ ne trouve pas sa fin en elle-même, mais est orientée vers une autre transformation : « L’objectif de l’Eucharistie est la transformation de ceux qui la reçoivent dans l’au­thentique commu­nion avec sa transformation ». 5. Enfin, cette quatrième transformation est appelée à se prolonger en une dernière, plus large : « à travers nous, les transformés, devenus un seul corps, un seul esprit qui donne la vie, toute la création doit être transformée ». Autrement dit, l’Église s’élargit au monde, à toute la création.

Le thème de l’énergie transformatrice de l’Eucharistie revient souvent dans la bouche de l’actuel évêque de Rome. Simplifiant les développements de la conférence sus-évoquée, je ramènerai à trois les changements principaux opérés par le Sacramentum caritatis.

  1. En amont, l’Eucharistie est le mémorial de la Passion. Ce terme de « mémorial », qui s’enracine dans toute la conception juive de la mémoire, dit beaucoup plus que le souve­nir ému du passé, qu’une commémoration dont notre époque, en pleine désaffiliation et détraditionnalisation, nous offre tant d’exemples ; il s’agit de l’actualisation d’un événe­ment fondateur. C’est aujourd’hui que celui-ci se réalise. Le Juif qui célèbre la Pâque vit, pour lui, l’exode que ses pères ont vécu au temps de Moïse. Une telle conception du temps suppose que l’éternité soutienne chaque époque, que ce soit Dieu lui-même qui intervienne dans l’épaisseur de l’histoire. Lorsque le prêtre prononce ces paroles : « ceci est mon corps livré pour vous », c’est la réalité même du Vendredi Saint qu’il rend présente ; or, par la Croix, le Christ a transformé la violence en amour. Le pape l’affirme sans se las­ser : « le Christ […] a donné sa vie dans un contexte de haine et de fausseté, mais il a transformé cette passion – et ainsi ce contexte également – dans l’Eucharistie : en une fête d’action de grâce [19] ».
  2. Le sacrement de l’Eucharistie naît de la plus extraordinaire des transformations (et non d’une création), la transsubstantiation. Benoît XVI n’emploie ce terme que deux fois, cela, dans le cadre de l’Exhortation ; il lui préfère l’expression tout aussi forte et classique de « présence réelle [20] », parlant par exemple du « Sacrement de la présence réelle [21] ». Il af­firme donc clairement cette mutation décisive. Toutefois, même l’expression « présence réelle » est rarement employée comparée aux mentions, très nom­breuses, de l’Eucharistie. Cette rareté ne signifie-t-elle pas que le pape désire en souligner l’aspect dynamique, c’est-à-dire en sa connexion intime avec les deux autres changements ?
  3. Enfin, en aval, le sacrement de l’Eucharistie nous transforme : « Nous sommes tous la communauté des saints, […] nous qui vivons du don de la chair et du sang du Christ, par lesquels Il a voulu nous transformer et nous rendre semblables à Lui », affirme Benoît XVI dans la messe d’inauguration du pontificat [22]. Une nouvelle fois, il ne faudrait pas s’ima­giner que cette transfor­mation est un acte automatique ou physique. Elle requiert notre participation, car elle passe par la médiation de notre cœur – « dans le Sacrement eucha­ristique, [le Seigneur] a voulu devenir notre nourriture spirituelle pour transformer le monde de l’inté­rieur, à partir du cœur de l’homme [23] » –, et de notre cœur en prière – « À travers ce regard en adoration, Il nous attire à lui, dans son mystère, au moyen duquel il veut nous transfor­mer comme il a transformé l’Hostie [24] ». Nous retrouvons le passage du re­gard à l’amour. Mais il s’y ajoute désormais un élément, qui en est le fruit et le couronne­ment : la transformation. Autrement dit, le mouvement est à trois temps : regard-amour-transformation (du cœur). Et, si nous sommes appelés à partici­per à ce changement inté­rieur, celui-ci est l’œuvre principale de l’Esprit Saint, comme cela fut dit : « C’est l’Esprit, l’Esprit Saint qui vivifie. C’est lui qui vivifie votre rapport avec Jésus, de sorte qu’il n’est plus uniquement extérieur : , mais il le transforme en rapport intime, pro­fond, d’amitié véritablement personnelle, capable de donner un sens à la vie de chacun d’entre vous. Et étant donné que vous le connaissez et que vous le connaissez dans l’amitié, vous pourrez en témoigner et l’appor­ter aux autres personnes [25] ».

Loin d’être juxtaposées, ces différentes mutations en cascade sont intimement articulées. Notamment, suivant en cela les Pères, le pape ose dire que la métamorphose opérée dans notre âme est ana­logue à la transsubstantiation. Dès lors, notre vie elle-même peut devenir une similitude de la Passion du Christ. Benoît XVI estime que Jean-Paul II nous en livre un exemple dans son dernier livre, Mémoire et identité : « il nous a laissé une interpré­tation de la souffrance qui n’est pas une théorie théologique ou philosophique, mais un fruit mûri au cours de son chemin personnel de souffrance, qu’il parcourut avec le soutien de la foi dans le Seigneur crucifié. Cette interprétation, qu’il avait élaborée dans la foi et qui donnait un sens à sa souffrance vécue en communion avec celle du Seigneur, parlait à travers sa douleur muette en la transformant en un grand message [26] ».

Pascal Ide

[1] Le substantif « transformation » et les mots de même racine sont présents plus de 270 fois.

[2] Cf. le troisième critère de développement du dogme : « Le pouvoir d’assimilation [The power of assimilation] » (cf. John Henry Newman, Essai sur le développement de la doctrine chrétienne, trad. Luce Gérard, coll. « L’Église en son temps », Paris, Le Centurion, 1964, p. 209-211 et p. 354-376) ; cf., plus généralement, le concept dynamique, cher à Newman, d’ »idée ».

[3] Homélie de la messe des Cendres, mercredi 21 février 2007.

[4] Audience générale, mercredi 19 avril 2006.

[5] Homélie du dimanche 23 octobre 2005.

[6] Homélie en la solennité de l’Immaculée Conception et à l’occasion des 40 ans du Concile Vatican II, jeudi 8 dé­cembre 2005. C’est moi qui souligne.

[7] Homélie de l’Épiphanie, vendredi 6 janvier 2006.

[8] Homélie des premières Vêpres de la veillée de Pentecôte et de la rencontre avec les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles, samedi 3 juin 2006.

[9] Audience générale, mercredi 2 août 2006.

[10] Audience générale, mercredi 15 novembre 2006.

[11] Homélie du mercredi 25 janvier 2006, en conclusion de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

[12] Le terme « grâce » se retrouve plus de 875 fois et « surnaturel », 13 fois

[13] Angélus du dimanche 28 janvier 2007. Cf. Message de Noël, dimanche 25 décembre 2005.

[14] Discours aux pénitenciers des quatre Basiliques pontificales de Rome, lundi 19 février 2007.

[15] Benoît XVI parle de transformation et non d’instrument ou de cause instrumentale (cette dernière expression n’apparaît jamais). Ce qu’il perd en technicité, il le gagne en concrétude et en continuité avec le langage biblique et patristique.

[16] Homélie de la veillée de Pâques, dimanche 16 avril 2006.

[17] Discours aux pénitenciers des quatre basiliques pontificales de Rome, lundi 19 février 2007.

[18] Cardinal Joseph Ratzinger, « Eucharistie, communion et solidarité », Lectio magistralis du premier Congrès eucha­ristique de Bénévent, en Italie (25 mai-2 juin), le 2 juin 2002, texte dans L’Osservatore Romano, Éd. française, n° 29, 16 juillet 2002, p. 8 et 9 et n° 30, 23 juillet 2002, p. 9 et 10. Le texte de ladite conclusion se trouve à la page 10.

[19] Audience générale, mercredi 25 mai 2005. « Au cours de la dernière Cène, Il [Jésus] a anticipé sa mort et Il l’a transformée en don de soi » (Homélie de la veillée de Pâques, dimanche 16 avril 2006). « Jésus, qui transforma ce terrible supplice en espace d’amour salvifique et en don de soi au Père » (Audience générale, mercredi 18 octobre 2006). « Lors de la Dernière Cène, il a concrètement anticipé et accepté par amour sa propre mort sur la croix, la transformant ainsi en don de soi, ce don qui nous donne la vie, nous libère et nous sauve » (Discours de Vérone, ivème Congrès ecclésial national de l’Église italienne, le 19 octobre 2006).

[20] L’expression est présente 9 fois dont 2 dans Sacramentum caritatis. On la trouve dès le message au terme de la Missa pro Ecclesia, mercredi 20 avril 2005, n° 4.

[21] Par exemple à l’angélus du dimanche 4 septembre 2005.

[22] Homélie de la messe d’inauguration du pontificat, dimanche 24 avril 2005. C’est moi qui souligne.

[23] Allocution au terme de la célébration eucharistique pour les universitaires romains, jeudi 14 dé­cembre 2006.

[24] Homélie de la messe du « Corpus Domini », jeudi 15 juin 2006.

[25] Audience générale, mercredi 2 août 2006.

[26] Discours à la Curie romaine, jeudi 22 décembre 2005.

20.3.2023
 

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